Ukraine, les dernières évolutions
Le
président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a refusé, dimanche, une offre russe de
négociations au Belarus, affirmant que les autorités de Minsk étaient complices
à l’invasion russe, mais a laissé la porte ouverte à des négociations ailleurs,
apprend-on par Reuters et France Presse. Le Kremlin avait auparavant annoncé
qu’une délégation russe attendait ses homologues ukrainiens pour des
négociations dans la ville de Gomel du Belarus. « Nous ne pouvons pas
aller au Belarus ; des avions et des roquettes sont envoyés sur notre sol à
partir de son territoire », ont fait savoir des sources officielles de
Kiev. Qui précisent que déposer les armes par l’armée ukrainienne est une
demande avancée par Moscou en vue des négociations. Selon le commandant en chef
des Forces armées de l’Ukraine, Valery Zalujni, un missile de croisière a été
tiré, dimanche, sur Kiev, à partir du territoire de la République du Belarus,
et a été abattu par l’armée ukrainienne. Entre temps, la Russie poursuit son
assaut, au 4e jour de l’invasion. L’armée ukrainienne affirme
maintenir ses positions, et a annoncé avoir repris le contrôle de la ville de Kharkiv,
dans le nord-est de l’Ukraine. La communauté internationale accroît le nombre
de sanctions économiques contre la Russie, ainsi que l’aide militaire accordée
au gouvernement ukrainien, et plusieurs pays ont annoncé fermer leur espace
aérien aux aéronefs russes. L’UE, le Royaume-Uni, le Canada et les Etats-Unis
ont émis un communiqué commun s’engageant à exclure certaines banques russes du
système de messagerie Swift. Notons que c’est un système de transaction qui est
à la base du système financier mondial, utilisé par 11 000 banques de 200 pays
et territoires pour faire des transactions. Le président Zelensky a salué la
formation d’une « coalition » internationale de pays fournissant une
aide à l’Ukraine. Il a demandé, en même temps, à la communauté
internationale d’annuler le droit de vote de la Russie au Conseil de sécurité
de l’ONU, et a estimé que les actions de Moscou avaient
« les caractéristiques d’un génocide ».
Newsroom, 27.02.2022, 12:42
Le
président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a refusé, dimanche, une offre russe de
négociations au Belarus, affirmant que les autorités de Minsk étaient complices
à l’invasion russe, mais a laissé la porte ouverte à des négociations ailleurs,
apprend-on par Reuters et France Presse. Le Kremlin avait auparavant annoncé
qu’une délégation russe attendait ses homologues ukrainiens pour des
négociations dans la ville de Gomel du Belarus. « Nous ne pouvons pas
aller au Belarus ; des avions et des roquettes sont envoyés sur notre sol à
partir de son territoire », ont fait savoir des sources officielles de
Kiev. Qui précisent que déposer les armes par l’armée ukrainienne est une
demande avancée par Moscou en vue des négociations. Selon le commandant en chef
des Forces armées de l’Ukraine, Valery Zalujni, un missile de croisière a été
tiré, dimanche, sur Kiev, à partir du territoire de la République du Belarus,
et a été abattu par l’armée ukrainienne. Entre temps, la Russie poursuit son
assaut, au 4e jour de l’invasion. L’armée ukrainienne affirme
maintenir ses positions, et a annoncé avoir repris le contrôle de la ville de Kharkiv,
dans le nord-est de l’Ukraine. La communauté internationale accroît le nombre
de sanctions économiques contre la Russie, ainsi que l’aide militaire accordée
au gouvernement ukrainien, et plusieurs pays ont annoncé fermer leur espace
aérien aux aéronefs russes. L’UE, le Royaume-Uni, le Canada et les Etats-Unis
ont émis un communiqué commun s’engageant à exclure certaines banques russes du
système de messagerie Swift. Notons que c’est un système de transaction qui est
à la base du système financier mondial, utilisé par 11 000 banques de 200 pays
et territoires pour faire des transactions. Le président Zelensky a salué la
formation d’une « coalition » internationale de pays fournissant une
aide à l’Ukraine. Il a demandé, en même temps, à la communauté
internationale d’annuler le droit de vote de la Russie au Conseil de sécurité
de l’ONU, et a estimé que les actions de Moscou avaient
« les caractéristiques d’un génocide ».