Plus de ressources pour le système de santé
Parallèlement à la prolongation de l’état d’alerte et au début de la troisième étape de vaccination au niveau national, que les autorités souhaitent réaliser à un rythme soutenu, des préparatifs sont en cours en Roumanie pour le cas d’une nouvelle vague d’infections par le coronavirus. Pour le moment, même si, la semaine dernière, le nombre de cas recensés toutes les 24 heures a augmenté, on ne peut pas parler d’une évolution accélérée de la pandémie. Toutefois, le premier ministre Florin Cîţu a demandé, à titre préventif, dimanche, lors de la réunion du Centre national de direction et de coordination de l’intervention contre la pandémie, que le nombre de lits dans les unités de soins intensifs passe de 1 408 à présent à 1 600 et que de nouveaux hôpitaux qui pourraient prendre en charge les cas de Covid-19 soient identifiés. Le chef du gouvernement a également exigé que les stocks nécessaires de médicaments dans tous les hôpitaux soignant des patients atteints de Covid soient assurés ainsi que des équipements de protection pour les professionnels de la santé. En même temps, un plan clair est nécessaire si des détachements de personnel sanitaire devront être réalisés. Dans un post sur Facebook, Florin Cîţu a souligné : « Nous ne devons pas oublier que l’évolution de la pandémie dépend de chacun de nous, pas seulement des autorités. Nous nous vaccinons, nous respectons les mesures de protection et c’est ainsi que nous sauvons des vies. »
Roxana Vasile, 15.03.2021, 12:34
Parallèlement à la prolongation de l’état d’alerte et au début de la troisième étape de vaccination au niveau national, que les autorités souhaitent réaliser à un rythme soutenu, des préparatifs sont en cours en Roumanie pour le cas d’une nouvelle vague d’infections par le coronavirus. Pour le moment, même si, la semaine dernière, le nombre de cas recensés toutes les 24 heures a augmenté, on ne peut pas parler d’une évolution accélérée de la pandémie. Toutefois, le premier ministre Florin Cîţu a demandé, à titre préventif, dimanche, lors de la réunion du Centre national de direction et de coordination de l’intervention contre la pandémie, que le nombre de lits dans les unités de soins intensifs passe de 1 408 à présent à 1 600 et que de nouveaux hôpitaux qui pourraient prendre en charge les cas de Covid-19 soient identifiés. Le chef du gouvernement a également exigé que les stocks nécessaires de médicaments dans tous les hôpitaux soignant des patients atteints de Covid soient assurés ainsi que des équipements de protection pour les professionnels de la santé. En même temps, un plan clair est nécessaire si des détachements de personnel sanitaire devront être réalisés. Dans un post sur Facebook, Florin Cîţu a souligné : « Nous ne devons pas oublier que l’évolution de la pandémie dépend de chacun de nous, pas seulement des autorités. Nous nous vaccinons, nous respectons les mesures de protection et c’est ainsi que nous sauvons des vies. »
Le chef du cabinet de Bucarest a demandé à ce que, à partir de ce lundi, l’Inspection sanitaire d’Etat vérifie le nombre de lits occupés en soins intensifs Covid sur l’ensemble du pays. Suite aux vérifications, le chef de l’exécutif devrait avoir, tous les matins, sur son bureau un rapport dont les données devraient coïncider avec les informations fournies par les managers de chaque hôpital. À l’heure actuelle, il ne resterait plus que 30 lits dans les services de soins intensifs au niveau national, et pas un seul dans la capitale.
Le système médical roumain, dans lequel les investissements ont manqué pendant des années, est l’un des moins performants d’Europe. La pandémie de Covid-19 n’a fait que révéler les lacunes avec encore plus de force : sous-financement chronique, places insuffisantes pour les patients, conditions souvent non adaptées pour l’acte médical ou encore personnel insuffisant. En début d’année, les protestations en chaîne des syndicalistes du secteur ont tiré la sonnette d’alarme sur ce qu’ils considèrent comme l’indifférence des autorités face aux problèmes existants, allant de la réparation des iniquités salariales et du déblocage des postes à une stratégie nationale d’investissements. Les deux tragédies qui ont secoué la Roumanie à quelques mois de distance – l’incendie de l’unité de soins intensifs de l’Hôpital des urgences de Piatra Neamţ (est), en novembre, suivi, fin janvier, par l’incendie à l’hôpital des maladies infectieuses le plus moderne de Roumanie, à Bucarest, sont emblématiques pour l’état du système médical roumain. Dans les deux cas, plusieurs patients ont été brûlés vifs.
(Trad. : Ligia)