Estimations sur l’économie roumaine
Pour lannée courante les prévisions des analystes indiquent une croissance de léconomie roumaine de 1,5 à 2,5% après la croissance de 3,6% en 2013.
Florin Orban, 04.11.2014, 13:50
Par exemple, l’agence de notation STANDARD&POORS a récemment a estimé que la Roumanie a entamé une récession technique pendant la première moitié de 2014 avec deux trimestres consécutifs de contraction économique provoquée surtout par le niveau réduit des investissements déterminé, à son tour, par le bas niveau d’absorption des fonds européens. C’est la raison pour laquelle l’agence anticipe que la croissance économique de la Roumanie va ralentir cette année à 2,2%.
Pourtant, pour la période 2015-2017, S&P estime une croissance moyenne du PIB de 2,7% avec une amélioration de la demande intérieure malgré le déclin de la population et des facteurs qui inhibent la croissance ainsi que l’infrastructure lacunaire. L’agence estime également que la Roumanie va attendre la cible du déficit budgétaire de 2,2% du PIB et le niveau de la dette publique continue de se maintenir en dessous de 40% pendant les trois années suivantes. A son tour , FITCH estime pour cette année une croissance économique de 2,2% tout en prévoyant une accélération de 2015 à 2016 jusqu’à un niveau de 3% chaque année sur la toile de fond de la reprise des investissements. Pour sa part, le Fonds Monétaire International a réduit son estimation visant la croissance économique de la Roumanie à 2,4% cette année, vis-à-vis d’une avance de 2,8% anticipé au mois de juin.
Pour 2015 la prévision du FMI demeure inchangée — 2,5%. Il n’y a pas longtemps, l’Institut National des Statistiques a rendu publiques le prévisions à bref terme des gestionnaires des sociétés commerciales selon lesquels il y a une tendance de croissance modérée de l’activité dans l’industrie de transformation et dans les services, une stabilité relative dans le secteur du commerce de détail et une baisse modérée dans le secteur du bâtiment.
En même temps, le nombre d’emplois serait légèrement inférieur dans le bâtiment, une croissance modérée dans le commerce de détail et une relative stabilité dans l’industrie de transformation et dans les services. L’analyste économique Aurelian Dochia dit que les gestionnaires des sociétés commerciales ont modifié leur perception à l’égard de la situation de cette année après l’évolution plutôt lente de certains pays de l’Union Européenne par rapport aux attentes du début de 2014 : »Il y a, en Roumanie aussi, une certaine relation par rapport à ce qui se passe en Europe en matière d’indicateurs nationaux car il est évident que bonne partie des entreprises roumaines dont la production est destinée à l’exportation sont influencées par ce qui se passe en Europe. C’est la raison pour laquelle je pense que ces indicateurs manifestent, généralement , une tendance de stagnation tandis que le secteur commercial montre un correction vis-à-vis des perspectives plus optimistes qui dominaient quelques lois auparavant, l’évolution est un peu plus tempérée actuellement. Si nous prenons ces indicateurs pour repère on ne saurait plus compter jusqu’à la fin de l’année sur un saut positif de la performance de croissance de notre économie. A la suite des deux premiers trimestres de baisse , l’ainsi dite récession technique dont on a discuté si amplement , on aura à faire , probablement, à un troisième trimestre plutôt stagnant. Il n’est pas question d’avoir une croissance très importante et, le plus probablement, sur l’ensemble de 2014 on aura une croissance vers 2% ou, même, en dessous de 2%. »
On estime pour l‘année courante des exportation excédant le seuil de 50 milliards d’euros et Constantin Nità, ministre de l’économie, déclare que la Roumanie devra diversifier ses marchés d’exportation et qu’il s’attend à ce que dans les années suivantes, notre pays devienne un exportateur important d’énergie dans sa région. Pour intégrer le club des économies avancées, la Roumanie aurait besoin d’un rythme de croissance de 5%. Pour le moment, néanmoins, l’évolution économique se stabilise à un niveau de 2 à 3% : « Pour le moment je ne crois pas avoir une croissance supérieure à 2 à 3%. Le contexte économique ne nous est pas favorable. Certes , il y a des variations. Il est bien possible que l’année prochaine soit meilleure. Deuxièmement , on ne peut pas faire de la performance et se présenter sur la marché extérieur lorsqu’il y a des endroits qui utilisent des équipements vieux de 40 ou 50 ans. » Conformément aux opinions de l’ONG intitulée Société Académiques Roumaine qui a consulté plusieurs analystes économiques, l’année 2014 sera conclu avec une croissance modeste, un peu en dessus de 2%. »
Ràzvan Ogàsanu , représentant de cet ONG confirme : « Cette croissance économique réduite que nous estimons à 2,09% ne voudra pas dire la diminution significative du chômage ou la reprise des investissements immobilières et, non plus , une croissance significative de la bourse. En dépit des craintes à l’égard des dérapages macroéconomiques pendant une année électorale, les analystes ne tablent pas des déficits budgétaires échappés au contrôle. Dans la plupart des cas on croit qu’on va s’encadrer dans les lignes générales de l’accord avec le FMI et, à une seule exception, tous ceux que nous avons consulté ont déploré la modalité dont on réussit à collecter les revenus au budget. Vis-à-vis de la moyenne de collecte de la TVA en Europe qui est de 80%, en Roumanie le taux de collecte effective n’est que de 58%. »
La plupart des analystes consultés à l’égard des estimation des évolutions économiques étaient pessimistes sur les chiffres à la suite du contexte politique de l’année avec deux périodes électorales ainsi que par comparaison avec les résultats excellents de l’année 2013.