Le Festival international de la bande dessinée historique de Braşov
Le
centre historique de la ville de Brașov (centre de la Roumanie) a accueilli, en
août dernier, la sixième édition du FIBDI – Le Festival international de la bande
dessinée historique. Six expositions, quatre lieux archiconnus (la Maison et la
Place du Conseil, le Bastion des tisserands et le Parc des héros), nombre de
concours, ateliers et une classe de maître se sont partagé l’agenda de l’événement.
L’historien Nicolae Pepene, directeur du festival, a détaillé la programmation: Ce n’est
pas qu’un simple un festival de la bande dessinée historique, c’est un festival
qui s’inscrit dans l’histoire, grâce principalement à nos invités. Nous avons
réussi à réaliser ce que nous nous sommes proposé dès la première édition, à
savoir faire de notre festival un lieu de rencontres où passionnés de la bande
dessinée et auteurs plus ou moins jeunes ou âgés se rassemblent dans un cadre
professionnel et amical pour parler de l’histoire de la bande dessinée
historique roumaine, parce que cette histoire est très intéressante. Et cette
année nous avons eu la chance de pouvoir rassembler autour d’une table ronde
les maîtres qui avaient débuté dans les années 1970. Quelle impression produit
une réunion, en 2023, sur le début d’auteurs prestigieux dans les années 1970,
dans la revue « Cutezătorii »/Les Téméraires » !
Marius Tiţa, 17.09.2023, 09:30
Le
centre historique de la ville de Brașov (centre de la Roumanie) a accueilli, en
août dernier, la sixième édition du FIBDI – Le Festival international de la bande
dessinée historique. Six expositions, quatre lieux archiconnus (la Maison et la
Place du Conseil, le Bastion des tisserands et le Parc des héros), nombre de
concours, ateliers et une classe de maître se sont partagé l’agenda de l’événement.
L’historien Nicolae Pepene, directeur du festival, a détaillé la programmation: Ce n’est
pas qu’un simple un festival de la bande dessinée historique, c’est un festival
qui s’inscrit dans l’histoire, grâce principalement à nos invités. Nous avons
réussi à réaliser ce que nous nous sommes proposé dès la première édition, à
savoir faire de notre festival un lieu de rencontres où passionnés de la bande
dessinée et auteurs plus ou moins jeunes ou âgés se rassemblent dans un cadre
professionnel et amical pour parler de l’histoire de la bande dessinée
historique roumaine, parce que cette histoire est très intéressante. Et cette
année nous avons eu la chance de pouvoir rassembler autour d’une table ronde
les maîtres qui avaient débuté dans les années 1970. Quelle impression produit
une réunion, en 2023, sur le début d’auteurs prestigieux dans les années 1970,
dans la revue « Cutezătorii »/Les Téméraires » !
L’événement
central du festival a été « Le Centenaire Gopo » – Cent ans depuis la
naissance d’Ion Popescu Gopo (1923-1989), artiste plasticien et dessinateur,
réalisateur, acteur et scénariste de film. Ses créations l’ont imposé en tant
que personnalité remarquable du cinéma roumain, le court-métrage « Brève
histoire » ayant remporté la Palme d’Or à Cannes en 1957. Nicolae Pepene a
aussi parlé de l’anniversaire de Gopo: L’anniversaire de la naissance de Gopo, le
« Centenaire Gopo », n’arrive qu’une fois. Et nous l’avons célébré à
Brașov et peut-être que Gopo lui-même nous sourit de quelque-part d’en haut,
avec le sourire qu’il avait dessiné sur le visage de son petit homme, son
personnage. Gopo a peut-être souhaité que cela se passe à Brașov, car, d’après
ce qu’on m’a dit, il aimait cette ville et nous ne serions que la main de sa
volonté. C’est madame Anca Moscu, l’âme de cette célébration et aussi
petite-fille du grand artiste, qui m’en a parlé. Nous avons réussi à rassembler
une équipe, qui organisé cette exposition en collaborant avec deux importantes
institutions du domaine de l’histoire de l’art roumain – les Archives
nationales de film et le Studio Animafilm. Ce trésor de pièces historiques
ayant appartenu à Gopo a été présenté pour la première fois. Les deux institutions
les ont ramenées à Brașov, me les ont confiées et le résultat c’est
l’exposition que vous avez vue et que j’invite tout le monde à voir ; elle
restera ouverte jusqu’en janvier prochain et occupe deux salles, où Ion Popescu
Gopo est placé dans une galerie universelle, aux côtés d’autres grands auteurs.
Nous y exposons une photo de lui aux côtés de Walt Disney, ainsi que plusieurs
pièces exceptionnelles. Pouvoir regarder de très près un diplôme du Festival de
la Cannes, ça veut dire que nous avons ici la Palme d’Or de 1957! Et puis aussi
le Trophée de Karlovy Vary, des dessins des archives du maître, gardés par sa
famille, les Archives nationales de film et le Studio Animafilm. Selon moi,
c’est une expo spectaculaire. On passe ensuite de la section en noir et blanc à
la section en couleurs, celle des films de Gopo. Ça commence avec « Des
pas vers la lune » et « On a volé une bombe », en noir et blanc,
pour passer aux couleurs et à la musique avec « Maria, Mirabela » et
« Harap Alb ». Nous exposons aussi des équipements utilisés par Gopo
pour réaliser ses films, des affiches, y compris de l’étranger, des diplômes
accordés à différents festivals et ainsi de suite.
Le
directeur du FIBDI, Nicolae Pepene, a enfin ajouté: L’édition de notre Festival de cette
année a été la meilleure. Et c’est bien normal puisque nous avons accumulé de
l’expérience et nous avons acquis une renommée certaine. Nous avons eu
quelques d’invités français qui nous ont
aidés à monter en puissance. Nous avons proposé de nouvelles sections. Nous
sommes donc sur le bon chemin, voilà la conclusion. Je n’ose pas penser au fait
que six éditions ce n’est pas beaucoup pour un festival. L’année prochaine, la
septième édition sera une sorte de seuil à franchir vers une nouvelle étape et
nous ferons de notre mieux pour proposer un thème historique surprise. – a promis le directeur du Festival
international de la Bande dessinée historique de Braşov. (Trad. Ileana Ţăroi)