La semaine du 03 au 09 octobre 2022
Le président roumain,
présent aux réunions de Prague
România Internațional, 07.10.2022, 12:01
Le président roumain,
présent aux réunions de Prague
Le président roumain, Klaus Iohannis, a participé vendredi à la réunion
informelle du Conseil européen consacrée à la guerre en Ukraine, à la crise
énergétique et à la situation économique. Présent dans la capitale tchèque, Klaus
Iohannis a participé jeudi à la première réunion de la Communauté politique
européenne. « Déroulée dans un moment clé pour le continent européen, dans
le contexte de la guerre illégale et injustifiée déclenchée par la Fédération
de Russie contre l’Ukraine, le sommet de la Communauté Politique Européenne
nous a offert l’opportunité d’un dialogue politique sur différents thèmes tels
le soutien accordé à Kiev, les réactions à l’escalade choisie par Moscou, la
sécurité énergétique et de l’approvisionnement en gaz, les changements
climatiques et les évolutions économiques. Cette nouvelle plateforme de
dialogue s’est également proposé de faciliter les échanges entre les pays du
monde sur des questions d’actualité, dans le nouveau contexte géopolitique,
afin de trouver des solutions communes » peut-on lire dans un communiqué
de l’Administration présidentielle de Bucarest. Les leaders des 44 pays
participants ont condamné à l’unisson l’invasion de l’Ukraine par les forces
russes et se sont déclarés, une fois de plus,solidaires face à l’agression
menée par Moscou.
L’adhésion de la
Roumanie à Schengen, sur la table du Parlement européen
Les parlementaires européens et des représentants de la Commission
Européenne et du Conseil ont examiné les dossiers d’adhésion à l’Espace
Schengen de libre circulation de la Roumanie et de la Bulgarie. Mercredi, les
euro-parlementaires roumains ont plaidé devant l’Assemblé législative
européenne en faveur de l’adhésion au plus vite possible de Bucarest et Sofia,
dans le contexte où les deux pays remplissent depuis 2011 les conditions
techniques nécessaires. La plupart des eurodéputés soutiennent l’adhésion des
deux Etats à l’espace de libre circulation européen. Y font exception les
membres du Groupe de droite nationaliste et d’extrême droite, « Identité
et démocratie », qui craignent une migration en masse. La résolution sera
soumise au vote du Parlement lors de la prochaine session.
Le Sénat roumain débat des lois de la justice
Le Sénat de Bucarest
débat depuis quelques jours des lois de la justice avant le vote final prévu
dans le courant de la semaine prochaine. Il faudrait adopter cet automne même,
les trois actes normatifs portant, rappelons-le, sur le fonctionnement du Conseil
supérieur de la Magistrature, l’ordre juridique et le statut des magistrats, a
affirmé le ministre de la Justice, Catalin Predoiu, en rappelant que ce n’est
que par la suite que la Roumanie pourrait se voir supprimer le mécanisme dit de
coopération et de vérification (MCV) et adhérer donc, à Schengen. Depuis l’opposition,
l’ancien ministre de la Justice, Stelian Ion, membre USR, appelle les sénateurs
à reporter leur vote et attendre les avis de la Commission de Venise. En
réplique, la cheffe du Sénat de Bucarest, Alina Gorghiu, affirme que le pays a
besoin rapidement de ce vote pour se voir accorder une bonne note à son rapport
sur la justice. Pourtant, si en décembre, la Commission de Venise fait des
recommandations de modification de ces lois, alors on procédera sans hésitation
à harmoniser nos documents.
Un nouveau ministre de l’Education
Le premier ministre roumain, Nicolae
Ciuca, affirme soutenir la nouvelle ministre de l’Education nationale, Ligia
Deca, dans ses efforts de mener à bon terme le projet présidentiel « La
Roumanie éduquée » de sorte que les nouvelles lois en la matière arrivent sur
la table du Parlement d’ici la fin du mois. Ancienne conseillère
présidentielle, Ligia Deca a prêté serment lundi pour le poste de Ministre de l’Education,
après la démission de Sorin Cîmpeanu, accusé de plagiat. Elle a été proposée
pour ce fauteuil par le Bureau politique national du PNL.
La Banque centrale roumaine a augmenté à
nouveau son taux directeur
Le Conseil
d’administration de la Banque centrale roumaine a majoré à nouveau son taux
directeur dans le cadre des efforts de l’institution de contrôler la hausse des
prix. C’est la septième majoration de cette année, qui a porté le taux
directeur à 6,25%, soit le niveau le plus élevé des 12 dernières années. Aux
dires du vice-président de l’Association des professionnels des investissements
de Roumanie, l’analyste financier Adrian Codîrlasu, la Banque nationale de
Roumanie s’attend à ce que l’inflation continue son évolution à la hausse et
propose une majoration du taux directeur supérieur aux prévisions sur le
marché. Selon les experts de la Banque Centrale, le taux annuel d’inflation garderait
probablement une trajectoire ascendante jusqu’à la fin de l’année, mais à un
rythme visiblement ralenti. Cette situation serait une
conséquence de la flambée du prix du gaz naturel et de l’énergie électrique, ainsi
que des aliments dans le contexte de la guerre en Ukraine et de la sécheresse
prolongée de l’été dernier. Selon les chiffres de la Banque nationale de
Roumanie, le taux annuel d’inflation a franchi les 15,32% au mois d’août de
cette année.
Affaire
d’espionnage autour des réserves minérales de la Roumanie
Les procureurs de la Direction d’investigation des infractions de
criminalité organisée et de terrorisme de Bucarest ont mis sous accusation
quatre personnes (citoyens roumains et étrangers) dans un dossier d’espionnage qui vise la
compagnie serbe NIS Petrol, contrôlée par
le groupe russe Gazprom. Les hommes de la loi ont opéré neuf
perquisitions à Bucarest et à Timisoara, dans l’ouest, tant au siège central de
la compagnie qu’aux domiciles des plusieurs salariés, suite auxquels ils ont
saisi plusieurs documents et moyens de stockage de données. Les quatre
personnes sont accusées d’avoir divulgué des informations classées secrets de
travail ou non – publiques et d’avoir transféré sans autorisation des
informations sur les réserves minérales de la Roumanie, a fait savoir le
parquet antiterroriste. Le paquet majoritaire d’actions de la société serbe NIS
a été acheté en 2009 par Gazprom suite à un accord signé entre les
gouvernements de Belgrade et de Moscou.