Le courrier des auditeurs 27.09.2013
Ioana répond à vos messages...
Ioana Stăncescu, 27.09.2013, 09:54
Bonjour le Sénégal et bonjour à vous, cher Amady Faye. Comme à l’accoutumé, vous nous gâtez par vos courriers tellement bien fournis qui comportent des rapports d’écoute, des appréciations au sujet de nos programmes et cette fois-ci, un petit bonus représenté par une carte postale fort jolie appelée les Couleurs du Sénégal ! Un titre très inspiré pour une carte avec, en image, une femme de couleur ravissante, joliment habillée et tenant entre ses bras un magnifique bouquet de fleurs jaunes. Merci Amady pour une image qui nous donne vraiment l’envie de visiter votre pays. D’ailleurs, ma meilleure amie s’y est rendue en vacances il y a quelques années et elle est définitivement tombée amoureuse du Sénégal. Gros bisous de Bucarest et félicitations pour les dix ans d’écoute qu’on essayera de récompenser par un petit souvenir de la part de RRI. Quant au diplôme de fidélité, je vous rappelle, chers amis, qu’il vous faut des rapports d’écoute consécutifs pour dix ans pour se voir en offrir un. Merci et bonne continuation !
Comment va notre cher ami belge, Michel Beine ? Quoi de neuf de votre côté ? Merci beaucoup pour vos questions très intéressantes dont une a particulièrement attiré mon attention. Il s’agit des punitions dans les écoles.
Découvrez la réponse ici
http://www.rri.ro/fr_fr/michel_beine_belgique_des_punitions_dans_des_ecoles-6929
La réception sur les ondes de RRI est excellente, nous apprend Paul Jamet dans un courrier très bien fourni qui comporte 8 rapports d’écoute. Pas de perte de signal, pas d’interférences, super, nous en sommes bien contents ! Je vous rappelle que pendant l’été, RRI passe à l’antenne des rediffusions de ses dossiers les plus importants. Et je pense à Pro memoria, Club Affaires, Sociétés, La Roumanie chez elle, Terre XXI, Défi de l’avenir, Espace culture et Radio Tour. De nouveaux sujets ont été proposés à partir du 17 septembre.
Restons toujours en France pour passer le bonjour amical à notre auditeur Maurice Mercier de Villefranche sur Saone. Comment allez-vous ? Merci bien de continuer à rester à l’écoute de nos programmes. J’ai remarqué que sur l’ensemble de nos émissions, vous avez préféré de suivre les dossiers actualité, Pro Memoria, Terre XXI et la rubrique de Ioana Lutic Au café des francophones. Merci de vos appréciations et à bientôt sur nos ondes. Et puisque j’ai dit appréciations, je voudrais remercier de tout cœur notre ami Jean Barbat de Beaumont qui nous a écrit « merci, chers amis, pour vos émissions toujours passionnantes ». Merci à vous pour votre fidélité envers nos ondes et à la prochaine.
Quant à la situation en Turquie, je vous rappelle que RRI a diffusé à l’époque un dossier consacré à ce sujet dont voici quelques extraits « les protestations dans des dizaines de villes de Turquie semblent avoir copié le modèle des mouvements populaires du Printemps arabe. En Turquie aussi, le nombre des participants aux protestations s’est monté à des dizaines de milliers, les mécontentements des classes moyennes et inférieures couvaient depuis un certain temps, les réseaux de socialisation jouant un rôle important dans l’organisation des manifestations. Le lecteur d’université Eugen Lungu disait à l’époque que si on prend en compte les ingrédients ayant favorisé le déroulement de ces révoltes populaires dans le monde arabe, on pourrait dire que ces dernières furent les premières à être extrêmement avantagés par les réseaux de socialisation, par Internet et la téléphonie mobile. En 1989, à la chute du communisme, les citoyens d’Europe Centrale et de l’Est ne pouvaient pas recourir à Internet. Toutefois, l’histoire mentionne que, bien qu’il soit un espace traditionaliste et moins développé d’un point de vue économique par rapport aux autres régions du monde, le monde arabe a été soumis à ces forces de la globalisation, où Internet est bien développé. Internet a représenté un facteur extrêmement favorisant de ces révoltes aussi bien en Libye qu’en Egypte ou en Syrie, vu qu’il a permis de faire passer des messages par le biais des réseaux de socialisation ; c’est ainsi qu’un nombre très élevé de personnes se sont réunies place Tahrir ou dans d’autres places de la ville et qu’on est parvenu à coaguler des forces sociales importantes, des forces qui se sont avérées décisives dans le renversement des régimes autocratiques. » Le rôle favorisant joué par les moyens modernes de communication tels Facebook et Twitter a été confirmé aussi par la réaction des autorités de plusieurs pays confrontés à des protestations, qui ont bloqué l’accès à ces réseaux ou bien à Internet dans son ensemble. En outre, l’accès des médias internationaux a été sévèrement limité, les reporters de plusieurs stations étrangères en zone de protestations étant menacés, voire retenus par la police.
