Nina Yargekov – double nationalité
Nous revoici à la Librairie Kyralina, parmi les livres. Des livres tous en français, mais dans certains cas traduits d’autres langues… Précisément, notre invitée d’aujourd’hui s’interroge sur la mécanique de la traduction, sur les ressorts et dans certains cas sur le comportement limite schizophrénique que peut sous-tendre une telle démarche. Y a-t-il un drame dans tout cela ? Peut-être, mais il y a aussi beaucoup d’humour…
Andrei Popov, 12.06.2017, 23:01
Nous revoici à la Librairie Kyralina, parmi les livres. Des livres tous en français, mais dans certains cas traduits d’autres langues… Précisément, notre invitée d’aujourd’hui s’interroge sur la mécanique de la traduction, sur les ressorts et dans certains cas sur le comportement limite schizophrénique que peut sous-tendre une telle démarche. Y a-t-il un drame dans tout cela ? Peut-être, mais il y a aussi beaucoup d’humour…
Nina Yargekov a bousculé la scène littéraire et les milieux de la traduction en exposant et en disséquant, à la vue de tous, une problématique sociétale aussi actuelle qu’évitée — l’entre-deux (deux pays, deux langues, deux cultures). C’est tout l’enjeu du roman « Double Nationalité », paru en 2016 chez POL, en France, roman que lécrivaine présente ces jours-ci en Roumanie, à Bucarest, Timisoara, Arad et Cluj. L’entre-deux est partout, mais de quoi a-t-il l’air vraiment ? Pour nous aider à explorer autant de dimensions que possible de ce phénomène, nous avons avec nous aussi Lavinia Braniste, écrivaine et traductrice, et Sever Ioan Miu, journaliste, un des fondateurs de la plate-forme de dialogue roumano-hongroise MaghiaRomania.