Le Courrier des auditeurs du 08.05.2020

Ligia répond à vos messages

România Internațional, 08.05.2020, 12:50

J’espère que vous allez tous bien. Cette période de bouleversements en tous genres a fait changer nos habitudes. Nous avons dû nous adapter du jour au lendemain à toute sorte de situations qui n’avaient pas été envisagées auparavant, et trouver des solutions de rechange. L’enseignement a emménagé en ligne et le travail s’est mué pour certains — dont pour nous – en télétravail. A propos, savez-vous quelle est la meilleure ville du monde pour travailler de chez soi ? La réponse va en surprendre plus d’un : c’est Bucarest. Effectivement, dans le rapport intitulé Remote Working Index, réalisé par Broadband Deals du Royaume-Uni, Bucarest occupe la 1e place au monde sur 50 villes étudiées. Les critères pris en compte par l’étude ont été la vitesse moyenne d’Internet, la disponibilité des compagnies de livraison des aliments, le nombre de places de travail disponibles à distance, le coût d’un ordinateur portable dans la ville en question et le coût de la vie dans son ensemble. Les villes choisies pour cette évaluation ont le nombre le plus élevé de places de télétravail disponibles, selon les données recueillies sur LinkedIn. Eh bien, avec 4,33%, c’est Bucarest qui a rassemblé le plus grand nombre de points pour des jobs en télétravail. Après, seul San Francisco dépasse encore le taux de 4%, avec 4,29%, alors que Tokyo, par exemple, ne dispose que de 0,13% d’emplois en télétravail. Point de vue coût de la vie, la capitale roumaine arrive en septième position, après Bombay, la ville la moins chère du monde dans ce classement. A l’opposé, Bâle est la ville la plus chère. Bucarest se classe quatrième pour la vitesse d’Internet, alors que Hong Kong est au top. Le prix d’un ordinateur portable n’est pas le moins cher à Bucarest, 7e à cet indicateur, mais il faut savoir que la référence a été un MacBook. Et la ville roumaine est également 7e pour le coût de la vie, estimé à 421 ­£ par mois. En tout et pour tout, il résulte que Bucarest est la meilleure ville au monde pour le télétravail. Dans le top 10, la capitale roumaine est suivie par trois villes américaines : Houston, Las Vegas et Atlanta, et ensuite par Budapest. Deux autres villes américaines arrivent en 6e et respectivement en 7e position : San Francisco et Los Angeles, et le classement des dix premières s’achève par Kiev, Chicago et Varsovie. A l’opposé, soit la pire des villes pour le télétravail, c’est Rome. Là-bas, la vitesse d’Internet ne serait que de 16 Mbps, par rapport à Bucarest où elle est de 52 Mbps, où seulement 0,61% des salariés peuvent télétravailler, qui affiche un prix nettement plus cher pour les ordinateurs portables et où le coût de la vie est plus élevé dans son ensemble. Parmi les autres villes inamicales avec le télétravail on retrouve Milan, Séoul, Paris, Hambourg, Amsterdam, Londres, Cologne, Munich et Manchester.

Passons à vos lettres et autres messages. Merci beaucoup au Radio DX Club d’Auvergne et Francophonie et à Mme Maguy Roy qui a eu la délicate attention de partager avec nous la joie d’un bouquet de muguet porte-bonheur, le 1er mai. Un geste vivement apprécié.

Gilles Gautier, président du Radio Club du Perche, bien le bonjour à toi. Merci d’avoir suivi notre émission ce jour-là et de nous avoir fait parvenir un nouveau bulletin de réception et un sympathique mot que voici : « Prenez soin de vous dans ces moments difficiles. J’espère qu’aucun des membres de RRI et vos familles n’est touché par le Covid-19. Comment les Roumains vivent-ils en ces moments, les réactions vis-à-vis du pouvoir, des méthodes de prévention ? ». D’abord, nous te rassurons sur notre état de santé : merci, nous sommes tous bien portants, certains en télétravail et d’autres à la Radio. Nous espérons que vos familles soient également en bonne santé. Ici, nous sommes surtout en attente du début du déconfinement, prévu à partir du 15 mai. Cela veut dire qu’il sera possible de voyager à l’intérieur du pays, d’aller à l’hôtel, mais les restaurants, cafés et bars resteront fermés. Il sera possible d’aller chez le coiffeur et de visiter les musées, mais pas les parcs ! Je suis sûre que tu auras suivi nos émissions sur la perception du confinement, qui s’est plutôt bien passé en Roumanie. Nous avons évité le grand nombre de morts enregistrés dans différents pays nettement plus touchés. Les infections au coronavirus marquent un plateau en ce moment, même s’il est en dents de scie. Ce qui pose problème, ce sont les effets du confinement sur l’économie. Les dernières prévisions de Bruxelles sont loin d’être positives. Nous attendons de voir comment cela va se matérialiser effectivement, et si la Roumanie saura profiter des différentes opportunités, dont de produire pour couvrir ses besoins, de profiter des relocalisations préconisées d’Asie etc.

