Ploieşti
Ploieşti, chef-lieu du département de Prahova, sise à seulement 60 km au nord de Bucarest, surnommé la Capitale de l’Or noir, en raison de l’exploitation des gisements de pétrole de la région et aux installations de raffinage construites ici, Ploieşti offre un certain nombre de surprises aux visiteurs.
Ana-Maria Cononovici, 29.07.2024, 10:25
Une véritable pépite méconnue tout près de Bucarest
Aujourd’hui, nous vous invitons à visiter la ville de Ploieşti, chef-lieu du département de Prahova, sise à seulement 60 km au nord de Bucarest, dans la partie centrale-nord de la Plaine roumaine, à une altitude moyenne de 150 mètres au-dessus du niveau de la mer. Avec une position géographique proche de la Vallée de la Prahova, la zone touristique montagneuse la plus populaire de Roumanie, la ville de Ploieşti est en général ignorée par les touristes.
Et pourtant, la Capitale de l’Or noir, surnom dû à l’exploitation des gisements de pétrole de la région et aux installations de raffinage construites ici, Ploieşti offre un certain nombre de surprises aux visiteurs.
Le musée de l’Horloge
Doru Gogulancea, membre du Jockey Club, nous sert de guide et il commence le tour de la ville avec le Musée de l’Horloge, aménagé dans un bâtiment datant de la fin du XIXème siècle.
« Nous nous trouvons au Musée de l’Horloge de Ploieşti, fondé par le professeur Nicolae Simache, qui a vécu entre 1905 et 1972. Le professeur est en fait le fondateur de dix-sept musées et maisons-musées de l’ancienne région administrative Ploieşti, qui couvrait les départements actuels de Prahova, Buzău et Dâmboviţa. Il a commencé cette collection en achetant diverses horloges et montres, vendues par des particuliers. Dans un premiers temps, elle a été exposée au Palais de la culture de Ploieşti. Plus tard, le professeur Simache a réussi à obtenir le siège actuel, qui est en fait l’ancienne maison de l’homme politique et magistrat Luca Elefterescu, membre du beau monde de la ville à la fin du XIXème et au début du XXème siècle. Le Musée de l’Horloge et du temps y est ouvert depuis 1972. Sa collection comprend une gamme très variée de mécanismes qui mesurent le temps, dont des pièces ayant appartenu à des personnalités roumaines, mais aussi internationales. »
En effet, les vitrines du musée abritent des montres ayant appartenu entre autres au prince Alexandru Ioan Cuza, à l’homme politique, ancien premier ministre et ministre des affaires étrangères roumain Mihail Kogălniceanu, aux rois Carol I et Michel I, au tsar Alexandre II, au grand-duc Nicolas de Russie, au général Alexandru Averescu, à l’homme politique et diplomate Nicolae Titulescu, au poète et diplomate Vasile Alecsandri. Les pièces les plus anciennes de la collection sont des horloges astronomiques créées par les horlogers Jacules Heustadia et Joachim Metzker entre 1544 et 1562. Une autre pièce remarquable est la clepsydre (l’Horloge à eau) réalisée par Charles Rayner en 1654.
A ne pas rater non plus : le Musée du pétrole, le Musée d’art Ion Ionescu-Quintus et l’Hippodrome de Ploiesti
Doru Gogulancea a aussi mentionné d’autres objectifs touristiques de la ville de Ploieşti : Track 2 : « Après le Musée de l’Horloge, le premier objectif unique en son genre est le Musée du pétrole ; après, je recommande aussi le Musée d’art « Ion Ionescu-Quintus », aménagé dans la maison construite par le père de l’homme politique et créateur d’épigrammes. Sa collection a été constituée par quatre hommes d’affaires dont, évidemment, monsieur Ionescu-Quintus et l’architecte Toma Socolescu. Cette pinacothèque de la ville, qui a été reprise par le Musée d’art de Ploieşti, retrace l’histoire de l’art roumain grâce aux merveilleuses toiles de grands maîtres nationaux ainsi qu’à des dons d’artistes contemporains. Enfin, l’Hippodrome de Ploieşti, lui aussi unique dans le paysage du sport l’hippique, existe depuis 1961, après la démolition de celui de Bucarest. Il accueille, quasiment sans interruption, exclusivement des courses de trot attelé. »
Le Grand Prix Royal de Roumanie a eu lieu le 7 juillet dernier, la saison des courses allant s’achever le 8 décembre prochain. (Trad. Ileana Ţăroi)