Un accord pour l’énergie verte
Un câble
sous-marin pour l’acheminement de l’électricité vers l’Europe passant sous la
mer Noire va être construit en collaboration par l’Azerbaïdjan, la Géorgie, la
Roumanie et la Hongrie. Selon les autorités roumaines, une étude de faisabilité
est actuellement en cours et devrait s’achever à l’automne prochain. La
construction du câble s’étalera sur 7 ans et son longueur atteindra les 1200
kilomètres environ. L’accord a été signé à Bucarest en présence de la présidente
de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Il est fondé sur les
intérêts communs aux quatre Etats de consolider la sécurité énergétique au
niveau national et régional et la connectivité dans la mer Noire. Mais il
présente aussi l’intérêt de diversifier les sources d’approvisionnement, de
valoriser le potentiel de production d’énergie renouvelable de la zone de la
mer Caspienne et d’augmenter la part d’énergies renouvelables dans le mix
énergétique national, a précisé l’Administration présidentielle de Bucarest.
Mihai Pelin, 19.12.2022, 14:25
Un câble
sous-marin pour l’acheminement de l’électricité vers l’Europe passant sous la
mer Noire va être construit en collaboration par l’Azerbaïdjan, la Géorgie, la
Roumanie et la Hongrie. Selon les autorités roumaines, une étude de faisabilité
est actuellement en cours et devrait s’achever à l’automne prochain. La
construction du câble s’étalera sur 7 ans et son longueur atteindra les 1200
kilomètres environ. L’accord a été signé à Bucarest en présence de la présidente
de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Il est fondé sur les
intérêts communs aux quatre Etats de consolider la sécurité énergétique au
niveau national et régional et la connectivité dans la mer Noire. Mais il
présente aussi l’intérêt de diversifier les sources d’approvisionnement, de
valoriser le potentiel de production d’énergie renouvelable de la zone de la
mer Caspienne et d’augmenter la part d’énergies renouvelables dans le mix
énergétique national, a précisé l’Administration présidentielle de Bucarest.
Le
chef de l’Etat, Klaus Iohannis a ajouté que cet accord, qu’il a qualifié de
crucial et ambitieux, allait contribuer de manière significative au
renforcement de la sécurité énergétique européenne et à la coopération dans la
région. Il a précisé je cite : « Vu le contexte sécuritaire actuel dû
à l’agression militaire russe en Ukraine, nous devons améliorer notre
collaboration et faire preuve de plus de solidarité pour faire face aux
obstacles actuels. Cet accord constitue un cadre pour la coopération sur le
long terme entre nos pays dans une série de domaines très importants, tout
d’abord, la production, le transport et la commercialisation de l’énergie et
ensuite le développement de nouvelles infrastructures, notamment d’un câble
sous-marin à travers la mer Noire mais aussi de projets concernant l’hydrogène
vert et finalement cet accord vise à nous rendre plus efficaces. » a
déclaré le président Iohannis. La présidente de la Commission européenne Ursula
von der Leyen considère que le projet va ouvrir de nombreuses
opportunités :
Ursula von der Leyen: « Le câble sous-marin de la mer Noire est plein de possibilités pour
l’avenir. La Géorgie pourrait se transformer en hub pour l’électricité et finalement
être intégrée dans le marché interne de l’énergie de l’Union européenne. Et ce
câble va pouvoir assurer l’approvisionnement en électricité de nos voisins de
Moldavie et des Balkans occidentaux. »
Le président de l’Azerbaïdjan, Ilham Aliyev, a déclaré
que son pays allait devenir un fournisseur important d’électricité pour
l’Europe. En même temps, le premier ministre géorgien, Irakli Garibashvili, a
précisé que son pays était disposé à coopérer afin que les Etats européens
soient alimentés en énergie verte. Par ailleurs, le premier ministre hongrois,
Viktor Orban, a affirmé que le temps des importations d’énergie et de matières
premières bon marché russes était terminé pour l’Europe et qu’il fallait donc
identifier de nouvelles sources d’énergie renouvelables. Enfin, Nicolae Ciuca,
le premier ministre roumain a souligné quant à lui que la Roumanie s’engageait
à investir dans la production d’énergie et dans les infrastructures
énergétiques. Il a ajouté que cet accord répondait à un besoin urgent de
renforcer la part des énergies vertes et la sécurité énergétique et que la
Roumanie allait jouer un rôle important en tant qu’Etat de transit, pouvant
offrir des alternatives à ses voisins et partenaires européens. (Trad. Clémence Lheureux)