Manifestation du 8 mars
Le 8 mars, Journée internationale des femmes, les fleuristes de Bucarest sont dévalisés par toutes les personnes désireuses de faire plaisir à leur mère, leur compagne, leurs sœurs, leurs professeures etc. Mais si vous passiez ce jour-là sur la Place de la Victoire, devant le siège du gouvernement roumain, c’est une autre idée de cette journée qui vous sautait aux yeux. Reprenant le mot d’ordre créé il y a quelques années : « Multumesc pentru flori dar… », « Merci pour les fleurs mais… », quelques centaines de personnes manifestaient pour les droits des femmes. Cette année, l’accent était mis sur le droit à l’avortement. Une carte de la Roumanie indiquant tous les départements roumains dans lesquels ce droit fondamental est dénié aux femmes circulait depuis quelques jours sur les réseaux sociaux. Sur les pancartes on pouvait lire : la maternité forcée est un travail forcé, éducation sexuelle pour pouvoir décider, votre profit n’est pas notre corps etc. D’autres rappelaient toutes les femmes mortes de ne pas avoir pu avorter dans de bonnes conditions. Des drapeaux LGBT+ et roms flottaient au vent.
Des militantes ont pris la parole pour adresser des revendications aux pouvoirs publics et souligner que leur démarche féministe englobe la lutte contre le racisme, l’homophobie, la transphobie, le classisme et le validisme.
Radio România, 20.03.2023, 11:27
Le 8 mars, Journée internationale des femmes, les fleuristes de Bucarest sont dévalisés par toutes les personnes désireuses de faire plaisir à leur mère, leur compagne, leurs sœurs, leurs professeures etc. Mais si vous passiez ce jour-là sur la Place de la Victoire, devant le siège du gouvernement roumain, c’est une autre idée de cette journée qui vous sautait aux yeux. Reprenant le mot d’ordre créé il y a quelques années : « Multumesc pentru flori dar… », « Merci pour les fleurs mais… », quelques centaines de personnes manifestaient pour les droits des femmes. Cette année, l’accent était mis sur le droit à l’avortement. Une carte de la Roumanie indiquant tous les départements roumains dans lesquels ce droit fondamental est dénié aux femmes circulait depuis quelques jours sur les réseaux sociaux. Sur les pancartes on pouvait lire : la maternité forcée est un travail forcé, éducation sexuelle pour pouvoir décider, votre profit n’est pas notre corps etc. D’autres rappelaient toutes les femmes mortes de ne pas avoir pu avorter dans de bonnes conditions. Des drapeaux LGBT+ et roms flottaient au vent.
Des militantes ont pris la parole pour adresser des revendications aux pouvoirs publics et souligner que leur démarche féministe englobe la lutte contre le racisme, l’homophobie, la transphobie, le classisme et le validisme.
Charlotte Fromenteaud et Clémence Lheureux étaient sur place pour recueillir des paroles de manifestantes.