Ilie Năstase
Son record aux Masters a été spectaculaire : il a gagné 4 fois ce tournoi de fin de saison en ’71, ’72, ’73 et ’75 ; en ’74, il a perde de justesse en finale au 5e set face à Guillermo Vilas. Né le 19 juillet 1946, à Bucarest, il a été le premier tennisman roumain a avoir gagné une telle notoriété internationale. Présent en Coupe Davis dès 1966, Ilie Năstase a été classé deuxième, après l’Italien Nicola Pietrangeli, au classement des plus actifs tennismen de l’histoire de cette compétition, les seuls à avoir gagné plus de 100 matchs. Une vie consacrée au tennis. Ilie Năstase : « Le tennis m’a donné tout ce qu’il y a de plus beau et c’est par le tennis que j’ai donné ce que j’ai en moi de meilleur. Gagner et perdre : c’est une belle combinaison. Le seul problème, c’étaient les voyages. On devait faire la réservation des vols, acheter les billets. Le pire, c’était quand on devait obtenir le visa. Je pense aux jeunes sportifs d’aujourd’hui : ils ont un manager, un préparateur physique, un nutritionniste, un masseur. Ils vont aux entraînements, ils jouent le match et ils rentrent chez eux. Pourtant, quand on devient numéro 1 mondial tout en ayant des difficultés à surmonter, c’est mieux. »
Daniel Onea, 03.11.2015, 15:22
Son record aux Masters a été spectaculaire : il a gagné 4 fois ce tournoi de fin de saison en ’71, ’72, ’73 et ’75 ; en ’74, il a perde de justesse en finale au 5e set face à Guillermo Vilas. Né le 19 juillet 1946, à Bucarest, il a été le premier tennisman roumain a avoir gagné une telle notoriété internationale. Présent en Coupe Davis dès 1966, Ilie Năstase a été classé deuxième, après l’Italien Nicola Pietrangeli, au classement des plus actifs tennismen de l’histoire de cette compétition, les seuls à avoir gagné plus de 100 matchs. Une vie consacrée au tennis. Ilie Năstase : « Le tennis m’a donné tout ce qu’il y a de plus beau et c’est par le tennis que j’ai donné ce que j’ai en moi de meilleur. Gagner et perdre : c’est une belle combinaison. Le seul problème, c’étaient les voyages. On devait faire la réservation des vols, acheter les billets. Le pire, c’était quand on devait obtenir le visa. Je pense aux jeunes sportifs d’aujourd’hui : ils ont un manager, un préparateur physique, un nutritionniste, un masseur. Ils vont aux entraînements, ils jouent le match et ils rentrent chez eux. Pourtant, quand on devient numéro 1 mondial tout en ayant des difficultés à surmonter, c’est mieux. »
Debbie Beckerman, une journaliste britannique a proposé à Ilie Năstase d’écrire sur lui un livre biographique : « Je l’ai rencontrée à Wimbledon. Elle est venue par l’intermédiaire de quelqu’un que je connaissais, Richard Evans et qui avait déjà écrit un livre sur moi. Je lui ai demandé si elle savait des choses sur moi. Elle m’a apporté 3 gros dossiers contenant tous les articles sur moi publiés dans les journaux britanniques. Elle m’a dit qu’elle était une de mes admiratrices et que si j’acceptais, elle commençait le travail dès le lendemain. Nous avons travaillé ensemble pendant six mois. Elle est venue chez moi, à la campagne, en France et nous avons travaillé 4-5 heures par jour, avec le magnéto. Et elle a suivi les tournois de Roland Garros et de Wimbledon, où j’étais présent. »
Actuellement, Ilie Năstase se considère comme « un être normal ». Il ne se trouve plus sous la pression des matchs, dont il se souvient pourtant avec affection. : « On m’a souvent demandé quel a été le match que j’ai aimé le plus. A la surprise de tous, j’ai dit que c’était un match que j’avais perdu. Et personne ne comprenait pourquoi. Mon ami Ţiriac m’a demandé, lui, pourquoi j’avais joué 101 balles tout près du filet. Je lui ai dit que j’avais senti que je devais le faire. Il m’a répondu que sur 101 j’avais raté 100 et que seule la dernière, je l’avais gagnée. Eh bien, elle était justement la plus importante. Ça m’a fait plaisir ! Ça a valu la peine ! Après, je me suis exercé et au prochain match je les ai gagnées presque toutes. »Le 1er décembre 2008, Ilie Năstase était promu au grade de général major de réserve au ministère de la Défense.