Futurotextiles
La mode est généralement envisagée comme cette activité, un brin futile, qui couvre des corps avec des vêtements plus ou moins attrayants, selon des tendances qui se fanent plus vite qu’une fleur. La mode traditionnelle est parfois orientée vers le passé, dont elle recycle joyeusement matériaux, techniques et modèles. Toutefois, une nouvelle mode est apparue, qui fait table rase de tous les clichés que l’on puisse avoir sur la création textile ; toute une branche de ce secteur est en train de se structurer autour de pôles de recherche, qui mettent, dans un vêtement, de l’imagination, de la beauté, des matériaux inédits et de l’utilité. Grâce à l’association Lille3000 et à l’Institut français de Roumanie, une nouvelle génération de vêtements, accessoires et produits connexes se montre en ce moment à Timisoara, dans l’ouest de la Roumanie, dans « Futurotextiles », une exposition inédite en tournée mondiale. Mais peut-on vraiment parler d’une révolution en passe de s’opérer ?
Andrei Popov, 27.09.2013, 13:01
La mode est généralement envisagée comme cette activité, un brin futile, qui couvre des corps avec des vêtements plus ou moins attrayants, selon des tendances qui se fanent plus vite qu’une fleur. La mode traditionnelle est parfois orientée vers le passé, dont elle recycle joyeusement matériaux, techniques et modèles. Toutefois, une nouvelle mode est apparue, qui fait table rase de tous les clichés que l’on puisse avoir sur la création textile ; toute une branche de ce secteur est en train de se structurer autour de pôles de recherche, qui mettent, dans un vêtement, de l’imagination, de la beauté, des matériaux inédits et de l’utilité. Grâce à l’association Lille3000 et à l’Institut français de Roumanie, une nouvelle génération de vêtements, accessoires et produits connexes se montre en ce moment à Timisoara, dans l’ouest de la Roumanie, dans « Futurotextiles », une exposition inédite en tournée mondiale. Mais peut-on vraiment parler d’une révolution en passe de s’opérer ?
Tentative de réponse avec Caroline David, chef du département d’arts visuels de l’association Lille3000, et Ingrid Diac, chargée de mission culture et communication à l’Institut français de Timisoara.