Tout ce qui brille, c’est quoi?
Vous êtes-vous jamais demandé pourquoi l’or fascine tant, voire exerce un pouvoir hypnotique sur nombre d’êtres humains ? Certains arborent fièrement des objets brillants, dorés, dans leurs demeures pour signifier leur statut social ou pour émerveiller leurs visiteurs. Pour d’autres, la dorure, surtout quand elle sort d’une boîte de peinture bon marché, n’est qu’une expression du mauvais goût. « Tout ce qui brille » est le titre d’une exposition qui combine la recherche sociale à l’art contemporain, qui vient d’investir les locaux de l’Institut français de Timisoara. Dans une ville avec une architecture opulente, témoignant de son passé impérial austro-hongrois, mais aussi avec des quartiers de nouveaux manoirs imposants ou d’anciens immeubles rachetés et souvent modifiés par les clans roms, cette exposition vient interroger la communauté sur les nouveaux attraits et le devenir de Timisoara. Une évolution qui s’applique à d’autres villes roumaines aussi.
Andrei Popov, 04.07.2016, 18:51
Vous êtes-vous jamais demandé pourquoi l’or fascine tant, voire exerce un pouvoir hypnotique sur nombre d’êtres humains ? Certains arborent fièrement des objets brillants, dorés, dans leurs demeures pour signifier leur statut social ou pour émerveiller leurs visiteurs. Pour d’autres, la dorure, surtout quand elle sort d’une boîte de peinture bon marché, n’est qu’une expression du mauvais goût. « Tout ce qui brille » est le titre d’une exposition qui combine la recherche sociale à l’art contemporain, qui vient d’investir les locaux de l’Institut français de Timisoara. Dans une ville avec une architecture opulente, témoignant de son passé impérial austro-hongrois, mais aussi avec des quartiers de nouveaux manoirs imposants ou d’anciens immeubles rachetés et souvent modifiés par les clans roms, cette exposition vient interroger la communauté sur les nouveaux attraits et le devenir de Timisoara. Une évolution qui s’applique à d’autres villes roumaines aussi.
Quels nouveaux « chez soi », quelle mutation des goûts, quel effacement des frontières entre sphère privée et sphère publique ? Mais aussi comment l’art contemporain gagne-t-il de nouveaux publics en se constituant en alternative aux études scientifiques ? « Tout ce qui brille n’est pas or », mais du savoir dans un décor poignant, questionné par l’artiste visuelle Pusha Petrov, auteur de « Tout ce qui brille », Anouk Lederlé, commissaire de cette exposition, et par Sorina Jecza, directrice de la Fondation et de la Galerie Triade de Timisoara