La danse du village
Nous plongeons dans le monde rural roumain, une immersion totale proposée par l’artiste français Frédéric Xavier Liver qui a effectué une résidence artistique dans le petit village de Schela, au département de Gorj (sud-ouest). Situé à une vingtaine de km de la fameuse ville de Târgu Jiu, la petite communauté du village de Schela survit encore, même après la fermeture de sa principale source de revenu : la mine de Schela, il y a 30 ans. C’est sur la vie des villageois rencontrés au cours de sa résidence artistique que Frédéric Xavier Liver a ciblé son court-métrage intitulé « La danse du village ».
Eugen Cojocariu, 24.08.2024, 08:35
Aujourd’hui nous plongeons dans le monde rural roumain, une immersion totale proposée par l’artiste français Frédéric Xavier Liver qui a effectué une résidence artistique dans le petit village de Schela, au département de Gorj (sud-ouest). Situé à une vingtaine de km de la fameuse ville de Târgu Jiu, la petite communauté du village de Schela survit encore, même après la fermeture de sa principale source de revenu : la mine de Schela, il y a 30 ans. C’est sur la vie des villageois rencontrés au cours de sa résidence artistique que Frédéric Xavier Liver a ciblé son court-métrage intitulé « La danse du village ».
Avant de donner la parole à l’artiste pour en savoir davantage sur son projet, il faut dire que sa présence sur la scène artistique roumaine n’est pas un hasard. En fait, ces 10 dernières années, il a participé à diverses actions et événements à Bucarest. Pour cette collaboration avec l’espace d’expositions du Musée national du paysan roumain – MNTRplusC – il s’est embarqué dans un voyage censé jeter un éclairage sur les relations entre la scène artistique et le ruralisme, une discussion largement ouverte notamment après la pandémie. Et pour cause : l’issue de la pandémie de Covid a suscité un profond changement mental dans le monde entier. Certains artistes se sont installés à la campagne (comme Frédéric) et les résidences dans les zones rurales ont fleuri. Parmi elles – la résidence artistique de Schela, en 2023, dont le résultat est le film de Frédéric Xavier Liver que nous découvrons aujourd’hui. Sa première a eu lieu le 18 mai, en tant que première étape de la série personnelle de l’artiste intitulée « It Could Have Been…. Gold ».
« Tel un journal intime, le film montre la vie du village, ses habitants et le travail qu’ils accomplissent jour après jour ».
Frédéric Xavier Liver est au micro d’Eugen Cojocariu pour RRI.