Bucarest réchauffe ses ailes
La Société dOrnithologie de Roumanie vient de reprendre son programme de protection hivernale des oiseaux sauvages de la capitale roumaine. « Bucarest réchauffe ses ailes » a démarré lhiver dernier, avec une édition pilote censée aider les volatiles à mieux traverser la saison froide. Ovidiu Bufnila, chargé de communication de la Société dornithologie, explique : « Cest en janvier 2016 que nous avons installé une trentaine de mangeoires dans les parcs bucarestois. Nous les avons remplies de graines de tournesol sans sel, car ce genre dadditif nuit à la santé des oiseaux. Les résultats ont été réjouissants. Nous avons eu quelques incidents isolés – certaines mangeoires ont été détruites, mais ce genre de problème a été plus ou moins résolu grâce à nos actions de sensibilisation. Nous avons installé une dizaine de panneaux dinformation extérieurs, à lentrée des plus grands parcs de Bucarest, ainsi quune centaine de nids, artificiels et bien en vue, pour les oiseaux chanteurs. Tout ce projet a été conçu comme un parcours éducatif, comme une leçon dornithologie ludique et interactive. En hiver, les volatiles insectivores sont plus facilement observables car les arbres nont pas de feuillage et ils ne les cachent plus complètement ».
România Internațional, 27.12.2016, 13:34
La Société dOrnithologie de Roumanie vient de reprendre son programme de protection hivernale des oiseaux sauvages de la capitale roumaine. « Bucarest réchauffe ses ailes » a démarré lhiver dernier, avec une édition pilote censée aider les volatiles à mieux traverser la saison froide. Ovidiu Bufnila, chargé de communication de la Société dornithologie, explique : « Cest en janvier 2016 que nous avons installé une trentaine de mangeoires dans les parcs bucarestois. Nous les avons remplies de graines de tournesol sans sel, car ce genre dadditif nuit à la santé des oiseaux. Les résultats ont été réjouissants. Nous avons eu quelques incidents isolés – certaines mangeoires ont été détruites, mais ce genre de problème a été plus ou moins résolu grâce à nos actions de sensibilisation. Nous avons installé une dizaine de panneaux dinformation extérieurs, à lentrée des plus grands parcs de Bucarest, ainsi quune centaine de nids, artificiels et bien en vue, pour les oiseaux chanteurs. Tout ce projet a été conçu comme un parcours éducatif, comme une leçon dornithologie ludique et interactive. En hiver, les volatiles insectivores sont plus facilement observables car les arbres nont pas de feuillage et ils ne les cachent plus complètement ».
En 2017, le projet « Bucarest réchauffe ses ailes » prendra davantage dampleur, précise Ovidiu Bufnila, chargé de communication de la Société dornithologie : « Nous envisageons délargir ce programme à lensemble du pays et de le rebaptiser « La Roumanie réchauffe ses ailes ». La municipalité de Bistrita, dans le nord de la Roumanie, nous a rejoints dans ces démarches, aux côtés dune ONG de la région. Nous avons doté les parcs de cette ville de toutes les facilités que nous avons à Bucarest – observatoire ornithologique, mangeoires, panneaux dinformation. Le projet est de plus en plus connu et nombre de municipalités à travers la Roumanie nous ont demandé laide. Par exemples, de villes et de communes moldaves, la plupart du département de Bacau. Dans le sillage de ce programme, nous avons démarré aussi le projet « Ecoles et jardins amis de la nature » – 240 établissements scolaires vont ainsi collaborer avec nous. Les enseignants et les enfants pourront profiter de notre expérience et auront à leur disposition toute sorte dinstruments éducatifs que nous avons mis au point à leur intention. Un guide de ces activités de protection de la nature urbaine peut être téléchargé sur notre site www.sor.ro . »
Notons encore que la Société dornithologie de Roumanie finance elle-même ses projets, qui bénéficient encore de linvestissement personnel dune vingtaine de bénévoles. (trad. : Andrei Popov)