Nourrir les oiseaux pendant l’hiver
Une fois l’hiver arrivé, les insectes disparaissent, tout comme les fruits des différents arbres. Par conséquent, les oiseaux ne peuvent plus se nourrir tout seuls. Il y en a qui ne survivent pas. C’est pour toutes ces raisons que la Société ornithologique roumaine a démarré un projet censé protéger les oiseaux, en installant des mangeoires dans les parcs de la capitale.
România Internațional, 03.02.2016, 18:04
Une fois l’hiver arrivé, les insectes disparaissent, tout comme les fruits des différents arbres. Par conséquent, les oiseaux ne peuvent plus se nourrir tout seuls. Il y en a qui ne survivent pas. C’est pour toutes ces raisons que la Société ornithologique roumaine a démarré un projet censé protéger les oiseaux, en installant des mangeoires dans les parcs de la capitale.
Détails, avec Ovidiu Bufnila, responsable de communication de la Société ornithologique roumaine : «Il s’agit de passereaux insectivores pour la plupart. Ils mangent des insectes au printemps et en été, puis des fruits en automne. En hiver, ils ont besoin de graines. Les graines huileuses sont les meilleures. Pendant la saisons froide, les noix sont la nourriture idéale des oiseaux, tout comme les graines de tournesol. Il s’agit d’oiseaux chanteurs, de mésanges charbonnières, mésanges bleues, Gros-bec casse-noyaux, moineaux, pinsons des arbres. En hiver, ils quittent les collines et les montagnes pour migrer à l’intérieur du pays, dans des zones plus chaudes, les villes et les plaines où ils trouvent davantage de nourriture. Nous avons voulu les aider, parce que c’est quelque chose de normal, cela se passe partout dans le monde. En Grande Bretagne par exemple, 80% des foyers ont déjà une mangeoire pour les oiseaux. Quant aux nôtres, elles seront très grandes, de manière à pouvoir les alimenter une fois tous les 2 ou 3 jours. Elles devraient être une sorte de cantine pour les oiseaux des parcs. »
Les premières mangeoires ont déjà été installées à Bucarest. En même temps, la Société ornithologique roumaine invite les habitants de la capitale à participer en tant que bénévoles à ce projet, en aidant à installer les mangeoires et en les alimentant chaque semaine avec des graines de tournesol.
Ovidiu Bufnilă: «Le premier parc où nous avons installé 2 mangeoires est celui de Kiseleff, au centre-ville de Bucarest. En les inspectant par la suite nous y avons découvert une multitude de mésanges charbonnières et de pinsons des arbres dans l’une des mangeoires, alors que l’autre était peuplée de moineaux friquets et de pinsons du Nord. Là où les oiseaux sont plus nombreux, il faut alimenter tous les 3 jours. Nous n’utilisons que des graines de tournesol, nous ne souhaitons pas les mélanger avec du maïs ou autres graines, parce que les graines de tournesol sont les meilleures pendant la période la plus froide de l’année. A ces deux mangeoires du Parc Kiseleff s’ajoutent trois installées dans le parc IOR, dans le sud-est de la ville et une autre dans le parc de la Faculté de Horticulture, dans le nord de Bucarest. Peu à peu, nous allons parcourir tous les grands parcs et mettre des mangeoires sur les allées principales, près des buissons et des arbres. On sait que les mésanges charbonnières viennent au mangeoires, prennent une graine et s’enfuient dans un arbre. Elles y mangent la graine, puis retournent à la mangeoire. Quant aux moineaux, eux, ils mangent directement des mangeoires. D’autres oiseaux jettent les graines par terre pour que le reste de leur groupe puisse en bénéficier. C’est un véritable plaisir que de regarder tous ces oiseaux. Pour les passionnés de nature et de photographie ce sera très facile de se rendre près d’une mangeoire pour y prendre des photos. Il y a vraiment plein de choses à voir. »
Avant de terminer, sachez aussi qu’au printemps, des nids artificiels pour les oiseaux chanteurs seront installés dans les jardins de Bucarest, ainsi que des panneaux informant les visiteurs sur les espèces à retrouver le plus souvent dans les parcs et les manières de les aider. (Trad. Valentina Beleavski)