IN Avignon
Adulé, conspué, admiré, méprisé, envié — quelque soit leur état d’esprit déclaratif, la quasi-totalité des gens de théâtre souhaite ouvertement ou secrètement mettre un jour les pieds à Avignon. Si l’autre Mecque des arts de la scène européenne, qu’est le festival d’Edimbourg, semble être un peu plus ouverte aux Roumains, ces derniers n’ont réussi à entrer dans la section officielle d’Avignon qu’à deux reprises — en 1996, avec « Les Danaïdes » par Silviu Purcarete et cette année avec « Solitaritate – Solitarité » par Gianina Carbunariu, un spectacle du Théâtre national « Radu Stanca » de Sibiu. Le succès de cette dernière dans la cité des papes a été fracassant, c’est la critique qui le dit — l’occasion pour nous de faire le point sur la présence roumaine à ce festival d’Avignon 2014, mais aussi sur la place des Roumains sur la scène théâtrale européenne du moment.
Andrei Popov, 25.07.2014, 20:30
Quelques pistes de réflexion explorées par la metteure en scène Gianina Carbunariu, Sebastian Vlad Popa, critique, écrivain, professeur des universités, rédacteur en chef de la publication « Inifinitezimal », et Christophe Pomez, attaché culturel de l’ambassade de France à Bucarest et directeur adjoint de l’Institut français de Roumanie.