Info business
Sévèrement touché par le contexte pandémique actuel, le secteur du tourisme
affiche des chiffres à la baisse par rapport aux années précédentes. Ainsi, les
arrivées dans les établissements d’hébergement touristique enregistrées en
juillet ont été de 44,4% inférieures à celles recensées à la même période de
l’année précédente, a fait savoir l’Institut national de la statistique. Sur le
nombre total des touristes enregistrés, les Roumains ont représenté 96,7%, tandis
que sur l’ensemble des 3 pourcentages de vacanciers étrangers, la plupart
étaient des citoyens européens. Quant à la durée moyenne des séjours
répertoriés en juillet, celle-ci a été de 2,7 jours dans le cas des Roumains et
de 2,2 jours dans le cas des touristes venus d’ailleurs.
Florin Orban, 08.09.2020, 12:10
Sévèrement touché par le contexte pandémique actuel, le secteur du tourisme
affiche des chiffres à la baisse par rapport aux années précédentes. Ainsi, les
arrivées dans les établissements d’hébergement touristique enregistrées en
juillet ont été de 44,4% inférieures à celles recensées à la même période de
l’année précédente, a fait savoir l’Institut national de la statistique. Sur le
nombre total des touristes enregistrés, les Roumains ont représenté 96,7%, tandis
que sur l’ensemble des 3 pourcentages de vacanciers étrangers, la plupart
étaient des citoyens européens. Quant à la durée moyenne des séjours
répertoriés en juillet, celle-ci a été de 2,7 jours dans le cas des Roumains et
de 2,2 jours dans le cas des touristes venus d’ailleurs.
La pandémie de coronavirus a fait
plonger le trafic aérien de 61,9% durant le premier semestre de l’année en
cours. Selon l’Institut national de la statistique, le nombre de passagers a chuté
de 10.700.000 à 4.100.000. Le trafic le plus intense a été rapporté sur les
aéroports Henri Coanda de Bucarest, Avram Iancu de Cluj et Traian Vuia de
Timisoara. A titre d’exemple, l’aéroport international de la capitale roumaine
a enregistré à lui tout seul 49,2% du nombre total des embarquements de
Roumanie. Disons également que les aéroports et les gares routières du pays seront
dotés de scanners à hauteur de 11 millions d’euros afin de pouvoir contrôler
aux rayons X tous les bagages des passagers et de détecter automatiquement les
substances explosives. Un des premiers aéroports à bénéficier d’un tel
équipement a été l’aéroport international de Iasi, dans le nord-est. Prochain
sur la liste- l’aéroport de Cluj, dans le nord-ouest, et puis celui de Suceava,
dans le nord-est. L’aéroport international Henri Coanda de Bucarest sera doté
d’une telle technologie en fin d’année.
Par ailleurs, le fabricant allemand de
pneus et de composantes automobiles Continental a annoncé une diminution de
plus d’un milliard d’euros de ses coûts d’ici 2023. La compagnie souhaite
mettre en place un calendrier de restructurations qui touchera 30.000 emplois
dans le monde entier, selon Bloomberg. L’agence de presse roumaine Agerpres
rappelle que, fin 2018, 20.000 salariés roumains travaillaient pour
Continental, dont un tiers était représenté par des ingénieurs et des informaticiens
travaillant dans les centres de recherche et de développement du producteur
allemand. Continental Roumanie détient sept unités de production et quatre
centres d’ingénierie à Timisoara, Sibiu, Carei, Nădab, dans le
département d’Arad, Brasov et Iasi.
Lancé par le gouvernement libéral, le
programme IMM Invest a permis aux petites et moyennes entreprises roumaine
d’avoir accès à plus de 12 milliards de lei, soit plus de deux milliards et
demie d’euros. Aux dires de Dumitru Nancu, à la tête du Fonds national de
garantie des crédits pour les PME, plus de la moitié des crédits accordés, à
savoir 51%, a été allouée aux investissements.
D’autre part, les Agences
départementales pour l’occupation de la main d’oeuvre et l’Inspection générale
de l’immigration ont conclu un protocole afin d’offrir du soutien aux
travailleurs étrangers extra communautaires de Roumanie dont les contrats de
travail ont cessé avant le délai prévu. A cette occasion, la ministre du Travail, Violeta
Alexandru, a remarqué le manque de coordination entre les différentes
institutions publiques dans le sens que l’Inspection générale de l’immigration
prend acte des contrats suspendus sans aider par la suite, les personnes
concernées, à trouver du travail. Or, au terme du nouveau protocole, à chaque
fois qu’un travailleur se verra suspendre le contrat avant le terme stipulé,
l’Inspection sera obligée à contacter l’Agence départementale pour l’occupation
de la main d’œuvre pour aider la personne concernée à trouver un autre emploi. Placée
sous la tutelle du ministère de l’intérieur, l’Inspection générale de l’immigration
est la première institution de Roumanie habilitée à enregistrer un contrat
achevé avant le délai prévu initialement. (Trad: Ioana Stancescu)