Mobilisation pour accélérer l’immunisation
Une course contre la montre est engagée dans le monde entier pour contrecarrer la propagation plus rapide du coronavirus, favorisée par ses nouvelles mutations, qui l’ont rendu plus contagieux. La seule méthode reconnue par les spécialistes comme viable pour arrêter la pandémie, c’est l’immunisation, mais elle ne fait que commencer. Plusieurs vaccins ont déjà été approuvés dans différents pays et régions du monde, tandis que d’autres en sont à différentes phases d’essais cliniques. Les technologies sont différentes, tout comme les modes d’action des vaccins et leur efficacité, ainsi que les moyens de les stocker et de les administrer. Les spécialistes américains affirment que la vaccination devrait se faire quel que soit le type de vaccin disponible à un moment donné et soutiennent que cela évite des maladies graves ou mortelles.
Eugen Coroianu, 02.02.2021, 12:34
Une course contre la montre est engagée dans le monde entier pour contrecarrer la propagation plus rapide du coronavirus, favorisée par ses nouvelles mutations, qui l’ont rendu plus contagieux. La seule méthode reconnue par les spécialistes comme viable pour arrêter la pandémie, c’est l’immunisation, mais elle ne fait que commencer. Plusieurs vaccins ont déjà été approuvés dans différents pays et régions du monde, tandis que d’autres en sont à différentes phases d’essais cliniques. Les technologies sont différentes, tout comme les modes d’action des vaccins et leur efficacité, ainsi que les moyens de les stocker et de les administrer. Les spécialistes américains affirment que la vaccination devrait se faire quel que soit le type de vaccin disponible à un moment donné et soutiennent que cela évite des maladies graves ou mortelles.
Les géants pharmaceutiques mondiaux font des efforts pour accroître leur production ; toutefois, leurs capacités sont encore limitées. Le laboratoire allemand BioNTech, par exemple, qui produit avec les Américains de Pfizer le premier vaccin anti-Covid-19 approuvé dans l’Union européenne, a annoncé une accélération de ses livraisons à l’espace communautaire, affirmant qu’il sera en mesure de livrer jusqu’à 75 millions de doses supplémentaires au deuxième trimestre de l’année en cours. Cette déclaration a été renforcée par la cheffe de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qui a déclaré que « BioNTech/Pfizer fournira en tout jusqu’à 600 millions de doses en 2021 ». L’Union a dû défendre sa stratégie de vaccination, en particulier suite aux récentes non-concordances dans les livraisons de la société britannique et suédoise AstraZeneca. Suite aux insistances de Bruxelles, elle fournira 40 millions de doses supplémentaires à l’Europe au premier trimestre. Les attentes totales pour cette année sont, selon les agences de presse, de 400 millions de doses. Le vaccin AstraZeneca – Oxford est plus facile à produire et à transporter, car il na pas besoin des températures glaciales requises par les vaccins Pfizer. Les approvisionnements dans l’espace communautaire commenceront au cours de la deuxième semaine de février.
En plus de ces deux vaccins, l’Union mise également sur celui produit par la société américaine Moderna, déjà en usage ; 160 millions de doses sont contractées. Mme von der Leyen a rappelé l’objectif de vacciner 70% des adultes de l’Union d’ici le début de l’automne. La Commission européenne a précommandé environ 2,2 milliards de doses en tout.
En Roumanie, qui fait partie du peloton de tête pour la vaccination au niveau de l’Union, la septième tranche de vaccins Pfizer/BioNTech est arrivée lundi, et une autre est attendue la semaine prochaine. Le pays dispose aussi de certaines quantités de vaccins Moderna, mais moindres. En Roumanie aussi, le principal problème est le nombre limité de doses, qui a conduit au report de dizaines de milliers de rendez-vous. Dans le monde, la Russie, la Chine et l’Inde produisent encore des vaccins anti-Covid, mais ils ne sont pas approuvés par l’Union européenne.
(Trad. : Ligia)