La vaccination anti-covid, à la charge des médecins généralistes
En Roumanie l’intensité de l’actuelle vague pandémique a commencé à baisser, mais le nombre des cas de covid dépistés chaque jour demeure élevé. Le nombre des malades hospitalisés est passé sous la barre des 11 000, soit le niveau le plus bas de ce mois de février. Cette tendance décroissante s’affiche aussi dans les sections de réanimation – soins intensifs. De l’avis des autorités, les premières mesures de relâchement des restrictions pourraient s’appliquer d’ici deux ou trois semaines, à condition que la pandémie poursuive sa tendance actuelle. La dernière mesure sera l’élimination du port du masque à l’intérieur. Aux dires du secrétaire d’Etat, Raed Arafat, ce processus sera démarré progressivement lorsque les chiffres épidémiologiques permettront l’adoption de mesures de relâchement Raed Arafat : « Nous envisageons des mesures qui portent sur la capacité d’accueil maximale des salles pour certaines activités, sur le port du masque à l’extérieur, donc plusieurs restrictions qui seront progressivement suspendues, si la tendance à la baisse des nouveaux cas de covid se poursuit, tant dans les sections de réanimation-soins intensifs que dans les hôpitaux en général. Certes, un autre critère sera aussi le nombre total des nouvelles infections, qui est heureusement à la baisse actuellement », a précisé Raed Arafat.
Mihai Pelin, 18.02.2022, 11:30
En Roumanie l’intensité de l’actuelle vague pandémique a commencé à baisser, mais le nombre des cas de covid dépistés chaque jour demeure élevé. Le nombre des malades hospitalisés est passé sous la barre des 11 000, soit le niveau le plus bas de ce mois de février. Cette tendance décroissante s’affiche aussi dans les sections de réanimation – soins intensifs. De l’avis des autorités, les premières mesures de relâchement des restrictions pourraient s’appliquer d’ici deux ou trois semaines, à condition que la pandémie poursuive sa tendance actuelle. La dernière mesure sera l’élimination du port du masque à l’intérieur. Aux dires du secrétaire d’Etat, Raed Arafat, ce processus sera démarré progressivement lorsque les chiffres épidémiologiques permettront l’adoption de mesures de relâchement Raed Arafat : « Nous envisageons des mesures qui portent sur la capacité d’accueil maximale des salles pour certaines activités, sur le port du masque à l’extérieur, donc plusieurs restrictions qui seront progressivement suspendues, si la tendance à la baisse des nouveaux cas de covid se poursuit, tant dans les sections de réanimation-soins intensifs que dans les hôpitaux en général. Certes, un autre critère sera aussi le nombre total des nouvelles infections, qui est heureusement à la baisse actuellement », a précisé Raed Arafat.
Pour sa part, le coordinateur de la campagne nationale de vaccination contre la Covid 19, le médecin militaire Valeriu Gheorghita, a souligné que d’ici probablement un mois, la situation épidémiologique serait meilleure. Selon lui, la semaine dernière, 138 centres de vaccination dans 28 départements du pays ont été fermés, deux ont été transformés en centres de dépistage et sept autres déroulent des activités de dépistage et de vaccination. L’évaluation de l’activité des centres de vaccination se poursuit, mais, sur l’ensemble, l’activité sera toujours réduite vu le manque d’intérêt et même le refus des Roumains de se faire vacciner.
Entre temps, les autorités cherchent à faire augmenter le nombre d’immunisations administrées dans les cabinets de médecins généralistes, affirme Valeriu Gheorghiţă. Concernant les doses de vaccin que la Roumanie n’utilisera pas, elles seront soit revendues, soit données à d’autres États, a ajouté Valeriu Gheorghiţă : « En cas de baisse significative du taux de vaccination, nous allons nous confronter à un excédent de doses de vaccin, similaire à celui auquel se confrontent tous les Etats européens, mais cela ne veux pas dire que ces doses sont inutiles. Elles seront soit introduites dans un mécanisme de dons par le système Covacx, soit revendues, si cette demande refait surface. » a précisé V Gheorghiţă.
Par ailleurs, les autorités assurent que la Roumanie dispose de suffisamment de médicaments pour traiter l’infection par le virus SARS CoV 2 tant des les hôpitaux que dans les pharmacies. Rappelons à nouveau que l’intérêt pour la vaccination reste faible. Jusqu’au 16 février, la Roumanie avait reçu plus de 32,4 millions de doses de vaccin anti-covid, dont plus de la moitié ont été administrées. Un peu plus de 8 millions de personnes ont été immunisées au schéma complet jusqu’ici.