La Roumanie, préparée à faire face à une éventuelle vague de migrants?
La Roumanie est préparée, en ce moment, à faire face à une éventuelle vague de migrants, assure le ministre de l’Intérieur par intérim, Marcel Vela. 1.300 places sont disponibles dans les centres d’accueil et il est possible d’en accroître le nombre jusqu’à 2.700, précise-t-il. Selon le ministre Vela, en cas d’afflux massif de migrants, sera mis en œuvre le document prévoyant des mesures pour gérer la situation. En outre, pour assurer l’appui logistique nécessaire, seront utilisées les capacités disponibles, y compris celles du ministère de la Défense et de la Croix rouge. Marcel Vela: A l’échelle nationale, en cas d’afflux massif de migrants, nous allons mettre en œuvre le document opératif interinstitutionnel qui établit des mesures concrètes pour toutes les institutions de l’Etat. Ces mesures visent à sécuriser les frontières nationales, à mettre en place des centres intégrés pour le tri des migrants, à accroître la capacité d’hébergement des centres de l’Inspection générale de l’immigration et à assurer l’appui logistique, en utilisant les capacités techniques, y compris celles du ministère de la Défense et de la Croix rouge”.
Corina Cristea, 06.03.2020, 13:25
La Roumanie est préparée, en ce moment, à faire face à une éventuelle vague de migrants, assure le ministre de l’Intérieur par intérim, Marcel Vela. 1.300 places sont disponibles dans les centres d’accueil et il est possible d’en accroître le nombre jusqu’à 2.700, précise-t-il. Selon le ministre Vela, en cas d’afflux massif de migrants, sera mis en œuvre le document prévoyant des mesures pour gérer la situation. En outre, pour assurer l’appui logistique nécessaire, seront utilisées les capacités disponibles, y compris celles du ministère de la Défense et de la Croix rouge. Marcel Vela: A l’échelle nationale, en cas d’afflux massif de migrants, nous allons mettre en œuvre le document opératif interinstitutionnel qui établit des mesures concrètes pour toutes les institutions de l’Etat. Ces mesures visent à sécuriser les frontières nationales, à mettre en place des centres intégrés pour le tri des migrants, à accroître la capacité d’hébergement des centres de l’Inspection générale de l’immigration et à assurer l’appui logistique, en utilisant les capacités techniques, y compris celles du ministère de la Défense et de la Croix rouge”.
Cette déclaration survient sur la toile de fond de la situation à la frontière entre la Turquie et l’UE, après l’annonce par Ankara, il y a quelques jours, qu’elle allait permettre aux réfugiés se trouvant sur son territoire de se diriger, sur terre ou en mer, vers l’Europe communautaire. C’est la mort de 33 militaires turcs dans la région dIdleb (nord-ouest de la Syrie) dans des frappes aériennes attribuées par Ankara au régime syrien, qui a déterminé le président de la Turquie, Recep Erdogan, à prendre cette décision. Et ce malgré l’accord de 2016 par lequel Ankara sest engagée à empêcher les réfugiés dautres pays de traverser sa frontière avec les pays de lUE, en échange de 6 milliards d’euros destinés à financer les programmes mis en œuvre par les ONG en faveur des quelque 3,7 millions de réfugiés syriens en Turquie.
« Recep Erdogan fait pression sur lUnion européenne et lOtan afin dobtenir leur soutien dans les opérations militaires de la Turquie en Syrie », ont écrit les agences de presse. « Si les pays européens veulent régler le problème, alors ils doivent apporter leur soutien aux solutions politiques et humanitaires turques en Syrie », a déclaré Recep Tayyip Erdogan.
Entre temps, la Grèce a annoncé avoir empêché une dizaine de milliers de migrants de passer la frontière avec la Turquie. Face à cette nouvelle vague migratoire, Frontex a renforcé sa présence en mer Egée. Lors d’une visite à Ankara, le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a fait savoir que « l’Union européenne allait débloquer une aide d’urgence de 170 millions d’euros destinés aux personnes les plus vulnérables en Syrie ».
Dans le même temps, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré suivre de près et avec inquiétude la situation à la frontière entre l’UE et la Turquie. Elle a également assuré que la Grèce et la Bulgarie, qui continuent d’être confrontées à l’afflux de migrants, bénéficiaient du plein appui de Bruxelles. (Trad.Mariana Tudose)