26.01.2024 (mise à jour)
La Suède ne négociera pas avec la Hongrie sa demande d'adhésion à l'OTAN/La Banque européenne d'investissement (BEI) a signé un prêt de 40 millions d'euros avec une entreprise autrichienne pour l'installation de 8 500 bornes électriques dans 3 pays
Newsroom, 26.01.2024, 18:50
OTAN – La Suède ne négociera pas avec la
Hongrie sa demande d’adhésion à l’OTAN, que Budapest n’a pas encore ratifiée,
restant le seul état membre de l’Alliance à ne pas l’avoir fait, a déclaré
vendredi le Premier ministre suédois Ulf Kristersson, cité par Reuters. La Suède, ainsi que la Finlande, ont demandé à rejoindre l’OTAN
en 2022, à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Mais son adhésion
a été bloquée jusqu’à présent par la Turquie et la Hongrie. Jeudi, le président
turc, Recep Tayyip Erdogan, a signé les documents de ratification. Les Premiers
ministres suédois et hongrois se rencontreront la semaine prochaine lors du
Conseil européen à Bruxelles, mais Kristersson a déclaré que la Suède ne ferait
aucune nouvelle promesse concernant l’OTAN.
BEI – La Banque européenne d’investissement
(BEI) a signé un prêt de 40 millions d’euros avec une entreprise autrichienne
pour l’installation de près de 8 500 bornes de recharge pour véhicules
électriques en Roumanie, Bulgarie et Lituanie. Celles-ci seront installées au
cours des trois prochaines années, en soutien à la mobilité verte et aux
objectifs du Pacte vert de l’Union européenne en matière de transport durable
et de décarbonation. Le projet est soutenu par le
programme InvestEU et contribuera à atteindre l’objectif consistant à disposer
d’un million de bornes de recharge électriques publiques et de stations de
carburant alternatif réparties dans les 27 États membres de l’Union d’ici 2025.
De plus, cet investissement contribuera à la réduction des
émissions de gaz à effet de serre et de la pollution atmosphérique dans les
zones urbaines des trois États.
Slovaquie – Le ministre slovaque des Affaires étrangères et européennes,
Juraj Blanár, a déclaré mardi à Bucarest que son pays soutenait l’adhésion de
la Roumanie à l’espace Schengen, car cette dernière remplissait tous les
critères. À l’ordre du jour des
discussions avec son homologue roumaine, Luminiţa Odobescu, figuraient
également l’intensification de la coopération dans des domaines tels que
l’énergie, les infrastructures, l’industrie automobile, la défense ou le
tourisme. Le renforcement de la coopération dans le domaine de la sécurité et
de la défense a également été évoqué. Les deux représentants ont également signé
un programme bilatéral dans le domaine de l’éducation.
Manifs – Le gouvernement de
Bucarest a adopté plusieurs mesures censées répondre aux mécontentements qui
ont déterminé les agriculteurs et les routiers à descendre dans la rue ces
dernières semaines. Des fonds ont aussi été alloués pour les subventions destinées
aux éleveurs de bovins, de cochons et de volailles et aussi l’on a mis à jour
la subvention pour le diesel utilisée dans l’agriculture. Les agriculteurs
devraient recevoir les sommes avant la fin juin. De même, il a été décidé de
modifier le cadre légal de sorte que les chauffeurs de poids-lourds ne soient
plus amendés une fois leur vignette expirée, au cas où il y a de longs délais
d’attente aux douanes. Pour ce qui est des salariés de la santé, le
gouvernement a décidé d’une majoration salariale de 20 % dans le domaine
sanitaire pour l’année 2024.
Automobiles – La
production automobile a connu une croissance record en Roumanie l’année
dernière dépassant de plus de 4 % le nombre total de voitures produites en
2019. Selon Adrian Sandu, le secrétaire général de l’association des
constructeurs automobiles de Roumanie, cette croissance est due aux efforts des
deux usines, Dacia et Ford, de trouver des solutions à la crise des composantes
électroniques. « Tant les équipes de Dacia, que celles de Ford ont fait de
leur mieux pour assurer un flux optimal d’approvisionnement en composantes de
sorte que, sur toile de fond d’une demande consistante, on a réussi à avoir une
production à la hausse et à enregistrer en 2023 un nouveau record de production
de véhicules en Roumanie, à savoir environ 513 000 unités » a précisé Adrian
Sandu.
