Restrictions et centres de vaccination
L’épidémie de COVID-19 affiche clairement une évolution à la baisse en Roumanie, le taux de reproduction du virus étant à présent inférieur à 0,9%. Les autorités parlent donc de plus en plus souvent de la levée des restrictions et de l’état d’alerte, actuellement en vigueur. Toutefois, une telle décision devra prendre en compte deux indicateurs importants, a précisé le ministre de la santé, Alexandu Rafila: « Premièrement, il s’agit, bien-sûr, de la baisse du nombre de malades hospitalisés en soins intensifs. C’est pour cela que nous demandons à la population de patienter encore un petit peu et surtout de respecter les règles que nous avons tant de fois rappelées, se faire vacciner là où il y en a une recommandation pour les catégories vulnérables. De façon que nous ayons un printemps quasi normal et d’autant plus un été ou un automne pareil cet année. »
Corina Cristea, 15.02.2022, 12:14
L’épidémie de COVID-19 affiche clairement une évolution à la baisse en Roumanie, le taux de reproduction du virus étant à présent inférieur à 0,9%. Les autorités parlent donc de plus en plus souvent de la levée des restrictions et de l’état d’alerte, actuellement en vigueur. Toutefois, une telle décision devra prendre en compte deux indicateurs importants, a précisé le ministre de la santé, Alexandu Rafila: « Premièrement, il s’agit, bien-sûr, de la baisse du nombre de malades hospitalisés en soins intensifs. C’est pour cela que nous demandons à la population de patienter encore un petit peu et surtout de respecter les règles que nous avons tant de fois rappelées, se faire vacciner là où il y en a une recommandation pour les catégories vulnérables. De façon que nous ayons un printemps quasi normal et d’autant plus un été ou un automne pareil cet année. »
Le ministre de la santé a ajouté qu’une première mesure de relâchement serait probablement l’abandon du port du masque obligatoire à l’extérieur ; d’autres mesures s’y ajouteront en fonction de l’évolution des cas d’infection dans les semaines qui viennent. Seulement la moitié des personnes adultes de Roumanie est protégée par les vaccins, un pourcentage largement inférieur à ceux d’autres États européens et visible dans le grand nombre d’hospitalisations et de malades graves, a expliqué le ministre.
La population continue de bouder la vaccination, de nombreux centres d’immunisation allant fermer pour cette raison. Une partie des centres maintenus seraient peut-être transformés, partiellement ou entièrement, en centres de dépistage, a fait savoir le médecin Valeriu Gheorghiţă, le coordinateur de la campagne de vaccination. « Nous avons identifié 322 cabinets de vaccination qui fonctionnent au ralenti, c’est-à-dire à moins de 10 doses de vaccin administrées par jour. 171 en fermeront leurs portes, tandis que certains de ceux qui restent seront probablement transformés en centres de dépistage, si leur circuit et accessibilité pour les patients le permettent, notamment à la campagne. Certains centres fonctionneront en format hybride, comme centres à la fois de vaccination et de dépistage. », a-t-il dit.
En Roumanie, un peu plus de 8 millions de personnes ont reçu au moins une dose de vaccin anti-Covid 19. (Trad. Ileana Ţăroi)