Projet de développement des zones protégées
Après le Delta du Danube, cest la Transylvanie qui arrive en deuxième position dans un classement des régions roumaines en fonction du nombre des zones protégées identifiées. Cest donc au cœur de la Roumanie, sur une superficie de 260 hectares, que les écologistes ont démarré en 2001 un projet de conservation et de protection des espèces de flore et de faune sauvagemenacées. Depuis lors, ils y déroulent des projets écologiques, dressent linventaire des espèces et des habitats, étudient les possibilités de pratiquer le tourisme vert et dorganiser des activités consacrées aux enfants.
România Internațional, 11.03.2013, 14:04
Après le Delta du Danube, cest la Transylvanie qui arrive en deuxième position dans un classement des régions roumaines en fonction du nombre des zones protégées identifiées. Cest donc au cœur de la Roumanie, sur une superficie de 260 hectares, que les écologistes ont démarré en 2001 un projet de conservation et de protection des espèces de flore et de faune sauvagemenacées. Depuis lors, ils y déroulent des projets écologiques, dressent linventaire des espèces et des habitats, étudient les possibilités de pratiquer le tourisme vert et dorganiser des activités consacrées aux enfants.
Pour plus de détails, passons le micro à Carmen Sandu, assistante de projet : « Sur lensemble des espèces recensées dans cette zone, pas mal ont déjà périclité sur le vieux continent et donc le risque quelles disparaissent omplètement nest pas à négliger. Pourtant, en Transylvanie, elles continuent à exister en grand nombre. Le projet concerne 65 espèces de plantes et danimaux et 21 habitats naturels en forêt et dans les champs. Pour vous faire une idée plus claire-dessus, , imaginez que rien que dans la région des étangs de Bradeni qui couvre 174 hectares, on a identifié plus de 150 espèces doiseaux . Dailleurs, bien avant que lon ne donne feu vert à ce projet, on a décompté dans la région plus dun millier despèces végétales, à savoir 30% de la flore roumaine. »
Les premiers inventaires du vivant de la zone datent de 2011 et continueront jusquà la fin du projet, en 2015. Repassons le micro à Carmen Sandu pour passer en revue les conclusions des experts : « Les prairies identifiées dans la région sont importantes pour les orchidées sauvages qui y poussent. Par ailleurs, on y a recensé également des espèces protégées sur le plan européen telles la vipérine rouge dont la présence indique une bonne conservation des prairies. Sur lensemble des espèces préservées, je voudrais rappeler le basilic du Pays des Saxons, une plante qui ne pousse que dans cette région. Quant à la faune locale, la région est riche en invertébréstels le grand capricorne qui préfère les chênes relativement vieux, le cerf volant ou plusieurs espèces de papillons. Parmi les grandes découvertes des écologistes figure la présence dans cette région de la tortue deau européenne. La région est couverte de forêts de chêne pubescent, aux feuilles duveteuses, dont lhabitat se retrouvait en seconde position après les sites Natura 2000 dans un classement des aires protégées de Roumanie ».
A part la conservation de la biodiversité, le projet mis en place en Transylvanie se propose de lancer une stratégie pour la visite de la région. Cest une initiative à même daider les communautés locales à dénicher les meilleurs solutions pour le développement économique et culturel de leur zone, tout en respectant la nature. Le projet est financé par le Programme Opérationnel pour lEnvironnement à travers le Fonds européen pour le développement régional et il est mis en place par lorganisation WWF Roumanie en partenariat avec les Fondations ADEPT et Mihai Eminescu, lAgence régionale pour la protection de lEnvironnement de Sibiu et lAssociation Ecotur Sibiu. (trad. : Ioana Stancescu)