La réserve de bisons de Haţeg
Nous sommes dans l’ouest de la
Roumanie, une zone riche de tous les points de vue – nature, monuments
historiques, monastères anciens – mais aussi en… bisons d’Europe, des animaux
qui avaient disparu en Roumanie à un moment donné. Suite aux efforts de
repeupler les forêts de l’ouest du pays, on peut désormais voir des bisons dans la réserve de Hateg, dans la forêt de Silvuţ, au
département de Hunedoara. C’est le premier endroit de Roumanie où le bison
d’Europe a été introduit. Les origines de l’histoire de cet animal symbolique
de la contrée de Haţeg remontent à 1958. Les noms des 50 bébés bisons nés en
Roumanie commencent par la lettre R ou même RO: Roman, Retezat, Romina
etc.
Daniel Onea, 21.10.2015, 13:59
Nous sommes dans l’ouest de la
Roumanie, une zone riche de tous les points de vue – nature, monuments
historiques, monastères anciens – mais aussi en… bisons d’Europe, des animaux
qui avaient disparu en Roumanie à un moment donné. Suite aux efforts de
repeupler les forêts de l’ouest du pays, on peut désormais voir des bisons dans la réserve de Hateg, dans la forêt de Silvuţ, au
département de Hunedoara. C’est le premier endroit de Roumanie où le bison
d’Europe a été introduit. Les origines de l’histoire de cet animal symbolique
de la contrée de Haţeg remontent à 1958. Les noms des 50 bébés bisons nés en
Roumanie commencent par la lettre R ou même RO: Roman, Retezat, Romina
etc.
Alexandru Bulacu, responsable de projet chez WWF
Roumanie, dresse un bref historique de l’existence de ces animaux en Roumanie: « Le
bison figure au registre roumain des nomsen tant qu’animal sauvage.
Mais il avait disparu du pays il y a plus de 200 ans. Le dernier exemplaire a
été chassé en Roumanie en 1790. Depuis 2012, ces animaux sont nos premiers
bisons qui vivent en liberté. Nous espérons avoir quelques micro populations
stables, censées perpétuer cette espèce en voie de disparition. D’ailleurs le
bison est une espèce prioritaire pour la communauté européenne. Vu que la
Roumanie dispose de conditions excellentes pour leur permettre de vivre en
liberté, on mène de nombreux projets en ce sens. »
Bien qu’ils soient en liberté, les bisons de Hunedoara
sont surveillés en permanence, affirme Alexandru Bulacu: «Plusieurs exemplaires
sont équipés d’un GPS, ce qui nous permet de surveiller les mouvements du
troupeau et des mâles. On sait que le troupeau est conduit par une femelle.
D’habitude, le mâle le plus fort est toléré par la femelle pour la
reproduction. Les autres sont écartés en petits groupes ou individuellement.
Nous avons décidé de suivre la femelle qui conduit le troupeau et le plus grand
mâle. Toutes les deux heures nous recevons un signal GPS qui nous indique
l’endroit précis où ils se trouvent».
La contrée de Haţeg est une destination pour tous les
goûts, car à part le bisons on peut y découvrir une multitude de choses,
affirme Alexandru Bulacu: «La réserve de bisons est un objectif important de la
zone. A part cela, la contrée de Haţeg est surnommée le Pays des églises en
pierre. C’est ici que l’on peut visiter l’église de Densuş, peut-être la plus ancienne de Roumanie. S’y
ajoute le château des Carpates décrit par Jules Vernes et dont on peut voir
aujourd’hui les ruines. Et c’est toujours au Pays de Haţeg que se trouvent les
monastères de Colţ et Prislop. Vu tous ces objectifs intéressants, WWF
Roumanie, les responsables de la zone et des tour opérateurs ont mis sur pied
un projet à l’aide duquel la Pays de Haţeg Retezat soit déclaré destination éco
touristique».
Voilà
donc, une nouvelle invitation à découvrir la Roumanie. Bon voyage! (Trad.
Valentina Beleavski)