Forêts roumaines proposées au patrimoine mondial de l’UNESCO
Situé au centre-sud des Carpates méridionales, le Parc national Cozia s’étend sur 17.000 hectares. Egalement connu sous le nom du « parc des fleurs », il abrite plus de 930 espèces de plantes, endémiques pour la plupart. On y rencontre entre autres le fameux bouleau de Cozia, l’acacia nain, la rose de Cozia, des iris jaunes, des edelweiss ou encore des pivoines de montagne. C’est toujours dans cette aire protégée que le chêne rouvre pousse jusqu’à plus de 1300 m d’altitude, tandis que le sapin et le hêtre descendent, eux, jusqu’à 300-400 m. Deux grandes forêts de ce Parc national ont été proposées en 2016 pour être inscrites sur la liste des sites du patrimoine mondial de l’UNESCO. Il s’agit des forêts Cozia, qui s’étale sur 2286 hectares et de Lotrişor, dont la superficie est de 1103 hectares.
România Internațional, 17.07.2017, 12:53
Situé au centre-sud des Carpates méridionales, le Parc national Cozia s’étend sur 17.000 hectares. Egalement connu sous le nom du « parc des fleurs », il abrite plus de 930 espèces de plantes, endémiques pour la plupart. On y rencontre entre autres le fameux bouleau de Cozia, l’acacia nain, la rose de Cozia, des iris jaunes, des edelweiss ou encore des pivoines de montagne. C’est toujours dans cette aire protégée que le chêne rouvre pousse jusqu’à plus de 1300 m d’altitude, tandis que le sapin et le hêtre descendent, eux, jusqu’à 300-400 m. Deux grandes forêts de ce Parc national ont été proposées en 2016 pour être inscrites sur la liste des sites du patrimoine mondial de l’UNESCO. Il s’agit des forêts Cozia, qui s’étale sur 2286 hectares et de Lotrişor, dont la superficie est de 1103 hectares.
Pavel Prundurel, directeur du Parc national Cozia, nous a parlé de la valeur naturelle de ces étendues vertes: « Ce sont des forêts séculaires ou quasi-vierges de hêtre et de mélange de hêtres et de feuillus et qui, au fil du temps, n’ont pas connu d’intervention humaine. On y trouve des arbres dans toutes les phases de développement, depuis les jeunes pousses jusqu’aux exemplaires impressionnants hauts d’une cinquantaine de mètres et dépassant les 2 m de diamètre. Là, les arbres vieux de plusieurs centaines d’années parviennent à la limite physiologique de leur existence. Autant dire qu’ils meurent de vieillesse, donc naturellement. Une fois morts, leur bois fournira de la nourriture et de l’énergie à tout l’écosystème dont ils font partie. Pourtant, ce n’est pas que la présence de ces arbres fascinants, majestueux, qui compte le plus dans ces sites naturels, car n’oublions pas que nombre d’animaux trouvent abri dans ces forêts. Et là je me réfère à tout un réseau trophique, bien organisé, qui culmine par les rapaces: l’ours, le lynx, le loup, l’aigle des montagnes. Ils y vivent et élèvent leurs petitx sans craindre la présence des êtres humains. Les deux groupes de forêts font partie des quelque 8500 hectares de la zone de protection intégrale du Parc national de Cozia. Cela garantit qu’elles bénéficieront d’une protection spéciale sur le long terme et qu’elles assureront aux générations à venir des biens au même niveau que celui qu’on leur connaît de nos jours ».
C’est dans les Carpates roumaines que l’on retrouve la plus grande étendue de forêts de hêtre d’Europe centrale, soit quelque 2 millions d’hectares. A noter que la Roumanie compte aussi plus de 20 mille hectares de forêts qui remplissent les critères permettant de les inclure au patrimoine mondial de l’UNESCO.
En Roumaine, la Régie nationale des forêts, Romsilva, gère 3,14 millions d’hectares de fonds forestier, y compris 22 parcs nationaux ou naturels. C’est elle qui a lancé des démarches visant à faire inscrire dans ce patrimoine les forêts Cozia et Lotrişor, du Parc national de Cozia. (Trad. Mariana Tudose)