De nouvelles mesures sociales
Les commissions spécialisées du Sénat de Bucarest sont en train d’examiner le décret d’urgence du gouvernement roumain visant le plafonnement des prix de l’énergie. Il est très probable que le document soit modifié au Législatif, vu que tant les représentants de la coalition à la gouvernance que l’opposition y ont déposé des amendements. Pour ce qui est des domaines d’activité qui devraient bénéficier du plafonnement des tarifs de l’énergie, le leader social-démocrate Marcel Ciolacu a précisé que : « On a déjà convenu d’y inclure les institutions de culte, les services publics tels les entreprises de l’eau ou encore les compagnies du transport public ainsi que les fabriques de médicaments génériques, puisque le prix des médicaments est déjà plafonné. En l’absence d’une telle intervention, certains médicaments risquent de disparaitre du marché roumain. » a déclaré Marcel Ciolacu.
Mihai Pelin, 21.09.2022, 10:29
Les commissions spécialisées du Sénat de Bucarest sont en train d’examiner le décret d’urgence du gouvernement roumain visant le plafonnement des prix de l’énergie. Il est très probable que le document soit modifié au Législatif, vu que tant les représentants de la coalition à la gouvernance que l’opposition y ont déposé des amendements. Pour ce qui est des domaines d’activité qui devraient bénéficier du plafonnement des tarifs de l’énergie, le leader social-démocrate Marcel Ciolacu a précisé que : « On a déjà convenu d’y inclure les institutions de culte, les services publics tels les entreprises de l’eau ou encore les compagnies du transport public ainsi que les fabriques de médicaments génériques, puisque le prix des médicaments est déjà plafonné. En l’absence d’une telle intervention, certains médicaments risquent de disparaitre du marché roumain. » a déclaré Marcel Ciolacu.
L’Union sauvez la Roumanie d’opposition propose un plafonnement par tranches de consommation et le rapport pourrait être décidé en fonction de la consommation mensuelle actuelle et non pas en fonction de la consommation de l’année dernière. Ecoutons la députée Cristina Pruna : « Nous avons proposé dans un amendement que les 100 premiers kilowatts heure coutent 0,68 lei par kilowattheure, soit 13 centimes d’euro, puis pour une consommation allant de 101 à 255 kilowatts, heure le prix devrait être un peu plus élevé de 0,8 lei enfin toute consommation de plus de 255 kilowatts heure serai facturée au prix du contrat. » a déclaré Cristina Pruna.
Les représentants du Parti de la Force de la Droite, une dissidence libérale, également d’opposition, soulignent qu’une des mesures que le décret s’ambitionne à corriger est le retour au plafonnement jusqu’au seuil de 300 kilowatts heure au lieu de 255 kilowatts heure, tel que propose le gouvernement. La réduction de la consommation énergétique est encouragée par le décret sur le plafonnement des prix, affirme le ministre de l’énergie, Virgil Popescu. Au sujet des factures énormes présentées dans l’espace public, il souligne que chaque situation devrait être vérifiée par les institutions ayant des attributions en ce sens. Le rapport final sur ce décret doit être rendu public la semaine prochaine et la décision appartient à la Chambre des Députés.
Par ailleurs, les partis de la coalition gouvernementale ont décidé de prolonger la subvention du prix des carburants à la pompe jusqu’à la fin de l’année en cours, a annoncé le leader du PSD, Marcel Ciolacu. Ses propos interviennent alors que l’actuelle réglementation par le biais de laquelle l’état subventionne de 50 bani le prix de l’essence et du diesel devrait expirer à la fin du mois de septembre. Pour sa part le ministre du Travail, Marius Budai a déclaré que l’institution qu’il dirige avait entamé les pourparlers avec les partenaires sociaux, le patronat et les syndicats au sujet d’une éventuelle majoration du salaire minimum brut en Roumanie en début d’année prochaine. Les pourparlers se déroulent après l’adoption par le Parlement européen d’une directive sur le salaire minimum dans l’Union, qui oblige les Etats membres à assurer aux personnes qui travaillent une vie décente. Le ministre a également dit que les pensions de retraite pourraient croitre d’au moins 10% ) compter du 1er janvier 2023. Un débat concret à ce sujet sevrait avoir lieu lors de l’élaboration du budget de l’année prochaine, projet que le Gouvernement souhaite soumettre aux débats des sénateurs et députés en novembre. (Mihai)