Simona Velikova (Bulgarie)
Carmen Pelin, 24.08.2022, 14:44
Simona Velikova : « Bonjour et bienvenue sur Radio Roumanie Internationale !
Je m’appelle Simona Petkova Velikova, j’ai 22 ans et je suis originaire de Varna,
la troisième ville de Bulgarie, située au bord de la Mer Noire. Je suis
actuellement étudiante en Relations internationales et études européennes à la Faculté
d’Études Européennes de l’Université Babeș-Bolyai de
Cluj-Napoca. »
En 2019, avant la pandémie, Simona Velikova est arrivée en Roumanie, à Cluj Napoca, où elle a commencé son année préparatoire
de langue roumaine à la Faculté
de Lettres de l’Université Babeș-Bolyai, au Département de langue, culture et
civilisation roumaine. Elle a validé ce cours en 2020.
Simona Velikova : « Lorsque l’on obtient la notre de 10, cela veut
dire que l’on a atteint le niveau B2. Honnêtement, apprendre le roumain a été plutôt
facile pour moi, car j’aime beaucoup les langues étrangères. J’ai appris pendant
quelques temps le coréen et je parle aussi allemand et anglais. En plus, le
bulgare et le roumain se ressemblent beaucoup plus que nous ne l’imaginons.
Certains mots sont presque identiques. J’ai eu la chance d’avoir Lavinia Vasiu comme
professeure à la Faculté de Lettres, une excellente enseignante, qui a facilité
mon apprentissage. Ensuite, j’ai commencé à travailler en Roumanie et la
pratique quotidienne m’a également beaucoup aidé à progresser. »
En Roumanie, Simona Velikova a travaillé dans un centre d’appel.
Actuellement, elle effectue des traductions du roumain vers le bulgare pour une
entreprise de Cluj-Napoca opérant sur le marché bulgare. La jeune fille a vraiment
voulu faire ses études en Relations internationales en Roumanie, pays qu’elle
connaissait déjà.
Simona Velikova : « Je dirais que je suis arrivée en Roumanie
d’une façon un peu particulière : grâce à mes parents qui travaillent dans le
domaine du tourisme et avec qui j’ai eu la chance de travailler plusieurs fois
en Roumanie. Avant de déménager, j’ai travaillé en tant que guide il y a
quelques années. C’est comme ça que je me suis rendue plusieurs fois en
Roumanie et que j’ai aussi rencontré beaucoup de Roumains. J’ai aimé la
Roumanie dans son ensemble et une fois terminé le lycée, j’ai décidé de m’y installer.
Personnellement, j’envisageais plutôt d’emménager à Bucarest, mais beaucoup de Roumains
m’ont conseillé de choisir la ville de Cluj. C’est comme ça que je suis arrivée
ici ! »
Qu’est-ce qu’elle aime en Roumanie, pays où elle vit déjà depuis 3 ans ?
Simona Velikova: « Il y a vraiment beaucoup de choses que j’aime en
Roumanie. J’aime le fait que les gens sont accueillants, pas seulement à Cluj,
mais dans toute la région d’Ardeal. Bien évidemment, les gens sont ouverts et
sympathiques à Bucarest aussi. En plus, là-bas on est déjà plus près de la frontière
avec la Bulgarie. Les gens sont très contents et aiment beaucoup entendre un étranger
parler roumain. J’aime aussi la nature, les montagnes, j’aime beaucoup de
villes incroyables. Je pense que les gens devraient apprécier plus ces aspects.
J’ai visité la plupart du pays, en Transylvanie j’ai visité presque toutes les
villes. Je suis également allée plusieurs fois à Brașov, Râșnov, Sinaia.
J’adore cette région ; je dirais que c’est peut-être mon endroit préféré de
Roumanie et j’ai aussi beaucoup d’amis là-bas.
L’une des plus grandes passions de Simona Velikova c’est de voyager ;
elle y investit donc tout l’argent qu’elle gagne. Un jour, elle souhaiterait aller
en Corée du Sud, car elle se sent très liée aux cultures asiatiques. Pourtant,
le plus beau continent pour elle reste l’Europe, où elle a passé de bons
moments en Belgique, au Portugal, mais aussi dans les pays des Balkans. Avant de
démanger en Roumanie, elle a organisé de nombreuses excursions dans notre pays
pour les touristes de Bulgarie.
Simona Velikova: « Je pense que les Roumains et les Bulgares ne se
connaissent pas assez, bien que nos deux pays soient voisins et seulement
séparés par le Danube. Les Bulgares s’étonnent beaucoup quand ils rencontrent
des Roumains où quand ils découvrent des endroits en Roumanie. Généralement, lorsqu’un
Bulgare entend parler de Roumanie, il pense directement à Bucarest ou à Constanța
– comme ces deux villes sont plus près de notre frontière – et c’est tout. Mais
quand ils vont à Braşov, à Sibiu où à Cluj, ils sont réellement surpris et impressionnés. »
En 2023, Simona Velikova sera diplômée de la Faculté d’Etudes Européennes
de l’Université Babeș-Bolyai de Cluj-Napoca. Elle envisage aussi de faire un
master, soit en sciences sociales, soit en philologie, mais pas tout de suite.
Dans quel pays envisage-t-elle de poursuivre ses études universitaires ?
Simona Velikova: « Plutôt en Roumanie, car j’ai pour projet de
rester ici. Comme je l’ai déjà dit, j’aime beaucoup ce pays, je me sens chez
moi, car nos deux pays et nos deux peuples sont assez proches et je ne sens donc
vraiment pas de différence. En ce qui concerne la faculté, je n’ai pas de
projet précis pour l’instant. Je sais que j’aimerais entreprendre d’autres activités,
comme faire de la traduction ou organiser des évènements. J’ai plusieurs rêves,
mais je suis certaine de ne pas vouloir avoir ma propre entreprise de tourisme ;
je connais bien le domaine et tout n’est pas si rose, on rencontre beaucoup de difficultés.
Pourtant, j’aimerais avoir une entreprise de traductions et continuer à travailler
dans le tourisme aussi longtemps que possible. »
Simona Velikova de Bulgarie, étudiante en troisième année en Relations
Internationales à la Faculté d’Études Européennes de l’Université Babeș-Bolyai
de Cluj-Napoca, a un petit message en roumain et en bulgare à faire passer :
Simona Velikova: « Je voudrais vraiment saluer beaucoup de
personnes. Commençons par Anca, ma meilleure amie de Roumanie, qui m’a énormément
aidée lors de ma première année ici et avec qui j’ai habité. Je salue aussi mes
amis étrangers et mes amis roumains de Cluj et bien évidemment ceux de Sinaia,
Brașov, de Poiana Brașov, qui sont comme une famille pour moi. C’est notamment
grâce à eux que je suis restée en Roumanie, c’est eux qui m’ont encouragée à le
faire. Je salue aussi
toute ma famille, mes deux neveux incroyables que j’aime beaucoup et mes
meilleurs amis de Bulgarie. »