« Vincent qu’on assassine »
Van Gogh ne s’est pas suicidé mais il a été tué, le plus probablement par accident. Voilà l’hypothèse véhiculée par deux américains récompensés par le prix Pulitzer, Gregory White Smith et Steven Naifeh, qui a inspiré à la française Marianne Jaeglé, son roman « Vincent qu’on assassine ». Paru en 2016 chez Gallimard, le livre a été traduit depuis, en plusieurs langues dont le roumain, une traduction portant la signature de Sinziana Manta et parue en 2019 chez les Maisons d’édition Univers. Dans les minutes suivantes, on se propose justement de refaire ne serait-ce que brièvement l’enquête romancée que Marianne Jaeglé a entreprise pour aboutir à ce roman qui dès le départ a suscité l’enthousiasme des critiques et du public. On a donc le plaisir d’avoir invité Marianne Jaeglé, auteur, et Sinziana Manta, traductrice, pour partir ensemble sur les traces de Vincent assassiné.
Ioana Stăncescu, 13.04.2021, 09:06