A la Une de la presse roumaine du 18.01.2013
Le ministre roumain de la Santé a suscité un tollé voici quelques jours, quand il a annoncé son intention de couper les fonds de la Caisse nationale d’assurances maladie qui étaient jusqu’ici alloués aux hôpitaux privés. Depuis, journalistes et analystes ne cessent de débattre ce problème. Le ministre « Nicolăescu a changé d’avis : les hôpitaux privés continueront d’être financés », annonce Adevărul, mais le financement se fera différemment à partir du 1er mars. Jurnalul naţional fait valoir le droit de celui qui paye de choisir où il veut se faire soigner — à l’Etat ou au privé. Evenimentul zilei signale, lui, une « Directive européenne qui arrête « la nationalisation de la Santé ». Selon cette directive, tout Roumain assuré aura le droit, à partir d’octobre prochain, de se faire soigner dans un hôpital de l’Union européenne, qu’il soit privé ou d’Etat. Et le remboursement se fera conformément aux grilles de Roumanie. Dans ce cas, les hôpitaux privés de Roumanie auxquels les fonds seraient coupés seraient sujets à discrimination.
România Internațional, 18.01.2013, 15:12
Le ministre roumain de la Santé a suscité un tollé voici quelques jours, quand il a annoncé son intention de couper les fonds de la Caisse nationale d’assurances maladie qui étaient jusqu’ici alloués aux hôpitaux privés. Depuis, journalistes et analystes ne cessent de débattre ce problème. Le ministre « Nicolăescu a changé d’avis : les hôpitaux privés continueront d’être financés », annonce Adevărul, mais le financement se fera différemment à partir du 1er mars. Jurnalul naţional fait valoir le droit de celui qui paye de choisir où il veut se faire soigner — à l’Etat ou au privé. Evenimentul zilei signale, lui, une « Directive européenne qui arrête « la nationalisation de la Santé ». Selon cette directive, tout Roumain assuré aura le droit, à partir d’octobre prochain, de se faire soigner dans un hôpital de l’Union européenne, qu’il soit privé ou d’Etat. Et le remboursement se fera conformément aux grilles de Roumanie. Dans ce cas, les hôpitaux privés de Roumanie auxquels les fonds seraient coupés seraient sujets à discrimination.
C’est l’hiver, une saison où différentes maladies sévissent, donc il s’agit de protéger son immunité. Elle figure bien dans les pages des grands quotidiens bucarestois, mais c’est l’immunité parlementaire. România liberă a appris « comment les parlementaires veulent protéger leur immunité ». Non, il ne s’agit pas de se faire vacciner contre la grippe. Selon une nouvelle initiative législative, « s’ils veulent demander à retenir, arrêter ou perquisitionner un parlementaire, les procureurs devraient montrer aux élus tant le fondement légal et les raisons concrètes que les preuves sur lesquelles leur demande repose. » Cela s’ils souhaitent que les parlementaires votent en faveur de la levée de l’immunité parlementaire d’un collègue. Evenimentul zilei conclut que les élus « souhaitent se tenir le plus à l’écart possible de la justice. Par les modifications proposées, «le Parlement devient une cour de justice », lit-on dans Adevărul. Oui, renchérit Evenimentul zilei, « mais sans passer par des études de spécialité ».
Procureur ou juge à la tête du Conseil supérieur de la magistrature ? C’est, en Roumanie, le sujet d’une vive polémique après qu’une femme procureur ait accédé pour la première fois à la tête du Conseil, suite à un vote démocratique. Ceci a créé un « scandale national », comme l’appelle Jurnalul naţional. « Un pays dépourvu de procureurs est un pays de hors-la-loi », rétorque România liberă dans son édito. « L’institution du Procureur est soumise ces jours-ci à une attaque concertée de la part des institutions politiques et des médias favorables au Pouvoir en place laquelle, si elle aura du succès, soumettra la justice pénale aux intérêts des groupes criminels, habillés (ou pas) dans des vêtements politiques ». Jurnalul naţional trouve à redire que Oana Schmidt Hăineală ait visité Bruxelles tout de suite après sa nomination. Et aussi qu’elle y a rencontré un personnage dont elle n’aurait même connu pas le nom ni les fonctions. « Jusqu’à quelle bassesse la lutte pour le CSM descendra-t-elle ? » se demande România liberă dans un autre article. Seul l’avenir nous le dira.