Repenser notre monde avec Karl Polanyi
Le monde qui est le nôtre est souvent défini en des termes économiques : le marché est naturel, repose sur la loi de l’offre et de la demande, une activité se doit d’être rentable, sanctuarisée par le principe de concurrence libre et non-faussée, l’entreprise est le seul lieu de production et de travail et l’Etat ne doit pas avoir de dettes. Et si tout cela était faux ? Si nos sociétés fonctionnaient sur d’autres principes ? C’est ce que nous apprenons à la lecture Karl Polanyi. Ce grand penseur le démontre en mobilisant tant l’analyse de sociétés « primitives » que celle des périodes les plus noires du XXe siècle en Occident. Pour en parler nous accueillons l’économiste et anthropologue Jean-Michel Servet qui est professeur à l’Institut de hautes études internationales et du développement à Genève.
Antoine Heemeryck, 14.05.2016, 14:10
Le monde qui est le nôtre est souvent défini en des termes économiques : le marché est naturel, repose sur la loi de l’offre et de la demande, une activité se doit d’être rentable, sanctuarisée par le principe de concurrence libre et non-faussée, l’entreprise est le seul lieu de production et de travail et l’Etat ne doit pas avoir de dettes. Et si tout cela était faux ? Si nos sociétés fonctionnaient sur d’autres principes ? C’est ce que nous apprenons à la lecture Karl Polanyi. Ce grand penseur le démontre en mobilisant tant l’analyse de sociétés « primitives » que celle des périodes les plus noires du XXe siècle en Occident. Pour en parler nous accueillons l’économiste et anthropologue Jean-Michel Servet qui est professeur à l’Institut de hautes études internationales et du développement à Genève.