Premier logement – En Roumanie, l’édition de cette année du programme « Le
premier logement », pour lequel l’Etat alloue un financement total d’un
milliard de lei (presque 200 millions euros) permettra aussi l’inscription des
bailleurs de fonds qui n’y avaient pas participé l’année dernière. D’ailleurs,
cette année, le programme s’intitule « Un nouveau logement » et offre un financement
en lei, pour l’achat d’un seul logement. Le niveau maximum du crédit est de 66
500 euros pour des logements dont le prix ne dépasse pas les 70 000 euros.
L’avance demandée représente les 5 % du montant. En ce qui concerne les logements
dont le prix ne dépasse pas 140 000 euros, l’avance demandée représente de 15 %
du montant. Pour rappel, depuis son lancement en 2009, plus de 330 000 Roumains
ont bénéficié de facilités de ces crédits pour s’acheter leur premier logement.
Il s’agit principalement de jeunes âgés de 26 à 35 ans. La plupart des
financements demandés ont visé des appartements ayant une superficie allant de 50 à 100 mètres carrés, à des prix allant de
50 000 à 100 000 euros. Le programme a contribué à la stabilité et à la
maturité tant du marché immobilier, que du marché des crédits hypothécaires.
Drogue – Les Etats-membres de l’UE devraient se concentrer sur la
lutte contre le trafic de la drogue dans les ports, sur une base intégrée au
niveau international, a déclaré jeudi, à Bruxelles, le ministre roumain de
l’Intérieur, Catalin Predoiu. Présent au Conseil informel Justice et Affaires
intérieures de l’UE, il a mentionné que la Roumanie avait créé un groupe de
travail réunissant plusieurs institutions ayant des attributions dans la
prévention et la lutte contre le trafic de la drogue. Selon le ministre
roumain, tout comme les trafiquants opèrent dans des groupes organisés au
niveau international, les structures qui luttent contre ce phénomène doivent
s’organiser de la même manière, la Roumanie souhaitant se trouver en première
ligne de cette lutte. Catalin Predoiu a aussi salué la décision prise l’année
dernière par le Conseil, d’élargir la zone Schengen de libre circulation
européenne en incluant les frontières maritimes et aériennes de la Roumanie et
de la Bulgarie.
Agriculture – La présidente de la Commission européenne, Ursula von der
Leyen, a lancé un dialogue stratégique sur l’avenir de l’agriculture dans
l’Union européenne. L’initiative ne vise pas à adopter des décisions, mais
uniquement à mener des débats sur une vision commune des Etats-membres
concernant les politiques agricoles. Pour ce faire, le Groupe pour le Dialogue
stratégique et l’avenir de l’agriculture européenne est une nouvelle plateforme
destinée à tous ceux qui sont impliqués
ou sont influencés par les politiques agricoles au sein de tous les Etats-membres,
tous les types d’agriculteurs, de consommateurs, d’organisations environnementales,
de chercheurs ou d’institutions financières. Les discussions ont lieu sur toile
de fond de l’amplification des protestations des agriculteurs dans plusieurs
Etats européens, tels la Roumanie, la Pologne, l’Allemagne, l’Espagne, la
Lituanie, les Pays-Bas, ou encore la France. Les principaux mécontentements des
agriculteurs européens visent l’impact des politiques communautaires en matière
d’environnement et l’afflux de produits agricoles en provenance d’Ukraine dans
l’UE, qui influencent la productivité et la compétitivité des agriculteurs.
Météo – Les températures sont en train de baisser sur l’ensemble
du territoire de la Roumanie. Le ciel est couvert et des précipitations faibles
sont signalées. Il neige en montagne et sur la moitié nord du pays. Le vent est
plus fort sur le sud et sur les crêtes de montagnes. Les maxima de la journée vont
de -2 à 10 degrés. 7 degrés et du soleil à midi à Bucarest.