Une école verte, une communauté épanouie
L’organisation écolo Mare Nostrum, basée à Constanța, ville portuaire à la mer Noire, veut offrir aux élèves l’opportunité de jouir de la nature dans la cour même de leur école. Car si la ville ne s’avère pas toujours le meilleur endroit pour en profiter, pourquoi ne pas faire rentrer la nature dans la cour de récréation ? De cette idée est né le projet « Une école verte, une communauté épanouie », qui vise à remodeler les espaces inutilisés d’une école de Constanta, en érigeant des jardins verticaux.
România Internațional, 14.06.2018, 12:33
L’organisation écolo Mare Nostrum, basée à Constanța, ville portuaire à la mer Noire, veut offrir aux élèves l’opportunité de jouir de la nature dans la cour même de leur école. Car si la ville ne s’avère pas toujours le meilleur endroit pour en profiter, pourquoi ne pas faire rentrer la nature dans la cour de récréation ? De cette idée est né le projet « Une école verte, une communauté épanouie », qui vise à remodeler les espaces inutilisés d’une école de Constanta, en érigeant des jardins verticaux.
Déjà lancé et censé être achevé à la fin du mois de juillet prochain, le projet met en valeur l’éducation dans une perspective de durabilité. Il s’agit dans une première phase de créer un micro système autour de l’école et surtout d’impliquer les enfants dans les activités de jardinage. Puis aussi, le nouvel espace est censé devenir une véritable salle de classe, une salle atypique, où les murs et le plafond se seraient envolés, pour laisser la place à la nature de s’épanouir, et aux enfants l’opportunité d’en profiter.
Mihaela Cândea, directrice exécutive de l’association Mare Nostrum, nous offre des détails sur les tenants et les aboutissants de son projet : « Le projet est monté à l’école n° 10 Mihail Koiciu de Constanța, où nous avons déjà des activités éducatives avec les élèves. Nous essayons de leur cultiver l’amour de la nature, de profiter de l’air pur, de jouer dehors. Il est aussi vrai que dans la ville de Constanta, les espaces verts ne pullulent pas. Nous voulons ensemble, avec les parents et la communauté avoisinante, mettre sur pied ce jardin dans la cour de récré, l’aménager et profiter au mieux et autant que possible de l’espace disponible. Nous savons bien que les écoles ne disposent pas de beaucoup d’espace pour monter un tel projet. Alors, nous avons pensé à ces jardins verticaux. A travers ce projet l’on va aussi recycler, des bouteilles de 5 litres, en plastique, que les enfants rapporteront de chez eux, qu’ils vont peindre, découper, que l’on va utiliser pour y planter des fleurs de différentes espèces. Des fleurs, des plantes aromatiques, censées couvrir les murs en béton qui entourent cette école, comme la plupart des écoles de Constanta. »
Le choix de l’école n’est pas le fruit du hasard. Sur les 7.300 m² qu’occupe l’école, 6.600 sont recouverts de béton, et il ne reste que 700 m² pour aménager le jardin. Pour profiter au maximum de cet espace étriqué, une fois le jardin aménagé, il va accueillir aussi bien des activités récréatives qu’éducatives.
Mihaela Cândea : « Nous organisons des activités de type « Forum théâtre » lors desquelles les élèves apprendront ce qu’est le volontariat vert. Nous organiserons des activités sportives, le « Triathlon environnemental », pour promouvoir un style de vie sain. Puis le « Café environnemental », plutôt des débats où les élèves vont échanger sur l’importance du recyclage, de l’existence des espaces verts dans les grandes villes et sur bien d’autres sujets environnementaux qui les interpellent ».
Mihaela Candea ne cache pas son impatience de voir son projet mené à bien et les enfants remplir leurs jardins verticaux. (Trad. Ionut Jugureanu)