22.05.2015
Ioana répond à vos messages...
Ioana Stăncescu, 22.05.2015, 13:50
En Roumanie, l’été approche à grands pas et les Roumains commencent à se faire des projets de vacances. Et pour cause : plus de 12.000 Roumains choisissent des séjours d’une semaine, hors saison, en Bulgarie voisine ou en Grèce, à des prix avoisinant la centaine d’euros. Et oui, cela est bien possible une fois que l’on accepte de voyager en car et de se faire accueillir dans des studios ou hôtels classés deux étoilesn, affirme Teodor Calimanescu, actionnaire de l’agence Europa Travel spécialisée dans des séjours à prix dégriffés, citée ziare.com. « Les petits tarifs n’indiquent pas automatiquement un confort moindre, mais plutôt un éventail restreint de services ». Les vacances aux prix cassés sont d’habitude au mois de mai et de septembre. Malheureusement, le nombre de places est limité, affirme Teodor Calimanescu, tout en ajoutant que la demande dépasse largement l’offre. Les touristes qui guettent des vacances à une centaine d’euros la semaine sont des étudiants, des retraités ou des salariés aux petits revenus. Mais il y a aussi une autre catégorie : celle qui préfère économiser sur le séjour pour pouvoir se permettre, une fois sur place, toute sorte d’excursions, de sorties en ville et des souvenirs. Mes amis, dans les minutes suivantes, j’invite au micro M. Razvan Pascu, conseiller de marketing touristique pour discuter un peu des destinations privilégiées de la clientèle touristique roumaine, un sujet proposé par notre ami français Michel Minouflet.
Découvrez le sujet ici:
Bonjour ou bonsoir à vous, cher Jean-Michel Aubier. Comment ça va ? Merci à vous pour les lettres et les messages, pour les rapports d’écoute et les commentaires visant nos programmes. Je voudrais vous dire que moi aussi, j’ai lu il y a quelques mois le livre sur la vie de la jeune Malala, cette fillette de douze ans qui a failli mourir suite à un attentat contre sa personne en 2012 perpétré par les talibans. Un livre que je recommande chaleureusement. D’une part, parce qu’il est très bien écrit et qu’il explique le combat que Malala et sa famille a du mener pour défendre le droit des jeunes filles à l’éducation et de l’autre, parce qu’à part l’histoire autobiographique de cette fillette, il nous présente aussi des repères historiques d’une région en proie aux violences, tout en nous aidant à mieux comprendre comment tellement d’horreurs furent elles possibles. Un livre à ne pas rater !
Dirigeons-nous vers le Canada pour un petit clin d’œil à notre nouvel auditeur Jocelyn Lacroix qui vient de découvrir nos émissions en français. Nous sommes très contents que nos programmes vous intéressent. En fait, chaque rapport d’écoute comportant le jour, l’heure, la fréquence et quelques détails de l’émission suivie sera récompensé d’une carte QSL. Je vous rappelle que l’actuelle série de carte de vérification vous offrira l’occasion de découvrir la beauté des grottes de Roumanie. Cher ami, j’espère que vous continuerez à nous écouter !
Mes amis je vous invite à me suivre près de Passau, en Allemagne, pour passer le bonjour de nous tous à M. Günter Jacob. Alors, wi geht’s ? Ne vous faites pas trop d’illusions, mon allemand se résume à seulement quelques petits mots et expressions. Revenons à votre message. Nous sommes ravis de constater que la réception soit des meilleures de votre côté comme le confirme votre rapport d’écoute qui est très bien rédigé. J’espère que vous avez reçu depuis pas mal de temps la carte QSL. Si ce n’est pas le cas, faites-nous un petit signe pour vérifier auprès du Service de correspondance. Tschüss !
Bonjour l’Afrique et bonjour à vous, cher Farid Boumechaal. Comment ça va ? Merci à vous pour le rapport d’écoute et merci d’avoir participé aux jeux-concours organisés par RRI. Je remarque que vous aussi, vous avez choisi Malala comme personnalité de l’année dernière. Effectivement, cette fillette a changé un peu la perception du monde et de nous tous sur ce qui se passe dans son pays natal et sur le combat que les filles doivent mener pour préserver leur droit à l’éducation.
Je voudrais, dans les minutes suivantes, remercier nos amis du monde entier nous ayant envoyé des rapports d’écoute. Merci donc à notre auditeur brésilien Anselmo de Paula Camargo, à M. Pesce Edoardo d’Italie, à Dmitri Kutuzov de Russie, à Philippe Marsan de France qui a suivi les émissions consacrées à l’attentat de Charlie Hebdo, à Ferhat Bezazel d’Algérie. Merci à tous et bonne continuation sur les ondes de RRI.
Comment allez-vous, cher Jean Marc Olry de France ? J’espère que tout va bien de votre côté et que vous vous portez bien. C’est très émouvante votre petite remarque au sujet de notre article concernant les attentats de Paris. Vous dites et je cite : j’ai adoré votre article Solidarité et unité contre le terrorisme et les photos l’accompagnant. Bravo pour la conclusion qui refuse l’amalgame et la récupération. Merci à vous, cela nous fait plaisir. Quant à mes articles sur le blog, vous savez à un moment donné j’ai pensé faire aussi un blog en français sur la Roumanie et sur les expériences que j’ai vécues en tant que jeune Roumaine en France. Mais, faute de temps, j’ai laissé ce projet de côté. Peut-être que je vais m’y attaquer un beau jour. Je pense que ce serait intéressant pour les Français de découvrir la façon dont on regardait l’Occident juste après la chute du communisme. En attendant, je compte sur vous pour me lire en roumain. Je suis très heureuse de retrouver vos commentaires. Merci de votre présence aussi bien sur les ondes que sur mon blog. Bises !
Cher Amady Faye du Sénégal, comment allez-vous ? Cela nous fait grand plaisir de recevoir vos rapports d’écoute, riches en détails. Vous avez mentionné dans votre rapport le nom du groupe de musique Voltaj. Je ne sais pas si vous le savez, mais ce sont justement les gars de Voltaj qui représentent la Roumanie à l’Eurovision 2015. La chanson sélectionnée est très belle, je l’aime beaucoup, et elle traite d’un sujet sensible, à savoir le drame des enfants roumains laissés derrière par leurs parents partis à l’étranger à la recherche du travail. Les statistiques font état de quelque 350 milles enfants roumains élevés soit par un seul parent, soit par les grand-parents ou d’autres membres de leur famille après le départ d’au moins un de leurs parents. Et puisque je viens d’invoquer le nom de ce groupe de musique, je vous invite à l’écouter avec cette chanson très belle qui s’appelle « Repartir à zéro ». Quant à moi, Ioana, je vous remercie de votre attention et je vous donne rendez-vous d’ici deux semaine à une nouvelle édition du courrier. A la prochaine !