Le Château de Peleş
En cette période de confinement, grâce à la plateforme Google Arts et Culture, vous avez toujours la possibilité de profiter des merveilles de notre monde, tout en restant chez vous, à l’abri.
Ana-Maria Cononovici, 28.03.2020, 12:55
Cela fait presqu’un an que le Château de Peleş, en Roumanie, s’est associé à Google Arts et Culture, pour offrir aux Internautes la possibilité de visite virtuelle. Pour un petit avant-goût, on vous présente brièvement quelques repères de l’histoire de ce château, qui fait la fierté de la Roumanie dans le monde entier.
Véritable effigie de la station de Sinaia, aux pieds des monts Bucegi, le château de Peleş a servi de résidence estivale à la famille royale de Roumanie, les Hohenzollern-Sigmaringen. Sa construction, démarré en 1875, à la demande du roi Carol I (1866-1914), a été confiée aux architectes Johannes Schultz, Carol Benesch et Karel Liman. Les riches décorations portent la signature des Allemands J. D. Heymann et August Bembé et de l’Autrichien Bernhard Ludwig. Inauguré en 1883, le château de Peleş est devenu, selon l’expression utilisée par Carol I, le siège d’une nouvelle dynastie.
Si vous allez sur la plate-forme Google Arts et Culture, vous aurez la possibilité de découvrir des images panoramiques du château et de vous promener dans ses jardins, en choisissant même la saison pendant laquelle vous avez envie de faire cette visite. Grâce aux nouvelles technologies, le public pourra aussi bien explorer l’édifice qu’admirer les collections de peinture, d’argenterie ou d’objets d’arts qu’il renferme. Une fois en ligne, le visiteur aura accès à deux expositions – «Un espace de beauté » et « Une perle rare de l’architecture roumaine »- censées lui faire découvrir l’histoire du bâtiment, son architecture et ses intérieurs.
Par exemple, la première des deux expositions nous emmène à travers le château, d’une salle à l’autre, en commençant par le hall central dont l’escalier nous conduit à la salle d’accueil.En 2016, le Peleş a démarré un programme culturel pour mettre en lumière ses collections recensant quelque 60 mille objets.
Du coup, à l’heure où l’on parle et grâce à la plate-forme Google consacrée au patrimoine culturel et artistique mondial, vous pourriez découvrir en mode virtuel tous les objets en argent, verre ou en céramique que le château renferme, chacun accompagné d’une note explicative sur son lieu de provenance. (Trad. Ioana Stancescu)