« L’Enfance. Débris et patrimoine »
L’Institut Culturel Roumain de Stockholm a ouvert ses portes en 2013 avec l’exposition itinérante « L’Enfance. Débris et patrimoine ». Lilla Passima et Cosmin Manolache ont proposé au public suédois un essai sur l’enfance construit à l’aide d’objets, vêtements, histoires et jeux appartenant à des collections privées ainsi qu’au patrimoine des musées. L’exposition, dont le vernissage a eu lieu le 24 janvier, dévoile quelques-uns des rituels et des seuils essentiels qui marquent et délimitent les âges du « petit être humain », soit-il citadin ou campagnard (naissance, baptême, table des fées marraines etc.).
Les objets et les images de l’exposition racontent la langue commune de l’enfance marquant tant les différences que le vif dialogue entre les milieux urbain et rural de l’Europe Orientale. L’exposition construit un discours visuel sur le monde depuis la fin du XIX-ème siècle jusqu’à nos jours. Par des objets communs, assimilés par plusieurs espaces géographiques et transformés en différents symboles — depuis la petite bercelonnette en bois, l’escabeau et la tenue paysanne des années 1900 aux automobiles miniatures en métal de l’entre-deux-guerres, depuis les jouets en plastique de l’enfance communiste à l’attirail de la technologie post-moderne — le public est invité à recomposer sa propre enfance, redécouvrant, par la même occasion, des territoires culturels différents. Organisée par le Musée du Paysan Roumain et par l’Institut Culturel Roumain, dans le cadre du Programme CULTURE 2007-2013 en collaboration avec le ministère roumain de la Culture, le LEBORK MUSEUM de Pologne et l’Association ARTEES de France, la même exposition s’est arrêtée dans d’autres capitales européennes en 2012. Elle a pu être admirée aux filiales de l’Institut Culturel Roumain de Londres, Paris, Madrid et Rome.
Ioana Popescu, coordonnatrice de ce projet du Musée du Paysan Roumain raconte : « L’enfance est très importante car nous n’existons pas sans elle. Elle n’a été ratée par personne, chacun a eu sa propre enfance, il est impossible de ne pas en parler car c’est à cette époque de notre vie que nous nous formons, que nous nous développons, et son empreinte est visible à un regard attentif. Je pense que c’est l’essentiel de notre vie. Nous rêvons d’un musée de l’enfance, mais nous avons un problème majeur qui est celui de l’espace. L’idée nous est venue alors d’organiser un musée virtuel de l’enfance. Lorsque nous disons « enfance », nous pensons à toute la culture de l’enfance, non seulement à ses jeux et jouets mais, aussi, aux souvenirs, au folklore, aux rituels des enfants, aux différents seuils d’âges. Nous nous sommes rendu compte qu’un tel musée n’existe pas en Europe. Pendant les deux années de vie de notre projet, nous espérons toucher tous les domaines envisagées. Nous avons choisi un projet européen car nous étions intéressés à faire des comparaisons avec d’autres pays de notre continent, car nous avons le sentiment d’avoir un fond commun de culture de l’enfance en Europe. Non seulement il existe une culture de l’enfance spécifiquement roumaine ou française ou polonaise, il existe aussi une certaine façon européenne de vivre l’enfance. C’est ce que nous voulons démontrer par ce musée virtuel de l’enfance. »
Toutes les expositions de ce musée ont été réalisées avec l’aide de volontaires qui se sont impliqués dans la recherche et la documentation, mais aussi dans les ateliers proposés aux enfants par la Musée du Paysan Roumain. L’exposition L’Enfance. Débris et patrimoine sera présentée cette année à Varsovie et à Lebork, en Pologne. (trad.: Costin Grigore)
România Internațional, 29.01.2013, 13:32
L’Institut Culturel Roumain de Stockholm a ouvert ses portes en 2013 avec l’exposition itinérante « L’Enfance. Débris et patrimoine ». Lilla Passima et Cosmin Manolache ont proposé au public suédois un essai sur l’enfance construit à l’aide d’objets, vêtements, histoires et jeux appartenant à des collections privées ainsi qu’au patrimoine des musées. L’exposition, dont le vernissage a eu lieu le 24 janvier, dévoile quelques-uns des rituels et des seuils essentiels qui marquent et délimitent les âges du « petit être humain », soit-il citadin ou campagnard (naissance, baptême, table des fées marraines etc.).
Les objets et les images de l’exposition racontent la langue commune de l’enfance marquant tant les différences que le vif dialogue entre les milieux urbain et rural de l’Europe Orientale. L’exposition construit un discours visuel sur le monde depuis la fin du XIX-ème siècle jusqu’à nos jours. Par des objets communs, assimilés par plusieurs espaces géographiques et transformés en différents symboles — depuis la petite bercelonnette en bois, l’escabeau et la tenue paysanne des années 1900 aux automobiles miniatures en métal de l’entre-deux-guerres, depuis les jouets en plastique de l’enfance communiste à l’attirail de la technologie post-moderne — le public est invité à recomposer sa propre enfance, redécouvrant, par la même occasion, des territoires culturels différents. Organisée par le Musée du Paysan Roumain et par l’Institut Culturel Roumain, dans le cadre du Programme CULTURE 2007-2013 en collaboration avec le ministère roumain de la Culture, le LEBORK MUSEUM de Pologne et l’Association ARTEES de France, la même exposition s’est arrêtée dans d’autres capitales européennes en 2012. Elle a pu être admirée aux filiales de l’Institut Culturel Roumain de Londres, Paris, Madrid et Rome.
Ioana Popescu, coordonnatrice de ce projet du Musée du Paysan Roumain raconte : « L’enfance est très importante car nous n’existons pas sans elle. Elle n’a été ratée par personne, chacun a eu sa propre enfance, il est impossible de ne pas en parler car c’est à cette époque de notre vie que nous nous formons, que nous nous développons, et son empreinte est visible à un regard attentif. Je pense que c’est l’essentiel de notre vie. Nous rêvons d’un musée de l’enfance, mais nous avons un problème majeur qui est celui de l’espace. L’idée nous est venue alors d’organiser un musée virtuel de l’enfance. Lorsque nous disons « enfance », nous pensons à toute la culture de l’enfance, non seulement à ses jeux et jouets mais, aussi, aux souvenirs, au folklore, aux rituels des enfants, aux différents seuils d’âges. Nous nous sommes rendu compte qu’un tel musée n’existe pas en Europe. Pendant les deux années de vie de notre projet, nous espérons toucher tous les domaines envisagées. Nous avons choisi un projet européen car nous étions intéressés à faire des comparaisons avec d’autres pays de notre continent, car nous avons le sentiment d’avoir un fond commun de culture de l’enfance en Europe. Non seulement il existe une culture de l’enfance spécifiquement roumaine ou française ou polonaise, il existe aussi une certaine façon européenne de vivre l’enfance. C’est ce que nous voulons démontrer par ce musée virtuel de l’enfance. »
Toutes les expositions de ce musée ont été réalisées avec l’aide de volontaires qui se sont impliqués dans la recherche et la documentation, mais aussi dans les ateliers proposés aux enfants par la Musée du Paysan Roumain. L’exposition L’Enfance. Débris et patrimoine sera présentée cette année à Varsovie et à Lebork, en Pologne. (trad.: Costin Grigore)