La semaine du 29 février au 5 mars 2016
L’ancien souverain de Roumanie, Michel Ier, s’est retiré de la vie publique
Corina Cristea, 05.03.2016, 13:18
L’ancien souverain de Roumanie, Michel Ier, s’est retiré de la vie publique
L’ancien roi de Roumanie Michel Ier, s’est retiré de la vie publique pour des raisons de santé et sera représenté par le Princesse Margarita – gardienne de la Couronne. Le roi Michel a récemment été opéré et il suit un traitement complexe, car il souffre de deux formes de cancer – précise le Bureau de presse de l’ancien souverain. La nouvelle sur l’état de santé du roi Michel a été reçue avec inquiétude, tant par le président Klaus Iohannis que par le premier ministre Dacian Cioloş. Dans ses messages sur Facebook, le chef de l’Etat souhaite que la Famille royale demeure le même repère d’espoir et de solidarité, alors que le chef du cabinet de Bucarest estime qu’au cours des décennies, l’ancien roi a fait don d’amour, d’espérance et de soutien au peuple.
Présentation du bilan 2015 au ministère de la Défense
Le ministère de la Défense a présenté son bilan d’activités 2015 – une année où le changement de l’environnement sécuritaire dans la région de la mer Noire a continué, ainsi que l’instabilité au voisinage sud de l’OTAN. Parmi les principales directions du ministère, l’on compte le rétablissement de la capacité opérationnelle de l’armée et l’engagement actif dans les structures euro atlantiques. L’armée roumaine a participé à plus de 400 exercices, dont une centaine à caractère multinational. Pour 2016, le principal enjeu est lié à la Stratégie nationale de défense, aux partenariats stratégiques de la Roumanie et aux engagements dans le cadre de l’OTAN et d’autres organismes. Pour 2016, l’Armée s’est vu allouer un budget de 50% plus important qu’en 2015.
La commissaire européenne à la Justice a apprécié les réformes de la Roumanie dans ce domaine
La commissaire européenne à la Justice, Věra Jourová, a fait, cette semaine, une visite à Bucarest, où elle a déclaré que la Roumanie et les Roumains avaient fait des efforts soutenus dans la lutte contre la corruption et pour protéger l’indépendance de la justice, et que les progrès enregistrés étaient encourageants. L’agenda européen et les projets que la Roumanie soutient ont également été discutés par la commissaire européenne avec le premier ministre Dacian Cioloş et la ministre de la Justice, Raluca Prună. Věra Jourová a précisé que la décision d’assurer un suivi des réformes de Roumanie et de conserver – ou non – le Mécanisme de Coopération et de vérification ou celle le remplacer par un autre instrument serait prise en 2017.
Visite à Bucarest de la commissaire européenne aux Politiques régionales, Corina Creţu
Cette même semaine, la commissaire européenne aux Politiques régionales, Corina Creţu, a lancé, en première à Bucarest, le projet « Régions moins développées ». Il se déroulera deux années durant, dans les zones nord-ouest et nord-est du pays et visera une meilleure utilisation des fonds européens. Corina Creţu a déclaré que Bruxelles essaiera de collaborer avec les autorités nationales mais aussi directement avec les pouvoirs locaux afin d’identifier les problèmes structurels qui empêchent ou ralentissent l’absorption des fonds européens. D’autre part, Mme Cretu a attiré l’attention du gouvernement de Bucarest qu’il n’avait pas encore envoyé à Bruxelles la documentation nécessaire au financement de la construction de trois hôpitaux régionaux à Cluj, Iaşi et Craiova, même si les projets avaient été lancés voici une année déjà.
Délégation du FMI en Roumanie
Une mission du FMI se trouve à Bucarest pour réaliser une évaluation annuelle de l’économie roumaine. La mission rencontre des représentants des autorités centrales, des partis politiques, des syndicats, du milieu des affaires, du milieu académique et du système bancaire. L’évaluation de l’économie est un exercice de surveillance obligatoire pour tous les Etats membres. Après l’examen de la situation au niveau national, des recommandations générales sont formulées, relatives aux politiques monétaires, financières et économiques à suivre pour assurer la stabilité et une évolution positive de l’économie. A présent, la Roumanie ne mène aucun accord avec le FMI.
Les premiers réfugiés sont arrivés en Roumanie
15 réfugiés sont arrivés, jeudi, en Roumanie, en provenance de Grèce. Ils seront accueillis au Centre pour demandeurs d’asile de Galaţi (est) et suivront ensuite les procédures pour l’asile ; les 15 personnes bénéficieront, dans ce Centre, d’assistance médicale, matérielle et psychologique. C’est la première opération de relogement des réfugiés en Roumanie, selon les quotas fixés par l’Union européenne. La Roumanie devrait recevoir plus de 6000 réfugiés.
Le chef de la diplomatie de Bucarest a fait une visite en Iran
La sécurité aux frontières de l’Union européenne dépend de solutions négociées et conformes au droit international – a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Lazăr Comănescu. Se trouvant en début de semaine en visite à Téhéran, le chef de la diplomatie roumaine a convenu avec les officiels iraniens de rechercher des solutions pour les crises de Syrie, du Yémen et de Libye par l’intermédiaire de consultations au niveau des deux ministères des Affaires étrangères. Bucarest et Téhéran ont convenu, d’autre part, de former des groupes de travail sectoriels pour préparer la Commission mixte économique, qui doit se réunir à Bucarest cette année. Les domaines de coopération sont les transports, l’énergie, la pétrochimie, le pétrole et le gaz. (Trad. Ligia Mihaiescu)