Un autre message de France nous vient de Jacques Augustin. Bonjour Jacques. Vous nous disiez : « Après chaque écoute, je ressens un enthousiasme venu des Balkans grâce à vos émissions au service de la Francophonie et des ondes courtes. Aussi, je ne résiste pas au plaisir de vous proposer un rapport de réception. Je crois quun tel confort découte ne peut quen soutenir la constance pour se prêter au rendez-vous de RRI. Jaime suivre lactualité politique dans votre pays et ne manque pas le journal, alors que la visite du Musée du Paysan ma beaucoup surpris et inspiré ». Merci bien, et aussi pour votre question. Portez-vous bien, et à bientôt !

Merci beaucoup pour votre cadeau que nous avons tous les jours sous les yeux, M Daniel Beaulne, du Canada, ainsi que pour vos questions que nous avons notées.

Paul Jamet, de France, bonjour à vous. Effectivement, nous avons vu que les animaux se rapproprient les villes désertées de leurs habitants, partout dans le monde. Ceci donne lieu aussi à des plaisanteries sur le coronavirus, telle celle que les autorités locales et sylvicoles de Braşov (centre) auraient laissé en liberté 400 ours pour dissuader les gens à transgresser le confinement ! En fait, bien sûr que les ours sont des animaux sauvages qui ne sont pas sous les ordres desdites autorités, et en plus, ils n’ont pas attendu le confinement pour prendre leurs quartiers dans les villes roumaines. Malheureusement, nous n’avons pas d’informations sur d’autres cas de ce genre en Roumanie.

Bien le bonjour en France à M Bernard Watelet, qui nous envoie plusieurs rapports d’écoute et une très belle carte postale d’un des Puys, pour remercier Elena de l’envoi de plusieurs cartes QSL. Il nous dit, entre autres : « L’audibilité étant bonne, j’ai donc pu écouter le journal. Par contre, la partie magazine, c’était le programme Gens d’aujourd’hui écouté à 17h45 mais qui avait déjà été diffusé il y a quelques mois ! J’aurais préféré le magazine Pro Memoria du jour ! « Ah, jamais contents, ces auditeurs ! » maugréèrent de concert Ligia et Valentina ! Sourire. Sous le regard amusé d’Elena, cachée derrière une pile de cartes QSL ! ». Voilà que notre fidèle auditeur se prête à une dramatisation. Soyez assuré que nous n’avons pas maugréé, nous sommes désolés pour ce quiproquo. Recevez nos salutations amusées, cher Monsieur ! Vous enchaînez : « Intéressante entrevue avec un musicien français guitariste classique ayant participé aux Soirées guitare de Bucarest dans le programme L’Invité du jour. » Merci, M Watelet, il s’agissait de M Rémi Jousselme, que j’ai eu le plaisir d’écouter et d’interroger. Notre auditeur poursuit : « Dans le programme Société, j’ai suivi avec attention la présentation du guide de l’entrepreneuriat social et les explications sur le « combat entre les entreprises licornes et les entreprises zèbres ». Au cours du magazine Visitez la Roumanie, j’ai bien aimé l’histoire et la présentation de la ville de Suceava ». Merci à vous, et bonne continuation, M Watelet !

Merci à toutes celles et à tous ceux qui ont suivi nos émissions, dont Philippe Marsan, que je salue, et M Hervé Duval, les deux de France, ainsi que M Michel Beine, de Belgique.

Voilà, nous sommes déjà arrivés à la fin de ce Courrier des auditeurs. Prenez bien soin de vous, portez-vous bien, et profitez du déconfinement avec prudence ! A très bientôt sur RRI !