Le courrier des auditeurs du 20.09.2019
Valentina répond à vos messages...
Valentina Beleavski, 20.09.2019, 13:29
Bonjour à toutes et à toutes ! Beaucoup de lettres attendent une réponse de la part de RRI, je commence donc sans plus tarder par notre amie, Maguy Roy, de France, qui nous a envoyé un très beau mail : « Bonjour à tout le service français de RRI. Un grand merci à Valentina pour avoir partagé vos souvenirs de vacances qui nous ont fait voyager dans une région pittoresque, frontalière de l’Ukraine, le Maramures ! Déjà, le nom fait rêver de dépaysement, de variétés de paysages et j’ai regardé avec délices des vidéos sur la mocanita, ce petit train qui sillonne des vallées encaissées, longe des rivières sauvages et vous mène vers des régions qui ont gardé leur authenticité et leur folklore. Mais j’ai lu que cette traction à vapeur serait maintenant remplacée par le diesel. Qu’en est-il exactement ? Comment fonctionnait votre locomotive ? Bravo, en tous cas, à l’association qui entretient ce matériel de toute beauté et fait revivre un passé oublié. C’était superbe ! »
Tout d’abord, merci à vous, chère amie, d’avoir suivi si attentivement le récit de mon voyage. Effectivement, la locomotive de la mocanita que nous avons prise fonctionnait à base de diesel. En fait vu la demande si grande de la part des touristes, il a fallu ajouter aux deux ou trois locomotives à vapeur, une autre à base de diesel. Et c’est justement la question que j’ai posée au moment où j’ai fait la réservation des tickets par téléphone, s’il y avait une différence entre le train tiré par la locomotive à vapeur et celui doté d’une locomotive diesel. Réponse : non. Pas du tout. Les locomotives à diesel sont tout aussi intéressantes, il n’y a pas d’odeurs ni de bruits gênants à cause du diesel, la vitesse du train est la même et les paysages qui s’ouvrent devant les yeux des voyageurs sont tout aussi beaux.
Et Maguy Roy poursuit son message par un rapport de réception sur la colonie de vacances francophone de Buzau dont j’ai parlé dans ma chronique Paroles Jeunes : « Mme Maria Monalisa Plesea, directrice du centre et inspecteur des langues romanes, a défini l’origine du projet, les objectifs, le contexte, les enjeux multiculturels et l’importance du plurilinguisme : « Les Jeunes francophones de tous pays ont le devoir de se rencontrer et de partager leurs valeurs »… « La Francophonie initie à ouvrir les portes aux autres civilisations, aux autres langues, aux autres cultures. » Les témoignages des jeunes Catalina, Mara, Cristina, Adrian enthousiastes sont remarquables ! Un seul regret, l’enregistrement n’était pas très bon avec un son haché préjudiciable à la qualité de l’émission. Dommage ! Ou peut-être est-ce un problème de téléphone ? de réception ? » Effectivement, vous l’avez bien deviné, mes invités se trouvaient en montagne, dans une zone avec une connexion téléphonique qui n’était pas des meilleures. Au début de l’interview il y a eu plusieurs problèmes de connexion, alors que les enfants ont parlé sur un bruit de fond, c’était l’ambiance de la colonie. Même si la qualité de l’enregistrement n’était pas la meilleure, j’ai voulu quand même vous faire part de leur enthousiasme et des merveilleux projets que les professeurs de français de Buzau organisent pour leurs élèves. Quant aux élèves du lycée privé clermontois Jean-Baptiste la Salle, je vais poser la question à Mme Plesea pour savoir s’ils y étaient présents cette année aussi. Je vous fais signe, dès que j’ai une réponse. Et Maguy Roy conclut : « Vos émissions toujours très intéressantes sont source d’enrichissement mutuel et créent des liens d’amitié entre votre station de RRI et notre association Radio DX Club d’Auvergne et Francophonie. Merci à Valentina pour le clin d’oeil à votre visite en Auvergne dans le courrier des auditeurs du 9 août. Quel souvenir inoubliable pour nous ! Alors, à bientôt sur les ondes ou sur la Toile !».
