Le foot roumain en chute libre
Une victoire et trois défaites. Un seul but marqué contre six buts reçus. C’est le bilan des quatre matchs joués ces derniers jours par la sélection nationale de foot de Roumanie dans la Ligue des nations. Les roumains sont actuellement en troisième position de la Ligue B et pourraient évoluer à partir de l’année prochaine au troisième échelon de la compétition. La Roumanie a disputé son premier match de l’édition de cette année de la Ligue des nations au Monténégro, à Podgorica, le 4 juin. Elle s’est inclinée 2 à 0 à la fin d’un match durant lequel son premier tir cadré a eu lieu durant la période de prolongations.
Florin Orban, 15.06.2022, 00:30
Une victoire et trois défaites. Un seul but marqué contre six buts reçus. C’est le bilan des quatre matchs joués ces derniers jours par la sélection nationale de foot de Roumanie dans la Ligue des nations. Les roumains sont actuellement en troisième position de la Ligue B et pourraient évoluer à partir de l’année prochaine au troisième échelon de la compétition. La Roumanie a disputé son premier match de l’édition de cette année de la Ligue des nations au Monténégro, à Podgorica, le 4 juin. Elle s’est inclinée 2 à 0 à la fin d’un match durant lequel son premier tir cadré a eu lieu durant la période de prolongations.
Quatre jours plus tard, la Bosnie Herzégovine disposait de la Roumanie à Zenica sur le score de 0 à 1. Le jeu des Roumains s’était amélioré, mais le but était toujours illusoire. L’unique victoire a eu lieu samedi dernier à Bucarest, 1 but à 0 contre la Finlande. Elle a créé l’espoir d’un retour au top du classement du groupe. C’était une illusion. Mardi, la Roumanie a joué le match retour contre le Monténégro, perdu à Bucarest sur le score de 0 à 3, soit une des défaites les sévères jamais enregistrées par la sélection nationale à domicile.
Hormis ces résultats particulièrement faibles, les commentateurs sont inquiets notamment de la qualité extrêmement faible du jeu des footballeurs roumains, qui manque de force, de précision, de discipline et d’ambition. Le coach Edward Iordanescu, qui a fait ainsi son début en tant que sélectionneur d’équipe nationale a assumé la responsabilité pour ces résultats catastrophiques, mais n’a pas avancé de solutions. Il n’a pas non plus évoqué la possibilité d’une démission.
Un éventuel départ provoquerait des ennuis supplémentaires à la Fédération roumaine de foot qui a eu du mal à recruter des sélectionneurs suffisamment expérimentés pour pouvoir diriger l’équipe nationale. Cela fait déjà des années que les choix de la FRF ont produit des résultats des plus faibles, dont l’absence de tous les tournois finaux de la coupe du Monde et de l’Euro de foot. Evidemment, cette situation a provoqué l’ire des supporters. Cette crise est aussi une conséquence de la situation précaire des clubs roumains de foot. Le champion de Roumanie, le CFR Cluj a dépassé à peine les préliminaires de la troisième compétition continentale, la Conference League, pour arriver en dernière place du Groupe D. Le chemin des autres équipes roumaines s’est arrêté dans les préliminaires.
Une nouvelle saison devrait commencer en Roumanie. De nouvelles ambitions et de nouveaux espoirs. Le CFR affrontera début juillet au premier tour des préliminaires de la Ligue des Champions le Piunik Yerevan, le champion d’Arménie.