Le recensement des cigognes blanches de Roumanie
La Société ornithologique roumaine et la compagnie d’électricité Enel ont lancé un projet pilote de décompte des cigognes blanches, dans l’intervalle juillet-août. Les utilisateurs de smartphones qui souhaitaient s’impliquer dans la protection de cet oiseau pouvaiennt le faire grâce à une application dédiée. Si, par le passé, ces oiseaux construisaient leurs nids dans les arbres, sur les tuyaux de cheminées ou bien sur les toitures en paille ou en roseau des maisons, maintenant ils préfèrent les poteaux électriques, ce qui les met en danger. Le projet en question vise à identifier les zones à risque élevé d’électrocution et à isoler les câbles électriques ou à installer des plates-formes supports pour les nids des cigognes.
România Internațional, 25.09.2017, 13:48
La Société ornithologique roumaine et la compagnie d’électricité Enel ont lancé un projet pilote de décompte des cigognes blanches, dans l’intervalle juillet-août. Les utilisateurs de smartphones qui souhaitaient s’impliquer dans la protection de cet oiseau pouvaiennt le faire grâce à une application dédiée. Si, par le passé, ces oiseaux construisaient leurs nids dans les arbres, sur les tuyaux de cheminées ou bien sur les toitures en paille ou en roseau des maisons, maintenant ils préfèrent les poteaux électriques, ce qui les met en danger. Le projet en question vise à identifier les zones à risque élevé d’électrocution et à isoler les câbles électriques ou à installer des plates-formes supports pour les nids des cigognes.
Ovidiu Bufnilă, responsable de la communication au sein de la Société roumaine d’ornithologie explique: « Chaque personne peut aider à localiser les nids, à recenser la population de cigognes de Roumanie et à voir quels sont les nids qui posent problème. La cigogne est un oiseau sociable, peut-être le plus connus entre tous ceux qui vivent près des maisons. Tout le monde la connaît, car elle fait son nid sur les tuyaux de cheminée, sur les toits ou sur les poteaux des lignes électriques à haute tension. Si les câbles sont très rapprochés, il y a un risque réel non seulement pour les oiseaux, mais aussi pour le réseau de distribution d’énergie. Ces nids, faits de branches et de mottes de terre, sont très grands. Ils peuvent atteindre 2 m de diamètre et 1,5 m de haut. D’où le risque de toucher les lignes et par conséquent de provoquer des courts – circuits. Des fois, les cigogneaux ont brûlé, ne pouvant voler ni sauter du nid. D’autres fois, en essayant d’en descendre, ils ont touché simultanément deux fils électriques avec leurs ailes. Les gens ont eux aussi à souffrir à cause des pannes de courant ».
C’est en 1971 que l’on a observé pour la première fois en Roumanie des nids de cigogne perchés sur les poteaux électriques. En 2004, les oiseaux utilisaient ces supports à hauteur de 90%. Ces 7 dernières années, la compagnie de distribution de l’énergie électrique, Enel, a mis en place plus de 650 plates-formes, au sommet des pylônes, pour offrir aux oiseaux un lieu de nidification moins risqué. Elle a également installé quelque 3800 gaines isolantes pour fils électriques justement pour protéger les cigognes et réduire le risque de coupures d’électricité. L’action a continué cet été aussi.
Ovidiu Bufnilă : « Pour les spécialistes de la Société ornithologique roumaine, il est très important de connaître le nombre exact des cigognes, afin de pouvoir déterminer les variations du nombre d’exemplaires. A l’intar des autres oiseaux, les cigognes sont un excellent indicateur de l’état de santé de l’environnement. Jusqu’en 1970, la population de cigogne a connu une régression, en raison du fort développement de l’agriculture. Après une période de stagnation, l’agriculture est à nouveau en plein processus d’intensification. D’où l’intérêt de savoir quels sont les effectifs actuels de cigognes en Roumanie. Le dernier recensement réalisé avec l’aide des bénévoles faisait état de 4000 à 5000 mille couples de cigognes nicheuses, signe que la population d’oiseaux continue d’être stable ».
La cigogne blanche est une espèce protégée et aimée par les habitants des villages où ces oiseaux viennent nicher. En Europe, on a recensé près de 220 mille couples de cigognes blanches. (Trad. Mariana Tudose)