Ukraine, dernières évolutions
Newsroom, 09.04.2022, 18:57
L’Ukraine est
« toujours prête » à mener des pourparlers avec la Russie, au point mort après
la découverte d’atrocités dans des villes ukrainiennes libérées, a déclaré le
président ukrainien Volodymyr Zelensky le samedi 9 avril.« Nous sommes prêts à nous battre et
chercher parallèlement des voies diplomatiques pour arrêter cette guerre. Pour
l’instant, nous envisageons parallèlement un dialogue », a assuré le président
ukrainien au cours d’une conférence de presse avec le chancelier autrichien
Karl Nehammer, en visite à Kiev et à Boutcha, près de la capitale ukrainienne,
devenue un symbole des atrocités de l’invasion russe. Samedi encore, le premier
ministre britannique, Boris Johnson, s’est également rendu à Kiev pour
présenter au leader ukrainien un paquet de mesures de soutien militaire et
financier. Entre temps, l’Italie a annoncé son intention de rouvrir son
ambassade à Kiev juste après la fête de Pâques. « Il faut renforcer la
pression diplomatique pour amener Poutine à la table des négociations et
obtenir un cessez-le-feu » a déclaré le chef de la diplomatie de Rome,
Luigi Di Maio. Sur le terrain, l’état de siège a été déclaré dans le port
d’Odessa, sur les bords de la Mer Noire, au sud de l’Ukraine. Jusqu’à présent la ville a été
épargnée par les bombardements russes, contrairement à Marioupol, ville
portuaire située sur les rives de la mer d’Azov. Selon Roumanie Internationale,
les autorités régionales craignent une attaque russe similaire à celle subie
par Kramatorsk, où au moins 50 civiles ont péri lors d’une attaque roquette sur
la gare. Moscou a par ailleurs averti les Etats occidentaux, par l’intermédiaire de son ambassadeur
aux Etats-Unis, Anatoli Antonov: les livraisons d’armes à l’Ukraine sont
dangereuses et constituent une provocation. Elles prolongent la guerre et,
puisqu’elles sont dirigées contre la Russie, peuvent mener à une guerre entre
les Etats-Unis et cette dernière.