Villes vertes, régions vertes
Plus de vingt chefs-lieux de Roumanie apprennent à devenir des villes vertes, c’est-à-dire à gérer les émissions de gaz à effet de serre, afin de réduire l’impact négatif sur le climat. Il s’agit du projet Villes vertes-Régions vertes, financé par le biais de la Contribution de la Suisse à l’UE élargie. Le projet a été lancé il y a un an, par la fondation TERRA Mileniul III, Terre IIIe Millénaire.
Luana Pleşea, 05.09.2016, 13:24
Plus de vingt chefs-lieux de Roumanie apprennent à devenir des villes vertes, c’est-à-dire à gérer les émissions de gaz à effet de serre, afin de réduire l’impact négatif sur le climat. Il s’agit du projet Villes vertes-Régions vertes, financé par le biais de la Contribution de la Suisse à l’UE élargie. Le projet a été lancé il y a un an, par la fondation TERRA Mileniul III, Terre IIIe Millénaire.
Voici les explications de Lucian Ştirb, spécialiste de la communication au sein de la fondation : « Le projet « Villes vertes – Régions vertes » s’est donné pour but de pallier le manque d’action au niveau local en vue de combattre les changements climatiques. C’est dire qu’à défaut de mesures concrètes, les nombreux plans et stratégies conçus à échelle nationale risquent de rester confinés dans un registre symbolique. Bref, le projet en question vise à venir en aide aux autorités locales, grâce à l’expertise de la fondation « Terre, IIIe Millénaire » et à celle de nos partenaires suisses de l’organisation « Regions for Climate Actions » ou R20. Celle-ci fournit des conseils en vue de l’élaboration des plans d’action pour l’énergie durable. En quoi consiste ce plan ? Eh bien, le concept nous vient de la Convention des maires, un réseau européen qui se propose de réunir le plus grand nombre possible d’édiles européens qui agissent concrètement en faveur du climat et de l’énergie. Ce plan compte pour un des premiers pas dans cette direction ».
Le projet « Villes vertes – Régions vertes » comporte deux volets. L’un repose sur l’expertise de la fondation « Terre, IIIe Millénaire » et consiste à prêter assistance pour la mise en place des plans d’action en faveur de l’énergie durable. Le second volet met en valeur l’expertise suisse dans ce domaine, concrétisée, au printemps 2016, par une visite d’étude en Suisse, effectuée par 13 décideurs locaux de plusieurs chefs-lieux de Roumanie. Ces derniers ont découvert des exemples de bonne pratique en matière de mise en place d’un plan d’action.
Nous écoutons Lucian Ştirb, qui travaille à la fondation « Terre, IIIe Millénaire » : « Jusqu’à présent, sur les cinq villes sélectionnées pour recevoir de l’assistance dans la mise en œuvre de ces plans, le chef-lieu de Roman a déjà adopté ce plan. Reste à prendre les mesures qui s’imposent pour sa mise en pratique. Le plan respectif établit les actions et les mesures à entreprendre à l’échelle locale pour accomplir l’objectif de devenir ville verte. Parmi elles, l’isolation thermique des immeubles d’habitation, l’amélioration de l’éclairage public, la gestion de la production locale d’électricité de sorte à réduire au minimum l’émission de gaz à effet de serre, l’utilisation des sources d’énergie renouvelables ».
La ville de Roman est signataire de la Convention des maires de 2014. Le plan adopté par les autorités locales devraient aboutir à la réduction d’au moins 20% des émissions de dioxyde de carbone à l’horizon 2020, par rapport à l’année de référence 2012. Les quatre autres chefs – lieux qui vont recevoir de l’assistance spécialisée, à savoir Roşiorii de Vede, Alba Iulia, Focşani et Făgăraş, devraient finaliser d’ici la fin de l’année en cours les plans d’action pour l’énergie durable.
Les 20 grandes villes participantes au projet « Villes vertes-Régions vertes » deviendront par la suite autant de vecteurs de transmission d’information pour les communautés avoisinantes. L’expérience qu’elles auront acquise sera ensuite partagée avec les villes de l’Association des chefs-lieux de Roumanie. Le projet « Villes vertes – Régions vertes » s’étendra sur deux ans. (Trad. Mariana Tudose)