Réactions au décès d’Elisabeth II
La nouvelle de la mort de la Reine Elisabeth II, survenue à l’âge de 96 ans et au bout de 70 ans de règne, a endeuillé toute l’Humanité. « La fin d’une ère » – c’est par ces mots que l’on pourrait décrire le décès du monarque au règne le plus long de l’Histoire du Royaume Uni. Elisabeth est devenue reine en 1952 à 25 ans, suite au décès de son père, le Roi George VI. Le premier ministre du Royaume Uni de l’époque était Winston Churchill, alors que l’Union Soviétique était encore dirigée par le généralissime Joseph Staline.
Corina Cristea, 09.09.2022, 13:35
La nouvelle de la mort de la Reine Elisabeth II, survenue à l’âge de 96 ans et au bout de 70 ans de règne, a endeuillé toute l’Humanité. « La fin d’une ère » – c’est par ces mots que l’on pourrait décrire le décès du monarque au règne le plus long de l’Histoire du Royaume Uni. Elisabeth est devenue reine en 1952 à 25 ans, suite au décès de son père, le Roi George VI. Le premier ministre du Royaume Uni de l’époque était Winston Churchill, alors que l’Union Soviétique était encore dirigée par le généralissime Joseph Staline.
Durant son règne, un des plus longs de l’histoire des monarchies européennes, la reine a rencontré 13 présidents américains sur 14 qui lui ont été contemporains et a été le témoin d’évènements à avoir marqué l’histoire de son pays et de l’Humanité, depuis l’alunissage et la fin de la Guerre Froide, aux attaques terroristes du 11 septembre et la sortie du Royaume Uni de l’Union européenne. « La reine Elizabeth II était le rocher sur lequel le Royaume-Uni moderne s’est construit. Notre pays a grandi et prospéré sous son règne. » a déclaré la nouvelle première ministre britannique, Liz Truss, qui avait été investie par la souveraine il y a quelques jours seulement.
Les chefs d’Etat et de gouvernement du Monde ont déploré le décès de la reine et ont évoqué sa personnalité. Selon le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, la Reine a été admirée surtout pour la grâce, la dignité et le dévotement dont elle a fait preuve devant toute l’Humanité. Des réactions sont venues aussi depuis les Etats Unis, soit le partenaire le plus proche du Royaume Uni, d’où la Maison Blanche a transmis dans un communiqué que les cœurs et les pensées se dirigent vers la famille royale et le peuple britannique. Parallèlement, le président du Conseil européen, Charles Michel, a écrit que « nos pensées vont à la famille royale britannique et à ceux qui déplorent la disparition d’Elisabeth ». La Roumanie a rejoint le peuple et la famille royale britannique qui déplorent la mort de la Majesté, sa Reine Elisabeth II, ont transmis aussi les autorités de Bucarest. Dans son message de condoléances, le président Klaus Iohannis a souligné que le règne d’Elisabeth constituait un symbole exceptionnel de la loyauté et de l’engagement envers le service public.
Le bureau de presse de la gardienne de la Couronne de Roumanie a également fait savoir que sa Majesté, Margareta et son altesse royale, le prince consort, aux côtés de toute la famille royale roumaine étaient chagrinés suite à la nouvelle du décès de sa majesté la Reine Elisabeth II. Le lien spécial entre les monarques de Roumanie et du Royaume Uni a commencé il y a près d’un siècle, puise que la grand-mère de la reine Marie de Roumanie était la reine Victoria du Royaume Uni. Elisabeth II et Michel Ier de Roumanie, l’ex souverain de Roumanie étaient cousins du 3e degré. Parallèlement, le Roi Michel de Roumanie et le prince consort Philip, celui qui a été aux côtés de la Reine pendant 74 ans étaient cousins nés le même jour.
Le fils ainé de la Reine, celui qui est automatiquement devenu roi le Charles III, est tombé amoureux de la Transylvanie, dès sa première visite, faite en 1998. Dès lors, il est constamment revenu dans ce pays où il détient une dizaine de propriétés, dont la plus connue est à Viscri. Ce village transylvain qui est devenu célèbre à travers l’Europe, grâce notamment à Charles. Toute la région a désormais un potentiel touristique immense, surtout après la publication en 2011 du documentaire Wild Carpathia, dans lequel Charles – à l’époque prince héritier de la couronne britannique – était un véritable ambassadeur de Roumanie.