Ukraine, dernières évolutions
Négociations – « Bien que les négociations avec
la partie ukrainienne soient difficiles, il existe un certain espoir d’aboutir
sur un compromis », a déclaré le ministre russe des AE, Sergueï Lavrov. Il
affirme avoir tiré cette conclusion suite aux déclarations des membres de la
délégation russe et celles de plusieurs représentants de l’Ukraine, dont des conseillers
du président ukrainien Volodymyr Zelenski. Selon le correspondant de Radio
Roumanie à Moscou, pour ce qui est de la condition de la démilitarisation,
Sergueï Lavrov a déclaré que la Russie était prête à convenir avec l’Ukraine
des types d’armement qui ne représentent pas de menace pour Moscou. Selon le
chef de la délégation russe, Vladimir Medinsky, les négociations avec l’Ukraine
sont difficiles, mais la Russie souhaite avoir la paix au plus vite et conclure
un accord valable sur plusieurs générations. De son côté, le leader de Kiev,
Volodymyr Zelensky a dit que les positions de la Russie sont plus réalistes, mais
qu’il fallait encore du temps pour que les décisions soient au bénéfice de l’Ukraine.
Newsroom, 16.03.2022, 12:36
Négociations – « Bien que les négociations avec
la partie ukrainienne soient difficiles, il existe un certain espoir d’aboutir
sur un compromis », a déclaré le ministre russe des AE, Sergueï Lavrov. Il
affirme avoir tiré cette conclusion suite aux déclarations des membres de la
délégation russe et celles de plusieurs représentants de l’Ukraine, dont des conseillers
du président ukrainien Volodymyr Zelenski. Selon le correspondant de Radio
Roumanie à Moscou, pour ce qui est de la condition de la démilitarisation,
Sergueï Lavrov a déclaré que la Russie était prête à convenir avec l’Ukraine
des types d’armement qui ne représentent pas de menace pour Moscou. Selon le
chef de la délégation russe, Vladimir Medinsky, les négociations avec l’Ukraine
sont difficiles, mais la Russie souhaite avoir la paix au plus vite et conclure
un accord valable sur plusieurs générations. De son côté, le leader de Kiev,
Volodymyr Zelensky a dit que les positions de la Russie sont plus réalistes, mais
qu’il fallait encore du temps pour que les décisions soient au bénéfice de l’Ukraine.
Ukraine – La
Cour internationale de Justice de la Haye doit se prononcer aujourd’hui au
sujet du procès lancé par Kiev demandant au plus haut tribunal de l’ONU à
ordonner à Moscou de cesser immédiatement son invasion en Ukraine. Ce sera le
premier verdict d’un tribunal international depuis le déclenchement de cette
guerre il y a trois semaines, notent les agence de presse internationales DPA
et AFP. L’Ukraine accuse la Russie d’avoir transgressé la Convention de 1948
visant le génocide. La Russie a de son côté boycotté les auditions et rejeté la
compétence de la Cour internationale de Justice dans ce procès contre
l’Ukraine. Malgré le caractère obligatoire des verdicts de la Cour de la Haie, ce
tribunal n’a pourtant de pouvoir exécutif qui lui permette de les mettre
effectivement en œuvre. Par ailleurs, le Sénat américain a adopté mardi, à
l’unanimité, une résolution qui condamne le président russe Vladimir Poutine en
tant que criminel de guerre. Selon l’agence de presse Reuters, c’est une preuve
rare d’unité au sein du Congrès américain. Cette résolution encourage aussi le
Tribunal pénal international de la Haye et autres Etats de viser l’armée russe
dans toute investigation des crimes de guerre commis durant l’invasion de
l’Ukraine. Ce mercredi, le président ukrainien Volodymyr Zelenski doit
s’adresser par vidéoconférence au Congrès de Washington. Par la suite, le chef
de la Maison Blanche, Joe Biden, doit annoncer une aide supplémentaire de 800
millions de dollars pour assurer la sécurité en Ukraine.
Réfugiés – Plus
de 15 000 réfugiés ukrainiens sont arrivés en Roumanie mardi, a fait savoir la
police roumaine aux frontières. Depuis le déclenchement de la guerre au pays
voisin et jusqu’au 15 mars, plus de 440 000 réfugiés ont franchi les frontières
roumaines, la plupart se dirigeant vers d’autres destinations.