La semaine du 18 au 23 septembre 2017
Météo extrême en Roumanie – prévention et mesures d’élimination des effets
România Internațional, 23.09.2017, 13:05
Météo extrême en Roumanie – prévention et mesures d’élimination des effets
Le gouvernement de Bucarest a décidé jeudi de débloquer 36 millions de lei (près de 8 millions d’euros) pour éliminer les dégâts provoqués par les violents orages qui ont balayé des départements de l’ouest, du nord et du centre de la Roumanie. L’argent servira à réparer des établissements scolaires, des hôpitaux, des commissariats de police, des églises et d’autres bâtiments d’intérêt public. Dimanche dernier, un orage, qui n’a duré qu’une quinzaine de minutes, a laissé derrière lui 8 morts et 140 blessés, des centaines d’arbres et de poteaux d’éclairage public abattus, des toits et des panneaux publicitaires arrachés, des véhicules abîmées. L’alimentation en eau potable et en électricité a été partiellement interrompue, des routes ont été coupées, la circulation des trains a été fortement perturbée dans l’ouest du pays. Après les orages de dimanche, le premier ministre Mihai Tudose a déclaré que le temps était venu pour que la Roumanie suive l’exemple d’autres Etats européens et se dote elle aussi d’un système moderne d’alerte en cas de désastres. Le mauvais temps est revenu quelques jours plus tard, frappant cette fois-ci la capitale, Bucarest, et 38 autres localités, avec pour bilan 3 morts, des dizaines de toits endommagés par le vent fort, la circulation routière temporairement bloquée par des arbres déracinés
Le président roumain Klaus Iohannis a participé à la 72e session de l’Assemblée générale des Nations Unies
Le président roumain Klaus Iohannis a eu un programme chargé tout au long de sa visite de 6 jours aux Etats Unis, à l’occasion de la 72e session de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies. Dans son discours prononcé devant l’Assemblée, à New York, le chef de l’Etat roumain a souligné le besoin de renforcer et d’augmenter l’efficacité de l’ONU, qui doit s’adapter aux défis actuels. La Roumanie, a dit M. Iohannis, salue la réforme des mécanismes onusiens de lutte contre le terrorisme ainsi que les démarches de l’organisation mondiale pour faire de cette lutte un élément clé de son agenda d’action de prévention. Le président roumain a aussi plaidé en faveur de la création d’un tribunal international contre le terrorisme. Par ailleurs, il a participé à des réunions au sommet organisées conjointement par la Roumanie et d’autres Etats, ainsi qu’à des entretiens bilatéraux avec le secrétaire général des Nations Unies, avec le président de l’Assemblée générale et avec d’autres chefs d’Etats présents à New York. Jeudi, Klaus Iohannis a rencontré les représentants de la communauté roumaine de Philadelphie, qu’il a appelée à continuer à contribuer à la bonne relation entre la Roumanie et les Etats Unis. Il y a parlé du Partenariat stratégique entre Bucarest et Washington, qui a acquis une nouvelle dimension suite à la visite effectuée cette année par M. Iohannis à Washington. Il a aussi rappelé que le président américain Donald Trump appréciait beaucoup la communauté roumaine des Etats Unis. Egalement jeudi, le chef de l’Etat roumain a annoncé avoir annulé aussi bien sa visite en Ukraine voisine, qui aurait dû avoir lieu début octobre, que l’entretien, à Bucarest, avec le président du parlement ukrainien, Andrii Parubii, qui été programmée à la fin de ce mois. Les décisions prises par le chef de l’Etat roumain font suite à l’adoption, par le parlement de Kiev, d’une loi de l’éducation qui restreint le droit à l’enseignement en langue maternelle des 400 mille ethniques roumains d’Ukraine.
Défendre les droits de la minorité roumaine d’Ukraine
Le Sénat et la Chambre des députés de Bucarest ont adopté, mercredi, en séance commune, une déclaration portant sur la nouvelle loi de l’éducation d’Ukraine. Les parlementaires roumains annoncent qu’ils suivent « avec inquiétude et avec un maximum d’attention » les évolutions engendrées par la récente adoption par le parlement de l’Ukraine de cette loi qui « limite de manière drastique le droit à l’éducation en langue maternelle pour les minorités nationales, y compris des ethniques roumains d’Ukraine ». Le parlement de Bucarest demande aux autorités de Kiev de réexaminer cette loi qui entrera en vigueur après sa promulgation par le président Petro Poroşenko. Le Législatif roumain demande aussi une protection adéquate de l’identité linguistique, culturelle et religieuse des près d’un demi-million d’ethniques roumains du pays voisin. Il a aussi voté la composition d’une délégation qui se rendra en Ukraine pour soutenir la cause de la minorité roumaine. Par ailleurs, la délégation de la Roumanie à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe demandera l’organisation, en octobre, d’un débat consacré à ce sujet qui adopte une résolution de monitoring de l’Ukraine au sujet du respect des droits des minorités.
La visite à Washington du ministre roumain de la défense Mihai Fifor
Le ministre roumain de la Défense, Mihai Fifor, a fait une visite de travail à Washington. Au cours de ses entretiens avec les responsables américains, il a réaffirmé le fait que Bucarest restait un partenaire de confiance, solide et prédictible, qui maintient son engagement de contribuer à la sécurité et à la stabilité régionale. Le ministre Mihai Fifor y a présenté les priorités du gouvernement roumain dans le domaine de la défense, dans le contexte d’une enveloppe budgétaire de 2% du PIB, allouée à ce secteur. A l’agenda des pourparlers aussi la consolidation du partenariat stratégique entre la Roumanie et les Etats Unis et la coopération militaire bilatérale. Le ministre roumain a également rencontré des représentants des entreprises de l’industrie de défense américaine. Devant eux, M. Fifor a mis en exergue l’engagement ferme de Bucarest d’accélérer la modernisation de ses forces armées, à travers des programmes d’équipement dont ceux d’achat de missiles Patriot et de systèmes Himars.
Rejet de la motion simple sur l’éducation
Le Sénat de Bucarest a rejeté, avec 68 voix contre, 41 voix pour et 9 abstentions, la motion simple contre le ministre de l’éducation, Liviu Pop. Intitulée »Une Roumanie sans éducation de qualité est une Roumanie pauvre », la motion avait été déposée par le Parti national libéral et par l’Union Sauvez la Roumanie, d’opposition. Liviu Pop a affirmé devant le Sénat qu’il avait dressé un état des lieux de l’enseignement roumain, comme les initiateurs de la motion l’avaient demandé. Pour leur part, les sénateurs de l’opposition ont reproché au ministre l’absence des manuels scolaires pour la première année de collège et des autorisations de fonctionnement pour la majorité des établissements scolaires, précisant également que l’abandon scolaire a atteint un niveau record. (Trad. Ileana Taroi)