Quant aux causes qui ont généré les révoltes populaires en Turquie, c’était un certain mécontentement d’une partie de la société turque notamment des sympathisants des partis laïcs, le côté kémaliste de la société turque. Bien entendu, même dans les évolutions de Turquie, les moyens de communication et les réseaux de socialisation ont eu un rôle essentiel dans le déclenchement des protestations populaires, comme dans tous les pays qui ont connu le Printemps arabe et même en Iran. Cette caractéristique essentielle de la société moderne fait que les révolutions ne ressemblent plus à un simple changement, mais qu’elles continuent comme une évolution accélérée de l’état de la société, le tout communiqué en direct et avec la possibilité d’une réaction immédiate, transformant tout citoyen, y compris celui des sociétés autarciques ou des dictatures, de manière à ce qu’il ne soit plus seul et isolé dans son coin, et soumis à la répression ». Bon et voilà cher Jean Barbat, j’ai repris au micro des extraits d’un de nos dossiers consacrés à l’époque aux événements de Turquie.
Comment ça va, cher Bernard Watelet de France? Quelle jolie carte postale avec en image le château de Tournoël ! Très belle, merci bien ! Pour ceux d’entre vous qui ne savent pas très bien de quoi je parle, eh bien, j’ai fait des fouilles sur Internet et voici ce que j’ai trouvé sur le site www.tournoel.com. Le site de Tournoël est connu depuis le Xème siècle, un château monument historique. Le nom d’un Bertrand de Tournoël est mentionné dans les archives locales à cette époque mais on ne sait rien du château qui pouvait se trouver là : peut être une tour de surveillance, peut être une tour en bois. L’histoire de Tournoël commence vraiment vers 1200. A cette époque le château appartient à la puissante famille d’Auvergne, et Guy II, comte d’Auvergne, en est l’occupant. Fier, indépendant et belliqueux, il est en guerre constante avec son frère Robert évêque de Clermont. Ces querelles se terminent par un siège du Château en 1210 par le Roi Philippe Auguste qui prend prétexte de ces disputes pour attaquer les places fortes de la région. Par la ruse, car il n’aurait pu être pris autrement, le château devient possession royale et sera conservé par le pouvoir royal jusqu’à ce que Philippe le Bel l’échange contre des possessions en Limousin avec la famille de Maumont. Il devient ensuite propriété des famille d’Apchon , de la Roche, de Montvallat, de Naucaze et Chabrol.
Pour des informations supplémentaires, vous avez à choisir entre un tour virtuel sur le site de l’endroit ou un autre, en chair et os, dans le Puy de Dôme pour admirer de vos propres yeux ce bijou du tourisme. Cher Bernard Watelet, merci également pour les rapports d’écoute et surtout pour continuer à suivre régulièrement nos programmes. Notre ami a suivi notamment la rubrique d’histoire roumaine Pro Memoria, la Roumanie en toutes lettres de Ioana Lutic, une édition du dossier Société consacrée au gala 2013 pour la société civile et l’Univers du jazz de Costin Grigore. Merci à vous et bonne continuation sur nos ondes !
Dirigeons-nous au Canada pour saluer notre cher auditeur Roger Roussel. Merci à vous pour le rapport d’écoute et merci de nous dire et je cite « c’est toujours un plaisir d’écouter vos émissions instructives et très bien présentées ». De telles appréciations font chaud au cœur. Bisous de Bucarest !
Bonjour la Finlande et bonjour à vous Kiiski Hannu. Merci bien pour les rapports d’écoute riches et complets en détails techniques. Sachez qu’on apprécie vraiment les jolis timbres que vous nous avez envoyés. Malheureusement, puisque nos émissions ne s’adressent pas aux Roumains de Roumanie, on n’a pas de timbres autochtones à vous offrir. Peut-être des timbres offerts par nos auditeurs d’autres pays ? Cela vous dirait ? Merci à vous et à la prochaine !
Madame, Monsieur, c’est tout pour aujourd’hui. Ioana vous fait la bise et vous donne rendez-vous d’ici deux semaines pour une nouvelle édition du courrier.