Villes intelligentes
Pourtant, des pas importants sont faits dans cette voie, et l’accent est mis sur l’amélioration du transport, sur la sécurité, la gestion de l’énergie, la réduction du taux de pollution ou la hausse de la qualité des services sociaux et de santé. Dans une ville intelligente, les activités économiques saines, qui réduisent l’impact sur l’environnement et améliorent la qualité de la vie de ses habitants sont donc encouragées.
România Internațional, 05.02.2018, 11:56
Le président de l’Association roumaine pour les villes intelligentes et pour la mobilité, Eduard Dumitraşcu, explique ce que ce concept veut dire: « Smart City signifie qu’il faut s’imaginer une grande ombrelle sous laquelle il y a 8 ou 9 ou bien 10 industries interconnectées. Smart City veut dire que l’on place le citoyen de la communauté au centre de nos préoccupations et que l’on pense à sa manière d’interagir avec les institutions et avec la ville. Je pense qu’en deux ou trois ans, la Roumanie pourra être un exemple régional pour ce qui est du concept de développement des villes intelligentes créatives. Moi, je suis quelqu’un de plus optimiste, même si la réalité est telle qu’elle est. Je vois ce qui se passe dans le pays. Si dans l’ouest, on a déjà dressé une carte des projets pour les vilels intelligentes, avec une multitude de telles initiatives à Alba Iulia, Cluj, Sibiu, Timişoara ou Arad, en Valachie et en Moldavie, la situation est très différente, mais ces régions se rattrapent et récupèrent les décalages. La municipalité de Iaşi a beaucoup d’initiatives, et on commence à avoir des initiatives pour des bonnes pratiques à Piatra Neamţ, à Constanţa, donc les choses commencent à bouger, quoique beaucoup moins par rapport à nos souhaits. »
La pollution, la gestion des déchets, le trafic infernal et l’absence des parkings ne sont que quelques problèmes auxquels Bucarest est confronté. Tout cela pourrait être résolu à travers des projets du type « smart city », selon Eduard Dumitraşcu : « Bucarest n’est pas dans une très bonne situation, mais je pense qu’elle commence à faire des pas dans la bonne direction. A cet effet, la Mairie de Bucarest a dressé la stratégie « smart city », de la ville et donc nous aurons, nous aussi, pour la première fois dans l’histoire de cette ville, une stratégie de développement durable, avec des concepts modernes, qui incluent ces technologies. Pourtant, Bucarest se confronte à un gros problème de mobilité. On devrait prendre en compte les parkings situés près des péripéhriques, les parkings du type « parc relais ». Bucarest a environ 2,2 millions d’habitants, mais en réalité nous sommes plus de 3 millions, c’est à dire qu’il existe un très grand flux si on ajoute le département d’Ilfov, donc un trafic très important. La municipalité doit prendre en compte cet aspect… il faut créer les conditions pour que les chauffeurs puissent laisser leur voitures à proximité d’un périphérique et utiliser ensuite les moyens de transport en commun. Je crois que beaucoup de problèmes qui tiennent de la mobilité du transport dans la ville de Bucarest pourraient trouver solution. »
Les villes d’Europe qui développent et mettent en pratique les idées les plus innovatrices dans le domaine de l’infrastructure et de la technologie sont: Barcelone, Copenhague, Amsterdam, Helsinki, Dublin et Vienne. (Trad. Nadine Vladescu)