« S’ouvrir à l’autre, c’est participer à l’aventure de la vie »
Que reste-t-il du vivre ensemble ? C’est la question que l’Europe entière se pose en cette période qui est tout sauf sereine et qui annonce de grands changements dans l’approche de la différence, quelle qu’elle soit. Repli sur soi-même, peur, rejet de l’autre — c’est ce que veut atténuer, sinon combattre, le projet « Libres ensemble » mis en place et promu par l’Organisation internationale de la francophonie. Un programme qui se concrétise par une série de rencontres et d’ateliers organisés dans différents pays et qui cible les jeunes, notamment les adolescents. Pourquoi ? D’une part, ces derniers sont plus perméables à l’apprentissage de la différence ; d’autre part, la francophonie est un espace de jeunesse par excellence qui, grâce à ses valeurs, peut faire la différence dans le monde contemporain.
Andrei Popov, 29.07.2016, 16:01
Le camp d’été « Libres ensemble Europe de l’Est » se déroule, ces jours-ci en République de Moldova, près de Chisinau, la capitale. Il est organisé avec le concours de six pays de la région — Albanie, Arménie, Bulgarie, l’ex-république yougoslave de Macédoine, République de Moldova et Roumanie. Et le moyen principal de rapprocher les participants issus de ces pays est le théâtre. Quels résultats concrets peuvent apporter une telle expérience? Explications avec Julien Daillère, auteur dramatique, comédien, metteur en scène et expert en méthodes théâtrales de formation et d’animation, ainsi quavec les élèves Oana Elena Ciuraru de Roumanie et Ella Mnatsakanyan dArménie.