10.03.2025 (mise à jour 1)
Le Parti REPER, de l'opposition extraparlementaire, a déposé lundi une plainte pénale pour instigation publique et insulte dans le cadre des incidents survenus dimanche devant le Bureau Electoral Central. La plainte concerne notamment les déclarations publiques faites par le président de l'Alliance pour l’Union des Roumains, George Simion, par le mercenaire Horațiu Potra et par l'ancien candidat indépendant à la présidence, l'extrémiste anti-occidental Călin Georgescu.

Newsroom, 10.03.2025, 15:00
Elections – En Roumanie, le Bureau électoral central (BEC) a rejeté la candidature du candidat indépendant Călin Georgescu aux élections présidentielles de mai prochain. L’institution déclare avoir fondé sa décision sur l’arrêt de la Cour constitutionnelle (CCR) visant à annuler les élections présidentielles à la fin de l’année dernière et considère que l’ancien candidat ne remplit pas les conditions légales, étant donné qu’il n’avait pas respecté la procédure électorale transgressant ainsi l’obligation même de défende la démocratie, fondée, elle, sur des suffrages corrects, intègres et impartiaux.M. Georgescu peut contester aujourd’hui devant la CCR de la décision du rejet de sa candidature. Dimanche, à Bucarest, la décision du BEC a été suivie par de violentes manifestations, lorsqu’il y eu aussi des heurts entre les partisans de Georgescu et les gendarmes.
Violences – A Bucarest, le Parti REPER, de l’opposition extraparlementaire, a déposé lundi une plainte pénale pour instigation publique et insulte dans le cadre des incidents survenus dimanche devant le Bureau Electoral Central. La plainte concerne notamment les déclarations publiques faites par le président de l’Alliance pour l’Union des Roumains (parti représentant opposition populiste et ultranationaliste), George Simion, par le mercenaire Horațiu Potra et par l’ancien candidat indépendant à la présidence, l’extrémiste anti-occidental Călin Georgescu. Selon REPER, par leurs messages, ceux-ci ont incité à la violence contre les autorités de l’Etat, ayant pour résultat direct le vandalisme et l’agression des forces de sécurité dans le centre de la capitale. A son tour, le PNL (membre de la coalition gouvernementale), a fermement condamné et rejeté toute forme de violence dans la vie publique ou privée. Somment toute, la police a vérifié les papiers d’identité de plus de 500 personnes dans la zone de la manifestation de dimanche, et sur la base des vidéos réalisés par la police et les gendarmes et publiques, les personnes qui ont commis des actes antisociaux seront identifiées, rapporte la Gendarmerie de la capitale. Suite à ces incidents, 13 gendarmes ont été blessés et ont nécessité des soins médicaux, dont 4 sont toujours hospitalisés. Une procédure pénale pour destruction a également été lancée après que les manifestants ont renversé et détruit la voiture d’une chaîne de télévision privée.