Cela fait un petit moment que je n’ai plus causé avec Jacques Augustin de France. C’est toujours un véritable plaisir que de lire vos lettres, cher ami ! En voici un passage : « Pour ouvrir cette lettre, permettez-moi de vous faire part de l’amitié portée envers Radio Roumanie Internationale et le service français depuis de longues décennies. Et pour témoigner de ma fidélité, j’ai le plaisir de vous proposer le rapport d’écoute suivant. Journal en français lu par Mariana avec Informations sur les accusations de crimes contre l’humanité envers Ion Iliescu en 1989. (…) Pro Memoria sur le sacrifice de Liviu Babes. Planète verte sur les cigognes blanches de Roumanie. Programme musical sur un chanteur roumain avec « la chanson de printemps » toi et moi » et Ileana avec un auteur et journaliste Roumain. (…) J’espère que ce rapport d’écoute retiendra votre attention et vous sera utile. Et s’il s’avère correct, pouvez-vous m’envoyer une carte QSL comme vérification. Avant de poursuivre, je tiens à remercier RRI pour son soutien aux ondes courtes et à la Francophonie. Dans votre émission, j’ai retenu les accusations très graves envers Ion Iliescu … Planète verte m’a permis de retrouver l’ornithologie que j’affectionne particulièrement en tant que défenseur de la Nature. Existe-t-il de nombreux écologistes en Roumanie? Ont-ils un parti politique? » nous demande Jacques Augustin de France. Cher ami, il y a deux partis écologistes en Roumanie. Celui qui s’intitule Le Parti Ecologiste Roumain existe depuis 1990. L’autre s’intitule Le Parti Vert (Roumanie) et il fut fondé en 2005. Ces deux formations politiques ne sont pas trop visibles dans le paysage politique roumain. En revanche, les ONG et les Associations écologistes de Roumanie, qui militent pour les différents droits … de la nature pour ainsi dire, sont très nombreuses et beaucoup plus visibles au niveau de la société. Je ne vais plus vous en donner des exemples car il existe des dizaines, sinon des centaines, de telles associations.
Au nom de toute l’équipe, je salue aussi Gilles Gautier de France et je lui remercie pour son rapport d’écoute. Il a suivi plusieurs chroniques, dont une consacrée à la station de montagne de Busteni, très recherchée par les amateurs de sports d’hiver, mais aussi une autre consacré aux Expats de Roumanie, cette fois-ci, l’invité était un étudiant en médecine vétérinaire qui a fait de la Roumanie son pays d’accueil, mais aussi une rubrique musicale de jazz roumain. Merci beaucoup, cher Gilles Gautier, de votre attention et de votre fidélité.
Et je donne la parole aujourd’hui aussi à Christian Ghibaudo de France, qui nous écrivait à Pâques le message suivant : « En ce jour de Pâques, des Rameaux chez vous, je prends le temps de vous écrire. Notre semaine sainte a été ternie par le terrible incendie de Notre Dame de Paris. Que d’émotion et quelle mauvaise soirée nous avons passé ce lundi 15 avril… A la télévision, j’ai pu voir que de nombreuses chaines avaient bouleversé leur programmation. Des images chocs, avec comme toujours en France maintenant des controverses et des critiques. Quelle image que la France donne alors que dans de nombreux pays, comme la Roumanie, les gens sont très émus par cette tragédie… En Roumanie, quand des Monuments Nationaux sont endommagés par des incendies ou autres, y-a-t-il aussi des appels aux dons, si oui les roumains participent-ils ? Ici même la Monnaie de Paris a émis une petite médaille argentée pour la cause », précise Christian Ghibaudo de France.
Cher ami, la situation est un peu différente chez nous. Les appels aux dons existent, ils sont assez nombreux sur les réseaux sociaux notamment. Mais ce sont plutôt des appels humanitaires privés, pour des personnes, des enfants surtout, touchés de maladies graves et qui nécessitent un traitement urgent très coûteux. Il y a des Roumains qui n’hésitent pas à leur offrir une petite contribution. Pour ce qui est des monuments nationaux, je dirais que c’est plutôt rare. Vous vous souvenez, peut-être de l’appel aux dons fait par l’Etat roumain pour racheter et ramener au pays une création de Constantin Brancusi. Ce fut un échec en fin de compte puisque la somme à ramasser était trop grande. Je peux quand même vous donner un exemple de projet qui tente de se réaliser à l’aide des dons de la population. Il s’agit d’une initiative privée, appartenant à une Association, de sauver le bâtiment historique des Bains de Herculane. L’initiative s’intitule « Herculane Project » et vous la trouverez facilement sur Facebook si le sujet vous intéresse. L’idée est de sauver, de faire restaurer un bâtiment historique d’une beauté rare et d’une important valeur architecturale. Jadis un endroit emblématique des cures thermales, le siège des Bains de Herculane est aujourd’hui abandonné et se trouve dans un état de dégradation sévère. Une association tente de le sauver et fait appel à la bienveillance des Roumains. 100.000 euros seraient nécessaires pour redonner la vie à ce bâtiment historique. 40.000 en ont été ramassés jusqu’ici.