« UAT’s next?
« UAT’s next? » a pour objectif d’améliorer l’accès à l’emploi des licenciés des beaux-arts, en favorisant l’apprentissage dans un environnement de travail réel au niveau national et européen. Le titre du projet, « UAT’s next? », est un jeu de mots entre le nom de l’université de Târgu-Mureş, dont l’acronyme UAT se prononce comme le mot anglais « what », le projet proposant donc la question « Que vient après ? » aux étudiants de l’Université. Eugen Păsăreanu, chef de projet explique: « Nous avons voulu proposer des stages pratiques aux étudiants, plus précisément, aider 100 étudiants de la Faculté des arts en langue roumaine et celle en langue hongroise de faire des stages pratiques dans des institutions, des théâtres, à la télévision, à la radio. L’idée c’est de les mettre en contact avec les formateurs de ces institutions et de mieux les préparer pour le marché de l’emploi. Je pense qu’il est très important pour les étudiants d’avoir un tremplin après la faculté. Nous ne sommes pas une fabrique de diplômes, nous sommes une université qui se préoccupe du parcours professionnel des étudiants. C’est pourquoi il a été essentiel pour nous de les mettre en contact avec le milieu du travail national et européen.»
Luana Pleşea, 16.04.2019, 14:57
Les stages s’adressent aux étudiants en 3e année de licence et en 2e année de master, de toutes les 15 spécialisations de l’Université des beaux-arts de Targu Mures. Parmi les institutions qui ont déjà accueilli des jeunes figurent le Théâtre Nottara de Bucarest, le Théâtre National de Târgu Mures, le Palais des Enfants de Targu Mures, la Télévision et la Radio publiques de la même ville. Eugen Păsăreanu ajoute : « La plupart de ces institutions sont des partenaires traditionnels de notre Université. Mais, c’est grâce à ce projet que nous avons créé le contexte favorable pour tisser des liens entre les étudiants et les professionnels. Certes, on a eu des stages auparavant aussi, mais pas de la même ampleur. Cette fois-ci les collaborations sont beaucoup plus structurées et plus cohérentes, si bien qu’à la fin des stages certains étudiants pourront se faire embaucher au sein de ces institutions.»
Au bout d’un mois de travail aux côtés des professionnels des arts et des médias, les étudiants de Targu Mures en ont dressé le bilan devant leurs collègues et un jury formé de 35 professionnels des arts du spectacle, directeurs de théâtre, metteurs en scène, acteurs, journalistes. Le tout dans le cadre d’un festival tenu fin mars. Eugen Păsăreanu nous en dit davantage : « Nous avons été très heureux d’organiser le Festival « UAT’s next », un véritable marathon artistique qui a donné l’occasion aux metteurs en scène et aux directeurs de théâtre du pays de voir nos étudiants. Et là, je citerais Gigi Calciuleanu (danseur et chorégraphe français d’origine roumaine) qui disait dans une interview que « si l’on pense que le monde est une sphère, le centre du monde est là où nous souhaitons qu’il soit ». J’espère, donc, que Targu Mures a été, au moins quelques jours, le centre du monde théâtral. »
A la fin des présentations, le jury a choisi 15 étudiants qui effectueront des stages pratiques de 6 jours dans deux Etats membres de l’UE, à savoir en Hongrie voisine et en Italie. Eugen Păsăreanu conclut : « Nos partenaires de l’étranger sont le Théâtre Örkeny de Budapest, l’Accademia di Romania de Rome et le Centre Diego Fabbri de Forli. Ce dernier a été notre partenaire pour un des premiers projets à financement européen de l’Université des beaux-arts de Targu Mures. Cette fois-ci nous leur avons proposé d’accueillir des étudiants roumains et de leur montrer comment l’on travaille dans le théâtre italien. Nous déroulons donc un programme des stages de formation avec nos partenaires européens. »
Notons pour terminer, que le projet « UAT’s next » déroulé par l’Université des beaux-arts de Targu Mures à l’intention de ses étudiants en année terminale de licence et de master est cofinancé à l’aide du Fonds Social Européen par le Programme Opérationnel Capital Humain 2014-2020. (Trad. Elena Diaconu, Valentina Beleavski)