Une plateforme en ligne pour les journalistes en herbe
Chez les jeunes, l’attraction pour le journalisme se manifeste très tôt, pratiquement au même moment que leur préoccupation pour le reste du monde et pour eux-mêmes. C’est là une évidence que les représentants de l’Association informelle des Voix pour l’insertion ont su mettre à profit pour concevoir un projet censé encourager les adolescents à écrire des articles de presse sur eux-mêmes et sur des histoires de leurs localités d’origine. Iulia Dromereschi, membre de l’Association, cheffe du projet MediaHub, sur le début du projet : « On a lancé officiellement MediaHub en octobre-novembre 2019, au bout de plusieurs années de préparatifs menés à l’époque où notre association était basée à Cluj. A présent, on a déménagé à Bucarest. Cette plate-forme s’adresse aux jeunes de 15 à 25 ans, notamment aux lycéens. Par ce projet, on s’est proposé d’encourager les adolescents à s’intéresser davantage à leurs communautés pour raconter, par la suite, différentes histoires. On encourage donc les jeunes à faire du journalisme communautaire. »
Christine Leșcu, 02.07.2020, 12:07
Chez les jeunes, l’attraction pour le journalisme se manifeste très tôt, pratiquement au même moment que leur préoccupation pour le reste du monde et pour eux-mêmes. C’est là une évidence que les représentants de l’Association informelle des Voix pour l’insertion ont su mettre à profit pour concevoir un projet censé encourager les adolescents à écrire des articles de presse sur eux-mêmes et sur des histoires de leurs localités d’origine. Iulia Dromereschi, membre de l’Association, cheffe du projet MediaHub, sur le début du projet : « On a lancé officiellement MediaHub en octobre-novembre 2019, au bout de plusieurs années de préparatifs menés à l’époque où notre association était basée à Cluj. A présent, on a déménagé à Bucarest. Cette plate-forme s’adresse aux jeunes de 15 à 25 ans, notamment aux lycéens. Par ce projet, on s’est proposé d’encourager les adolescents à s’intéresser davantage à leurs communautés pour raconter, par la suite, différentes histoires. On encourage donc les jeunes à faire du journalisme communautaire. »
A l’heure actuelle, une visite sur le site mhub.aiviong.ro vous offrira l’occasion d’en savoir davantage sur le parcours d’un jeune entrepreneur de 21 ans, de Botosani, qui s’est lancé dans la culture des tomates bio ou encore sur celui d’une jeune ingénieure du même département devenue célèbre après avoir commencé à fabriquer des masques de protection en coton. Et c’est toujours sur cette plateforme que l’association organise des ateliers animés par des journalistes connus et des spécialistes de la déontologie journalistique en Roumanie. Iulia Dromereschi. « A l’automne dernier, avec le soutien du Collège professionnel Gh. Asachi, nous avons commencé à travailler avec la première communauté de jeunes de Botosani, recensant 26 lycéens allant de la Seconde jusqu’à la Terminale. Sur l’ensemble, certains ont abandonné le projet avant la fin, soit pour préparer leurs examens, soit pour des raisons personnelles. Mais bon, à l’heure où l’on parle, on est toujours en contact avec 14 ou 15 élèves. Les jeunes issus de ce premier groupe ont bénéficié aussi des cours en ligne, avant que nous ne nous rendions sur place pour les connaître personnellement, passer deux jours ensemble et organiser la rédaction. C’est à peine après que le travail a démarré. Les autres mini- rédactions mises en place depuis le mois de mars ont fonctionné uniquement en ligne. Les premières rencontres, on les a organisées sur différentes plateformes éducationnelles qui ont fini par accueillir aussi nos ateliers. Seules trois mini-rédactions fonctionnent toujours en ce moment : à Curtea de Arges, à Bucarest et à Suceava. Nous avons des discussions avec nos représentants de Focsani et de Bacau, car depuis que nous sommes devenus connus sur la Toile, les jeunes s’adressent à nous, même si on ne prend pas forcément en compte l’idée de mettre en place de petites rédactions dans leurs départements aussi. »
Et puisqu’il s’agit d’une plateforme en ligne et que le contexte pandémique actuel nous oblige à mener nos activités à distance, les participants au projet mettent à profit toutes les ressources et les opportunités techniques du numérique. Iulia Dromereschi:« Nous, on a décidé d’avancer pas à pas et de commencer par des textes écrits puisqu’à notre grande surprise, on a découvert que pas mal d’adolescents avec lesquels on travaille sont plutôt réservés quand il s’agit de produire du contenu audio ou vidéo. Voilà pourquoi, dans un premier temps, on les a invités à s’exprimer par écrit. Mais, comme le mois de juin a été déclaré le Mois du Podcast, on a réalisé avec eux des enregistrements que nous avons transformés par la suite en épisodes de podcast. Et puis, après une petite pause en juillet et août, on produira, à partir de cet automne, du contenu vidéo aussi. En attendant, on a lancé une chaîne sur YouTube pour partager différentes opinions sur le Bac en Roumanie. »
Et comme le Media Hub de l’Association informelle des Voix pour l’insertion a de plus en plus d’adeptes et que les jeunes sont attirés par le journalisme depuis un âge très tendre, Iulia Dromereschi se propose de mettre en place des ateliers à l’intention, également, des collégiens intéressés par ce domaine. (Trad. Ioana Stăncescu)